Jean-Joseph-Victor Genissieu | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (1 an, 8 mois et 14 jours) |
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Élection | 12 avril 1798 |
Circonscription | Isère |
Législature | Conseil des Cinq-Cents |
– (2 mois et 23 jours) |
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Élection | 15 octobre 1795 |
Circonscription | Isère |
Législature | Conseil des Cinq-Cents |
– (3 ans, 1 mois et 17 jours) |
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Élection | 9 septembre 1792 |
Circonscription | Isère |
Législature | Convention nationale |
Groupe politique | Montagne |
Président du Conseil des Cinq-Cents | |
– (29 jours) |
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Prédécesseur | Jean Antoine Debry |
Successeur | Jean-Baptiste Quirot |
Ministre de la Justice | |
– (2 mois et 28 jours) |
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Gouvernement | Directoire |
Prédécesseur | Philippe-Antoine Merlin de Douai |
Successeur | Philippe-Antoine Merlin de Douai |
Président de la Convention nationale | |
– (18 jours) |
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Groupe politique | Thermidoriens |
Prédécesseur | Pierre Charles Louis Baudin |
Successeur | Poste supprimé |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Chabeuil, Dauphiné, Royaume de France |
Date de décès | (à 54 ans) |
Lieu de décès | Ancien 10e arrondissement de Paris, Empire français |
Nationalité | Française |
Parti politique | Gauche |
Profession | Avocat Magistrat |
Députés de l'Isère | |
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Jean-Joseph-Victor Genissieu, né le à Chabeuil (province du Dauphiné, actuel département de la Drôme)[1], mort le 16 vendémiaire an XIII (8 octobre 1804) dans l'ancien 10e arrondissement de Paris [2], est un avocat et un homme politique de la Révolution française.
Son père Joseph Genissieu est notaire royal à Chabeuil.[réf. nécessaire]
Genissieu est avocat au parlement du Dauphiné. Il devient juge au tribunal de Grenoble en 1791 et siège au conseil de district aux côtés de Jean-Pierre-André Amar[réf. nécessaire].
En septembre 1792, Genissieu est élu député, le neuvième et dernier, du département de l'Isère, à la Convention nationale. Amar est quant à lui élu cinquième sur neuf[3]. Il est élu suppléant au Comité des Secours publics en novembre 1792[4], puis suppléant au Comité de Sûreté générale le 9 janvier 1793 mais n'est pas reconduit lors du remaniement du 21 du même mois[5].
Genissieu siège dans les rangs de la Plaine. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort et se prononce contre l'appel au peuple mais en faveur du sursis à l'exécution[6]. Il s'abstient volontairement de voter lors de la mise en accusation de Marat[7] et vote en faveur du rétablissement de la Commission des Douze[8].
Il est envoyé en mission dans les départements de l'Orne et de la Sarthe en vendémiaire an III (octobre 1794)[9]. Son frère André-Aimé-Ferdinand est nommé « commissaire des guerres au bureau des renseignements » en germinal an III (avril 1795)[10].
Genissieu est président de la Convention nationale entre le 17 vendémiaire et le 4 brumaire an IV (entre le et le octobre 1795). Ses secrétaires sont Villetard, Gleizal et Pons de Verdun[11]. Lors de la clôture de la Convention, une fois la loi d'amnistie votée, il déclare : « Je déclare la séance levée. Union, Amitié, Concorde entre tous les Français, c'est le moyen de sauver la République [...] La Convention Nationale déclare sa mission remplie et sa session terminée »[12].
Durant la période du Directoire, réélu député de l’Isère au Conseil des Cinq-Cents aux élections de l'an IV et de l'an VI, Genissieu occupe également le poste de ministre de la Justice du 15 nivôse au 12 germinal an IV (du 5 janvier au 1er avril 1796) et de substitut au tribunal de cassation. Durant le Consulat, il est nommé juge au tribunal d'appel de la Seine[9].
Une rue de Valence et une rue de Grenoble portent son nom. Et une place aussi à Chabeuil.