Jean-Pierre Caffet | |
Fonctions | |
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Vice-président du Sénat | |
– (2 ans, 11 mois et 29 jours) |
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Élection | |
Président | Gérard Larcher |
Successeur | David Assouline |
Sénateur de Paris | |
– (13 ans) |
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Élection | 26 septembre 2004 |
Réélection | 25 septembre 2011 |
Groupe politique | SOC (2004-2017) LREM (2017) |
Président du groupe PS au Conseil de Paris | |
– (6 ans et 17 jours) |
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Élection | |
Prédécesseur | Patrick Bloche |
Successeur | Rémi Féraud |
Adjoint au maire de Paris | |
– (7 ans et 12 jours) |
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Maire | Bertrand Delanoë |
Successeur | Anne Hidalgo |
Conseiller de Paris | |
– (13 ans et 12 jours) |
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Élection | 18 mars 2001 |
Réélection | 16 mars 2008 |
Circonscription | 18e arrondissement |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Alger (France) |
Nationalité | française |
Parti politique | PS |
Diplômé de | ENSAE ParisTech |
Profession | Fonctionnaire de l'INSEE |
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Jean-Pierre Caffet, né le à Alger en France, est un homme politique français. Membre du Parti socialiste, il est conseiller de Paris entre 2001 et 2014 et sénateur de Paris de 2004 à 2017.
Titulaire d'un doctorat en économie et diplômé de l'ENSAE, Jean-Pierre Caffet est fonctionnaire de l'INSEE de profession.
Engagé au Parti socialiste dès le début des années 1980, il a notamment travaillé pour le groupe parlementaire à l'Assemblée nationale. Il a été membre de plusieurs cabinets ministériels sous le gouvernement Jospin (1997-2002). Il a été élu sénateur de Paris le . Il est également conseiller de Paris (18e arrondissement) et adjoint au maire de Paris, chargé de l'urbanisme de 2001 à 2008. Il a mis en œuvre de grands projets d'aménagement de Paris, la reprise par la municipalité d'emprises SNCF permettant une modification notable du paysage urbain, comme à Tolbiac ou aux Batignolles. Jean-Pierre Caffet est également à l'initiative du débat sur la densification.
Adhérent du PS dans le 18e arrondissement, Jean-Pierre Caffet est membre de cette « bande » ayant donné de nombreux cadres au PS parisien. C'est dans l'entourage de Lionel Jospin, Daniel Vaillant et Bertrand Delanoë qu'il fait ses classes jusqu'à prendre une place importante dans l'appareil de la fédération dont il a été longtemps l'officiel « numéro 2 ». Il soutient régulièrement les différentes options de Bertrand Delanoë : lors de la compétition de 2001 avec Jack Lang, lors de la désignation du candidat PS à la présidentielle de 2007, etc. Il devient, après les élections municipales de 2008 le président du groupe socialiste au Conseil de Paris.
Lors de la préparation du congrès de Reims (), il se trouve dans le think tank et le cercle dirigeant de l'équipe de la « motion A ». Il est l'une des principales plumes, notamment sur les questions économiques, de la contribution, puis de la motion Delanoë.
Lors des primaires socialistes de 2011, il soutient François Hollande. Réélu sénateur de Paris en 2011, il devient premier vice-président du groupe socialiste au Sénat (le président étant François Rebsamen puis Didier Guillaume).