Ingénieur des ponts et chaussées |
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Lucie Jamin (d) |
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Jean Becquerel est un physicien français, né le à Paris 5e et mort le à Pornichet. Il a contribué à faire connaître la relativité générale en France.
Il est le fils d'Henri Becquerel et le petit-fils d'Edmond Becquerel, ainsi que de Jules Jamin.
Ancien élève du lycée Louis-le-Grand, il est ingénieur diplômé de l'École Polytechnique (Promotion X1897) ; il sort comme son père dans le Corps des Ponts et Chaussées, dont il deviendra ingénieur général.
En 1909, il succède à son père à la chaire de physique appliquée aux sciences naturelles du Muséum national d'histoire naturelle. Il s'y consacre à l'étude des propriétés optiques et magnétiques des cristaux, tout en poursuivant les expériences de son père sur la polarisation rotatoire paramagnétique de la lumière[1],[2]. Toutefois, il se trouve compromis en 1903 par sa collaboration avec le chirurgien André Broca sur la mystification des rayons N (montée par René Blondlot[3]), censés modérer l'usage des anesthésiques[4]. Néanmoins, il obtient la succession de son père à la chaire de physique du Muséum National d'Histoire Naturelle en 1909. Il est professeur de physique à l'École polytechnique aux côtés de Paul Langevin, de 1919 à 1924, et ces deux savants sont les hérauts de la physique nouvelle (relativité et quanta) dans la France des années 1920. Ses cours de l'École polytechnique constituent l'un des premiers manuels en français sur la théorie de la relativité. Becquerel s'intéresse notamment à la théorie naissante de l'électron : il mesure la dépendance de la susceptibilité magnétique des métaux avec la température, et effectue des expériences sur les propriétés électromagnétiques des terres rares aux basses températures. Il rejoint le laboratoire de Kamerlingh Onnes à l'université de Leyde, et grâce aux spectroscopes, relève la disparition de certaines raies d'absorption du spectre[5].
Il est élu à l'Académie des sciences en 1946.