Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité |
Tessiture |
---|
Jean Giraudeau est un artiste lyrique (ténor), chef d'orchestre et directeur de théâtre français, né le à Toulon et mort dans cette ville le .
Membre de la troupe de l'Opéra de Paris (RTLN), il a dirigé l'Opéra-Comique de 1968 à 1971.
Après une licence en droit, il se tourne vers la musique et obtient des premiers prix en chant (classes d'Amadéo de Sabata et Renée Sabran), opéra et violoncelle en 1941. Il commence sa carrière de chanteur à l'Opéra de Montpellier en 1942 dans Mignon d'Ambroise Thomas (rôle de Wilhelm Meister). Il participe à la création de Martine d'Henri Rabaud à l'Opéra de Strasbourg avant d'entrer dans la troupe de l'Opéra de Paris.
Il fait ses débuts sur la scène de l'Opéra-Comique le dans Les Pêcheurs de perles (Nadir). Il y crée plusieurs ouvrages dont Il était un petit navire de Germaine Tailleferre (Valentin), Marion ou la Belle au tricorne de Pierre Wissmer (Fabrice) et Madame Bovary d'Emmanuel Bondeville (Charles Bovary) pour la seule année 1951.
Il aborde aussi le grand répertoire avec Marc-Antoine Charpentier pour la musique baroque, Blaise le savetier de Philidor (Blaise), Ariane à Naxos (Bacchus), Lakmé (Gérald), Le Barbier de Séville (Almaviva), Così fan tutte (Ferrando), Les Indes galantes, Manon (Des Grieux), Madame Butterfly (Pinkerton) - que les rôles bouffes : Les Mamelles de Tirésias (le Mari), L'Heure espagnole (Gonzalve/Torquemada). Sur la scène de l'Opéra Garnier, il incarne entre autres Tamino dans La Flûte enchantée.
Il est nommé « préfet du chant » par Georges Auric en 1964 avant de prendre la direction de la salle Favart de 1968 à 1971.
Il a été professeur de mise en scène à l'École normale de musique de Paris jusqu'en 1984. Il est enterré au cimetière central de Toulon[1].
1968 : Le Prisonnier, opéra de Luigi Dalapiccola, Xavier Depraz, Le prisonnier, Jean Giraudeau, le geôlier, créé à l'Opéra de Paris sous la direction Manuel Rosenthal