Naissance |
Dieppe |
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Décès |
Paris |
Formation | Faculté de médecine de Montpellier |
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Profession | Médecin et anatomiste |
Membre de | Académie des sciences |
Jean Pecquet, né le à Dieppe et mort le à Paris, est un médecin et savant français. Il est anatomiste et l'un des pionniers de la physiologie. Il étudie l'expansion de l'air, s'intéresse à la vision, écrit des ouvrages préfigurant la psychologie. Son nom reste attaché à la description du canal thoracique et à la citerne de Pecquet.
Après des études à Dieppe puis à Rouen, en France, Jean Pecquet arrive à Paris pour du travail (1641). Là, il aurait pratiqué une autopsie dont il consigne les observations (Mémoire de l'académie royale de chirurgie)[1]. En 1645, il s'inscrit à la faculté des Arts ou au collège des jésuites de Clermont. Il fait diverses rencontres, notamment avec Marin Mersenne ou Evangelista Torricelli dont il suit les expériences sur l'acoustique, la pesanteur et le vide. En 1647 il commence ses premières expériences de dissection sur les animaux parfois en public tout en travaillant comme précepteur. Il publie Nouvelles expériences anatomiques par lesquelles sont découvertes le réceptacle du chyle inconnu jusqu'alors et les vaisseaux lactés allant à travers le thorax jusque dans les vaisseaux sous-claviers avec une planche en 1651. Il commence ses études de médecine à Paris, mais les achève à Montpellier d'où il sort docteur en 1652[1].
À Montpellier, il fait ses importantes découvertes concernant la circulation lymphatique, notamment celles du receptaculum chyli ou citerne de Pecquet et les conduits chylifères. Thomas Bartholin retrouvera chez l'homme le canal thoracique mais pas la citerne et confirmera les expériences de Pecquet.
Jean Pecquet sera emprisonné à la Bastille pendant quarante et un mois en même temps que son protecteur Nicolas Fouquet, celui-là même qui avait subventionné ses études de médecine. Sorti de prison, Colbert le désigne comme membre de l'académie des sciences en 1666[1]. Il y réalisera des dissections de l'œil et mesura ses dimensions. Contrairement à Edme Mariotte, il pensait que c'était la rétine et non la choroïde qui était le principal organe de la vision.
Médecin ordinaire du Roi retenu par sa Majesté, Jean Pecquet est responsable d'une riche patientèle, dont Mme de Sévigné[1].