Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Jeanne Adèle Desgrange |
Nationalité | |
Activité | |
Mère |
Isabelle Desgrange Toudouze (d) |
Conjoint | |
Enfant |
Ginette Signac (d) |
Parentèle |
Françoise Cachin (petite-fille) Alexandre Colin (arrière-grand-père) |
Jeanne Adèle Selmersheim-Desgrange, née le à Paris, où elle est morte le [1], est une peintre néo-impressionniste française.
Elle est issue d'une famille d'artistes et d'architectes. Sa mère, Isabelle Toudouze (1850-1907) est peintre[2] et illustratrice de modes comme sa grand-mère maternelle Adèle-Anaïs Colin Toudouze (1822-1899), épouse de l'architecte Auguste Gabriel Toudouze (1811-1854) et petite fille du peintre romantique Alexandre Colin.
Elle épouse en 1899 l'architecte et décorateur Pierre Selmersheim, ils ont trois enfants : Colette en 1900, Jean en 1904 et Poucette en 1907[3].
Elle rencontre Paul Signac en 1899 lorsqu'elle emménage avec son mari à Auteuil, au "Castel Beranger" un bâtiment art nouveau construit par l'architecte Hector Guimard[3]. Signac était alors marié à Berthe Roblès. Elle est souvent décrite comme son élève, ses paysages et natures mortes néo impressionnistes ressemblent à celle de Paul[3]. Les couples Selmersheim et Signac sont amis, lorsque Jeanne et Pierre quittent l'immeuble des Signac en 1904 ils continueront à se voir et seront invités en vacances à la Hune la propriété des Signac à St Tropez[3].
Paul Signac devient son compagnon en 1910[3]. Jeanne divorce de Pierre Selmersheim en 1912. Signac restera marié à Berthe mais quitte le foyer conjugal pour vivre avec Jeanne dès 1912[3]. Le 2 , Jeanne Selmesrsheim-Desgrange et Paul Signac ont une fille, Ginette, qui naît au Cap d'Antibes[4],[5],[6],[7],[3] et que Signac et Berthe adopteront en 1927[3].
Par un testament de 1928, découvert tardivement, Signac a désigné Ginette comme sa légataire universelle[8]. Celle-ci épousera Charles Cachin, fils de Marcel Cachin.
Les thèmes de prédilection des tableaux de Jeanne Selmersheim-Desgrange sont les fleurs et les jardins. Sa technique se caractérise par l'usage de traits vifs[9]. Jeanne commence à exposer seule en 1901. En 1911 elle expose pour la première fois au salon des indépendants où elle montre trois toiles (Tulipes roses, Jardin de Versailles et Tulipes perroquets)[3].
En , la peinture Les fleurs, par Jeanne Selmersheim-Desgrange, figure parmi les 57 peintures modernes dérobées au musée de l'Annonciade à Saint-Tropez[10].