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Karel Stránský (d) |
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Karel Balík (d) (beau-père) Jan Malypetr (grand-père) |
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Distinctions | Liste détaillée Prix Karel-Čapek () Prix du 1er-Juin () Médaille Artis Bohemiae Amicis () Ceny Paměti národa (d) () Cena Arnošta Lustiga (d) Médaille du Mérite de la République tchèque |
Jiří Stránský, né le à Prague et mort le [1], est un traducteur, écrivain et dramaturge tchèque.
Défenseur des droits de l'homme, il fut prisonnier politique sous le régime communiste.
Jiří Stránský est le petit-fils du politicien tchécoslovaque Jan Malypetr.
Arrêté en 1953 par les autorités communistes tchécoslovaques et condamné à huit ans de travaux forcés pour « trahison », Jiří Stránský fut libéré en 1960. En 1974, il fut à nouveau traduit en justice sous des allégations de détournement de fonds ; condamné à 3,5 ans de réclusion, il fut libéré après un an et demi. Pendant sa détention, il fit la connaissance de plusieurs écrivains catholiques, ce qui l'encouragea à se lancer dans l'écriture.
Après la chute du régime communiste, Jiří Stránský contribua à titre d'auteur au Fonds littéraire tchèque et fut directeur de sa section internationale. En 1992, il fut élu président de la section tchèque du PEN club international. Il fut aussi président du conseil de la Bibliothèque nationale de 1995 à 1998.
Jiří Stránský est l'un des signataires fondateurs de la Déclaration de Prague sur la conscience européenne et le communisme[2].