Son père encourage son talent artistique et Ramberg montre d'abord son talent en dessinant des paysages des montagnes du Harz[1].
En 1781, il est présenté à George III et lui fait « de nombreux croquis et caricatures humoristiques »[2]. Le roi incite Ramberg à se rendre à Londres, où il lui apporte son soutien[1]. Ramberg a peut-être été l'élève de Joshua Reynolds[1] et de Francesco Bartolozzi, des artistes majeurs de leur temps, à Londres[2],[3] ; en , il étudie avec Benjamin West, autre peintre majeur, dans les écoles de la Royal Academy (1781-1788)[2],[4],[5].
Il commence à exposer à la Royal Academy en 1782 avec cinq dessins[a], et reçoit une médaille d'argent pour un dessin de scène de genre. En 1784, il expose trois tableaux[b] et dessine l'exposition elle-même, montrant Reynolds et le prince de Galles, ainsi que plusieurs autres pièces. Selon l’Oxford Dictionary of National Biography, « ces œuvres sont intéressantes pour les historiens en raison de leur témoignage des expositions dans la Grande Salle de l'Académie Royale à la fin du XVIIIe siècle[2] ». Il expose encore en 1785[c], en 1787[d] et en 1788[e]. À chaque fois il peint ou dessine l'exposition[6], avec notamment les tableaux The Exhibition of the Royal Academy 1787 et Portraits of their Majesties and the Royal Family viewing the Exhibition of the Royal Academy 1788[2].
Il peint des portraits de membres de la famille royale britannique : les princesses Mary, Elizabeth et Sophia. Il a illustré de nombreux ouvrages, dont Poets' Gallery de Thomas Macklin, des almanachs et des livres de poche allemands pendant plus de vingt ans, mais selon l'Oxford Dictionary of National Biography, « ses meilleures illustrations sont celles qu'il a lui-même gravées pour les cycles narratifs Reineke Fuchs et Tyll Eulenspiegel, tous deux publiés en 1826 »[2],[1]. Il réalise, à partir d'esquisses de la princesse Elisabeth, Landgrave de Hesse-Hombourg, une série de vingt dessins allégoriques intitulée Genius, Imagination, Phantasie, qui a été lithographiée par Julius Giere(de) et publiée à Hanovre en 1834[2]. Devenu l'un des illustrateurs les plus connus en Allemagne[2], il réalise les dessins pour une édition de luxe des œuvres de Christoph Martin Wieland[1].
Ramberg a eu plusieurs élèves, dont Paul Fischer et son petit-neveu Arthur Georg Ramberg[5].
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bernhard Dörries, Helmut Plath(de) (dir.), Alt-Hannover 1500–1900. Die Geschichte einer Stadt in zeitgenössischen Bildern von 1500–1900. 4. verbesserte Aufl. Heinrich Feesche Verlag, Hanovre, 1977, (ISBN3-87223-024-7), p. 4., 15, 40 ff., 45, 61, 112, insbesondere p. 140.
(de) Waltraud Maierhofer (dir.), Johann Heinrich Ramberg / Dietrich Wilhelm Soltau: Reineke Fuchs – Reynard the Fox : 31 Originalzeichnungen und neu kolorierte Radierungen mit Auszügen aus der deutschen Übersetzung des Epos im populären Stil v. Soltau [« 31 dessins originaux et gravures nouvellement colorées avec des extraits de la traduction anglaise du poème burlesque de Soltau »], Weimar, VDG, (ISBN978-3-89739-854-2).
Georg Kaspar Nagler, Neues allgemeines Künstler-Lexicon oder Nachrichten aus dem Leben und den Werken der Maler, Bildhauer, Baumeister, Kupferstecher, Formschneider, Lithographen, Zeichner, Medailleure, Elfenbeinarbeiter, etc. Vol. 12. Verlag E. A. Fleischmann, Munich, 1842, S. 275–278.
(de) Felix Reuße (dir.), Städtischen Museen Freiburg, Greiffenegg und Ramberg: eine Freundschaft in Zeichnungen (cat. exp.), Augustinermuseum, (ISBN978-3-7319-0449-6).
Helmut Zimmermann, Neue Forschungen über die Familie Ramberg. Dans: Archiv für Sippenforschung und alle verwandten Gebiete. Jg. 55, 1989, p. 161–170, (ISSN0003-9403).