Johann Wolfgang Baumgartner est né à Kufstein en 1712[1],[2],[3], ou en 1709[4],[5], ou à Ebbs en 1702[6].
D'après le Bénézit, il débute par des paysages et se distingue ensuite par la peinture des sujets d'architecture[1]. Il exécute des fresques pour les églises de Gersthofen et d'Eggenhausen et travaille particulièrement au palais de Meerbourg[1]. Il fait beaucoup de dessins pour les graveurs et les éditeurs[1]. Le Ferdinandeum, à Innsbruck, possède de lui plusieurs ouvrages[1]. On cite de lui une gravure originale : Jean-Baptiste, signée J.-W. Bau[1]. Plusieurs planches de Johann-Jacob Baumgartner ont été erronément attribuées à cet artiste[1].
Kilian, son premier biographe, a déclaré qu'après une formation de forgeron avec son père, il a appris l'art de la peinture sur verre à Salzbourg[7]. D'après Geyssant, il apprend à peindre sous verre à Salzbourg vers 1720[6]. À la fin de 1733, après avoir traversé l'Autriche, la Hongrie et l'Italie, Baumgartner fut autorisé à vivre à Augsbourg, à condition de ne travailler qu'en tant que peintre verrier[7]. Seuls quelques exemples de ses propres peintures sur verre ont survécu[7].
La peinture du plafond dans le Sanctuaire de la Sainte Croix des anciennes Montagnes Klosters est considérée comme son œuvre la plus grande et la plus importante[8].
(de) Carl Brun, « Baumgartner, Johann Wolfgang », dans Schweizerisches Künstler-Lexikon, vol. 1, Frauenfeld Verlag Von Huber & Co., , 647 p. (lire en ligne), p. 94.
(en) Peter Stoll et Heide-Maria Krauthauf, « Johann Wolfgang Baumgartner et le Holy Albert of Trapani dans l'ancien Carmelite Schongauer », dans : The Welf: Yearbook of the Historical Society Schongau - town and country, vol. 10 (2008/09), p. 177- 194.
(de) Peter Stoll, Anton Winter Gerst copied Johann Wolfgang Baumgartner, Augsbourg, Bibliothèque universitaire, 2013 (lire en ligne).
Jeannine Geyssant, Peintures sous verre de l'Antiquité à nos jours : églomisés, fixés et estampes, Massin, , 269 p. (ISBN9782707205780, lire en ligne), p. 121.