Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Joseph Gabriel Marie François Gelineau |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
Compositeur, liturgiste, prêtre catholique |
A travaillé pour | |
---|---|
Ordre religieux |
Compagnie de Jésus (à partir de ) |
Mouvement | |
Archives conservées par |
Joseph Gelineau, né le à Champ (aujourd’hui Champ-sur-Layon, commune déléguée de Bellevigne-en-Layon) en Maine-et-Loire et décédé le à Sallanches, est un prêtre jésuite, compositeur et liturgiste français.
Né en 1920 à Champ (Maine-et-Loire), Joseph Gelineau devient religieux jésuite en 1941, à 21 ans. Il consacre sa vie à mettre le chant liturgique au service de célébrations eucharistiques, notamment en composant de nombreux cantiques. Avec son psautier français qui s'est répandu en de nombreuses paroisses, couvents et groupes de prière, le père Gelineau remporte le prix de l'Académie Charles-Cros en 1953.
Il étudie la théologie au théologat jésuite de Fourvière à Lyon, puis l'écriture musicale et l'orgue à l'École César-Franck de Paris. Il collabore au Centre de pastorale liturgique dès 1946 puis au CNPL et assume un rôle de conseiller liturgique lors du concile Vatican II.
Gelineau a été membre du comité de traduction pour la Bible de Jérusalem[1].
Diplômé en théologie (thèse de doctorat en 1960) au travers de son Traité de Psalmodie de l'Église syrienne des IVe et Ve siècles, il est présenté par la Société de Jésus comme étant fortement inspiré par la tradition du chant grégorien[2].
Créateur d'une la psalmodie en langue française[3], Joseph Gelineau a composé de nombreux chants d'église pour la communauté de Taizé et nombre de ses œuvres sont jouées et chantées lors de messes et de célébrations monastiques. Il enseigna longtemps la musicologie liturgique et la pastorale liturgique à l'Institut catholique de Paris.
Il a mis en pratique ses théories sur la liturgie en devenant curé d'Écuelles (Seine-et-Marne)[4], chargé de nombreuses petites paroisses rurales, d'octobre 1979 à juillet 1997.
Puis il se retire à Vallorcine en Haute-Savoie.
Ses funérailles ont lieu le à Vallorcine. Il est enterré dans le caveau jésuite du cimetière de Grenoble.