Membre du 31e Parlement du Royaume-Uni 31e Parlement du Royaume-Uni (d) Cambridge University (en) | |
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Membre du 30e Parlement du Royaume-Uni 30e Parlement du Royaume-Uni (d) Cambridge University (en) | |
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Holywood Priory (en) |
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Université Queen's de Belfast (jusqu'en ) St John's College (- Université de Cambridge Royal Belfast Academical Institution (en) |
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Directeur de thèse | |
Distinctions | Liste détaillée Prix Smith () Prix Adams () Knight Bachelor () Bakerian Lecture () Médaille De Morgan () Médaille royale () Prix Poncelet () Médaille Copley () Doctor of Civil Law (en) Doctorat ès sciences Legum Doctor (en) |
Sir |
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Précession de Larmor, rayon de Larmor, formule de Larmor, Teorema de Larmor (d) |
Sir Joseph Larmor (-) est un physicien, mathématicien et homme politique nord-irlandais et britannique.
Larmor publie une forme de ce qu'on appelle maintenant les transformations de Lorentz dans les Philosophical Transactions of the Royal Society en 1897[1],[2], deux ans avant Hendrik Lorentz et huit ans avant Albert Einstein. Larmor prédit aussi la dilatation du temps au moins dans le cas d'électrons en orbite. Il vérifie que la contraction des longueurs doit apparaître pour les corps dont les atomes sont liés par la force électromagnétique. Dans son livre Aether and Matter (1900), il présente à nouveau les transformations de Lorentz, la dilatation du temps et la contraction des longueurs, en les traitant par la dynamique plutôt que par leurs effets cinématiques. Larmor rejette la relativité restreinte ainsi que la courbure de l'espace-temps et la théorie de la relativité générale, bien qu'il y adhère pendant une courte période, au motif qu'un temps absolu est essentiel en astronomie.
Larmor soutient que la matière est constituée de particules élémentaires se déplaçant dans l'éther. Il pense que les charges électriques sont des particules, qu'il nomme électrons dès 1897. Dans ce qui paraît être la première mention de la dilatation du temps il écrit « ... les électrons individuels décrivent leurs orbites en un temps plus court que pour le système [au repos] avec un ratio de (1 - v²/c²)1/2 » (Larmor 1897).
Larmor pense que le flux de particules chargées constitue le courant électrique des conducteurs. Il calcule l'énergie émise par un électron en accélération et il explique les raies spectrales dans un champ magnétique par des oscillations des électrons.
En 1919, il propose le modèle de la « dynamo auto-entretenue » pour expliquer l'existence du champ magnétique terrestre, modèle encore en vigueur de nos jours.
Larmor est professeur lucasien de mathématiques à l'université de Cambridge de 1903 à 1932.
Il est fait chevalier en 1909[3]. En , il est élu au Parlement du Royaume-Uni au siège de l'université de Cambridge qui existait à l'époque.
Larmor édite les œuvres complètes de George Stokes et William Thomson. Il écrit aussi plusieurs notices nécrologiques, celles de George Stokes, Josiah Gibbs, et William Thomson. Il publie aussi :