Nom de naissance |
José Luis Beyaert |
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Naissance | |
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Nationalité |
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José Beyaert, né le à Lens et mort le à La Rochelle, est un coureur cycliste français. Après avoir remporté la course en ligne des Jeux olympiques en 1948, il est professionnel de 1949 à 1953. En participant au deuxième Tour de Colombie en 1952 qu'il remporte, Beyaert tombe amoureux du pays où il passe une grande partie de sa vie.
Deuxième du Critérium des Comingmen en août 1943[1], fils d'un cordonnier coureur cycliste qui eut aussi son heure de gloire, José Beyaert passe en 1re catégorie amateurs en 1944 à 18 ans alors qu'il rêve d'imiter les exploits de Marcel Kint[2]. Lui-même exerçant ce même métier de cordonnier, il travaille souvent de nuit pour rattraper les heures nécessaires[2]. L'espoir se transforme physiquement, pour remporter coup sur coup le Grand Prix du Matin et celui de Saint-Denis[2].
Sélectionné pour disputer l'épreuve en ligne des Jeux olympiques de 1948 à Londres, il se retrouve dans le grand bain sous l'incessante pluie britannique[3]. Survivant aux chutes et aux crevaisons, il se retrouve dans un petit groupe à l'entame du dernier tour[3],[4]. Il attaque et devance ses compagnons d'échappée pour devenir champion olympique[3].
Jouissant d'une réputation grandissante, l'atypique Beyaert, qui porte des lunettes, est invité au Tour de Colombie 1952 qu'il remporte. Tombé amoureux du pays, il s'y installe et devient entraîneur de la sélection nationale colombienne[3]. Il ouvre également un café avec sa femme à Bogota[3]. Il tombe alors dans différents trafics, d'abord du bois précieux puis est soupçonné d'être lié aux trafics de drogue entre l'Amérique du Sud et l'Europe et mêlé à différents meurtres[3]. Par sécurité, il préfère rentrer en France dans les années 1990 et il termine sa vie discrètement à La Rochelle où il meurt en 2005[3].
Son petit frère Georges Beyaert (né en 1927 à Lens et mort en 2018 à Sevran[5]) a également été cycliste professionnel[6].
2 participations
1 participation