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Maison des lettres[1] Archief voor Hedendaagse Kunst in België (d)[2] |
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Jozef Peeters ( - ) est un peintre et linograveur belge.
Jozef Peeters est né à Anvers. Il étudie à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers[3].
De 1915 à 1919, Peeters s'inspire de la théosophie pour peindre des œuvres sympbolistes puis futuristes. Il crée en 1918, aux côtés de Jan Cockx et Edmond Van Dooren le cercle Moderne Kunst à Anvers[3],[4]. Leur première exposition a lieu dans une librairie de la place Saint-Jacques à Anvers à l'hiver 1919 et y sont notamment exposés Jan Cockx, Edmond Van Dooren, Georges Vantongerloo et Jos Léonard[5].
En 1920, il devient l'un des premiers artistes abstrait en Belgique[6]. En 1920 et en 1922, il organise les Congrès de l'art moderne[3] auxquels participent de nombreux artistes avant-gardistes. Le deuxième Congrès qui se tient en 1922 connaît un succès international. Alexander Archipenko, Paul Klee, et Kurt Schwitters y participent notamment[4], tandis que toute l'avant-garde belge y est exposée : Felix De Boeck, Prosper De Troyer, Paul Joostens, Jos Léonard, Victor Servranckx, Marthe Donas, Jan Hubert Wolfs, Georges Vantongerloo, Edmond Van Dooren et Jozef Peeters lui-même[5]. Il codirige ensuite deux revues : Het Overzicht (« le panorama »), sous la demande de Michel Seuphor et De Driehoek (« le triangle »)[3].
Pour lui, les arts purs et les arts appliqués sont équivalents[3]. Ainsi, il réalise des affiches, des tapis ou encore des vases[3].
Entre 1925 et 1937, il ne peint presque plus[3]. Il réalisera ensuite pendant vingt ans de la peinture figurative pour subvenir aux besoins de sa famille sous le nom H. Angtze (jeu de mots avec hangt ze, « pends-les » en flamand)[3]. Il publie des oeuvres dans la revue Manomètre à Lyon, éditée par Emile Malespine[7].
Il meurt en 1960 à Anvers.