Jules-Henri Brésil, né à Paris le et mort à Bois-Colombes le [1], est un écrivain, dramaturge et comédien français.
Il est le grand-père de l'actrice Marguerite Brésil (1880-1961).
Élève de Provost au Conservatoire, il débute à La Gaîté. Il se fait connaître en Belgique et à La Nouvelle-Orléans avant de revenir en France en 1858 où nombre de ses pièces sont représentées sur les théâtres les plus célèbres (Ambigu-Comique, Ambigu, Théâtre-Lyrique, Bouffes-Parisiens etc.). En parallèle, il est acteur dans diverses pièces comme Mauprat de George Sand (Odéon-Théâtre de l'Europe, ), La moresque de Gabriel Hugelmann (Théâtre de la Porte Saint-Martin, ), La dame de Monsoreau d'Alexandre Dumas (Théâtre de l'Ambigu, ), Mathilde ou Les mémoires d'une jeune femme de Félix Pyat et Eugène Sue (Théâtre de la Porte Saint-Martin, 1868), Lucrèce Borgia de Victor Hugo (Théâtre de la Porte-Saint-Martin, ),
Il est le librettiste des opéras Si j'étais roi (1852) (musique d'Adolphe Adam) et Le tribut de Zamora (1881) (musique de Charles Gounod) d'Adolphe d'Ennery.
Le , il épouse la chanteuse Lucile Henriette Mondutaigny.
- Une mauvaise plaisanterie (vaudeville en 1 acte), avec Adolphe Guénée, 1839
- La Dernière Heure d'un condamné (monologue en vers), 1842
- Constant-la-Girouette (comédie-vaudeville en 1 acte), avec Eugène Grangé, 1845
- Si j'étais roi ! (opéra-comique en 3 actes), avec Adolphe d'Ennery, 1852
- Les Œuvres du démon (mélodrame en 5 actes), 1853
- Vénus au moulin d'Ampiphros (tableau bouffon et mythologique en 1 acte), musique de Paul Destribaud, 1856
- La Parade (opérette), musique d'Émile Jonas, 1856
- Les Orphelines de la charité (drame en 5 actes), avec Adolphe d'Ennery, 1857
- Le Martyre du cœur (drame en 5 actes en prose), avec Victor Séjour, 1859
- Quittons Nuremberg (opérette en 1 acte), 1860
- L'Escamoteur (drame en 5 actes), avec Adolphe d'Ennery, 1860
- L'Ondine, 1860
- Silvio-Silvia (opéra-comique en 1 acte), musique de Paul Destribaud, 1861
- Les Orléanais (drame), musique d'Eugène Prévost
- La Mandragore, musique de Henry Litolff, 1876
- Diana (drame en 5 actes), 1880
- La Couronne des reines ! (Mélodie, paroles de d'Ennery et Brésil), musique de Gounod, 1885
- L'Escadron volant de la reine, avec Adolphe d'Ennery, musique de Litolff, 1888
- Aubade à la fiancée (poésie de A. Dennery et J. Brésil), musique de Charles Gounod, 1889
- Camille Dreyfus, André Berthelot, La Grande Encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, vol.7, 1885, p. 1127
- Jules Martin, Nos auteurs et compositeurs dramatiques, 1897, p. 80
- Jules Claretie, La Vie à Paris, 1900, p. 281-289 (nécrologie)
- Henry Lyonnet, Dictionnaire des comédiens français (ceux d'hier), 1910
- Joann Elart, Catalogue des fonds musicaux conservés en Haute-Normandie, 2004, p. 744, 830