En dehors de ses rôles dans des films muets tournés entre 1921 et 1926 où il interprétait essentiellement des personnages d'aristocrates ou de grands bourgeois, on sait peu de choses de Jules de Spoly sinon qu'il fut un temps administrateur du théâtre Daunou[2]. Il quitte définitivement les plateaux de cinéma après le tournage de Pour régner, un film d'André Luguet[3] sorti sur les écrans en .
En septembre 1929, on apprend toutefois qu'il s'apprête à partir pour Berlin pour un engagement[4].
Il semble que son métier d'acteur, lancé sous la direction de réalisateurs russes émigrés à Paris, n'ait été qu'une parenthèse dans sa carrière de journaliste[5] et d'écrivain[6], activités pour lesquelles il utilisait le pseudonyme Don Aminado.
La nationalité française qu'il avait obtenue en août 1939[7], lui sera retirée trois ans plus tard en octobre 1942[8] en application des lois anti-juives du régime de Vichy[9].
↑Il était rédacteur aux Dernières nouvelles russes, journal russe de Paris.
↑Il écrivait essentiellement en langue russe. On lui connaît toutefois en français Le Rire dans la steppe écrit en collaboration avec Maurice Dekobra en 1927 et Pointes de feu, recueil de maximes préfacé par Tristan Bernard, paru en 1939.