Né à Shizuoka, Miho travaille dans un grand magasin et comme modèle glamour seins nus avant de jouer dans le film érotique de Mamoru Watanabe(en), Uniform Virgin Pain (Seifuku shojo no itami) en [1],[2],[3]. Quelques mois plus tard, elle apparaît dans un autre film de ce genre, Koichiro Uno's Wet and Riding, un épisode d'une longue série de la Nikkatsu adapté des romans érotiques de Kōichirō Uno[4],[5]. En , Miho joue dans le premier épisode de la série de films Pink Curtain de la Nikkatsu. Les trois épisodes racontent l'histoire d'un frère et de sa sœur essayant de surmonter la mort de leurs parents et qui tombent dans une relation incestueuse. Selon les critiques Thomas et Yuko Weisser, la nature controversée de ces films a fait de Miho une « sensation dans le monde de la nuit » et permis le début de sa carrière dans les films traditionnels[6]. Elle remporte le prix de la meilleure nouvelle actrice au Japan Academy Prize[7] et au Blue Ribbon Awards[8] pour la série des Pink Curtain.
Dans les films plus traditionnels, elle tient un rôle régulier dans la série de films C'est dur d'être un homme (Otoko wa tsurai yo) avec le personnage d'Akemi, la fille du propriétaire de l'imprimerie. Elle apparaît également à la télévision comme actrice et commentatrice[1]. L'un de ses plus grands rôles est celui de Yōko Hiragi, la fille avocate du procureur public Shigeru Hiragi, surnommée « Navet rouge » (Akakabu). La série à suspense commence en avec Akakabu kenji funsenki (« Bataille à la cour de Navet rouge ») sur ABC et se poursuit avec deux autres en et . Ils sont suivis en tout par onze téléfilms de janvier à avant la fin de la série[9].
↑Thomas Weisser et Yuko Mihara Weisser, Japanese Cinema Encyclopedia : The Sex Films, Miami, Vital Books: Asian Cult Cinema Publications, , 637 p. (ISBN1-889288-52-7), p. 447.
↑(en) Jonathan Clements et Motoko Tamamuro, The Dorama Encyclopedia : A Guide to Japanese TV Drama Since 1953, Berkeley, Stone Bridge Press, , 441 p. (ISBN1-880656-81-7, lire en ligne), p. 250.
↑(en) Tom Mes, « Yuriko’s Aroma », Midnight Eye, (consulté le ).
↑(ja) « 第 6 回日本アカデミー賞優秀作品 » [« 6e cérémonie des Japan Academy Prize - (1983) »], sur japan-academy-prize.jp (consulté le ).
↑(ja) « 第 10 回日本アカデミー賞優秀作品 » [« 10e cérémonie des Japan Academy Prize - (1987) »], sur japan-academy-prize.jp (consulté le ).