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Kévin Sireau, né le à Châteauroux, est un coureur cycliste et entraineur français, spécialisé dans les épreuves de vitesse sur piste.
Durant sa carrière internationale, il a notamment été triple champion du monde de vitesse par équipes (2008, 2009 et 2015), et deux fois médaillé d'argent olympique dans la même discipline. Entre 2009 et 2013, il est également détenteur du record du monde du 200 mètres.
Durant ses premières années, Kévin Sireau s'entraîne seulement une fois par semaine sur piste, alors qu'il évolue dans les catégories de « jeunes » (cadet, junior) à l'Association cycliste du Bas-Berry (ACBB) d'Issoudun, dans l'Indre.
En 2005, après plusieurs titres européens et nationaux chez les juniors (moins de 19 ans), il est sélectionné aux championnats du monde sur piste juniors. Il décroche trois médailles d'argent sur les épreuves de vitesse individuelle, de vitesse par équipes et du kilomètre. Il confirme en 2006 en remportant les championnats de France élites de vitesse individuelle et du keirin. L'année suivante, il est Champion d'Europe du keirin espoirs et médaillé d'argent de la vitesse individuelle espoirs, battu en finale par son compatriote Grégory Baugé.
En 2008, il se révèle au niveau international, malgré ses 21 ans. Il remporte la Coupe du monde de vitesse, montrant sa régularité puis atteint la finale des championnats du monde de vitesse. Il se fait battre deux manches à zéro par le britannique Chris Hoy, mais remporte le titre par équipes avec Grégory Baugé et Arnaud Tournant.
Il échoue aux Jeux olympiques de Pékin dans sa quête de l'or, mais rapporte sa première médaille (d'argent) en vitesse par équipes (avec Grégory Baugé, Arnaud Tournant et Mickaël Bourgain). Il remporte son deuxième titre de vitesse par équipes à Pruszkow mais est battu par son compatriote Grégory Baugé en demi-finale du tournoi de vitesse individuelle. Il rapporte malgré tout la médaille de bronze.
Le , il bat le record du monde du 200 mètres à Moscou : 9,650 secondes[1]. Puis améliore encore sa performance le lendemain, , avec un temps de 9,572 secondes[2], à une vitesse moyenne de 75,219 km/h. Cette même année, il gagne deux titres de champion d'Europe espoirs supplémentaire à Minsk, portant son total à cinq.
Aux championnats du monde 2011 à Apeldoorn, Sireau devient une nouvelle fois champion du monde de vitesse par équipes avec Baugé et Michaël D'Almeida. Cependant, en l'Union Cycliste Internationale retire le titre à la France, à la suite d'une sanction envers Grégory Baugé pour non-respect des règles de localisation dans le cadre de la lutte contre le dopage[3]. En , il est champion d'Europe de vitesse face à Maximilian Levy.
En 2012, il est vice-champion du monde de vitesse par équipes et remporte sa deuxième médaille d'argent olympique, toujours en vitesse par équipes, lors des Jeux olympiques de 2012 à Londres (avec Baugé et D'Almeida).
En début d'année 2015, il rejoint l'équipe de l'Armée de Terre avec le statut militaire[4]. En février, les mondiaux se déroulent en France, dans le nouveau Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines. Il devient pour la troisième fois champion du monde de vitesse par équipes (avec Baugé et D'Almeida). Dominés sur la piste en finale par la Nouvelle-Zélande (Edward Dawkins, Ethan Mitchell, Sam Webster), les Français sont sacrés à la suite de la disqualification de leurs adversaires pour mauvais relais. En juin, il fait partie des treize cyclistes élus à la Commission des Athlètes au sein de l'UCI[5].
Pour les Jeux olympiques de Rio de Janeiro, Sireau n'est retenu qu'en tant que remplaçant[6]. Il participe en fin d'année aux championnats d'Europe à Saint-Quentin-en-Yvelines. Pour sa dernière compétition, il prend la quatrième place de la vitesse par équipes avec Quentin Lafargue et Sébastien Vigier
Il met un terme à sa carrière fin 2016. Il est nommé conseiller technique régional (CTR) de Tahiti jusqu'au mois de , puis devien entraineur du pôle sprint réservé aux jeunes coureurs d'Outre-Mer, à Hyères[7],[8],[9]. En 2023, le pôle est déplacé à Bourges[10]. En 2024, il est nommé entraineur national en Inde[11].
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