De gauche à droite, de haut en bas: Panorama de Kaysersberg - Panorama de Kientzheim - Panorama de Sigolsheim - Eglise de Sigolsheim - La fontaine allégorique de Kientzheim - Le pont fortifié sur la Weiss à Kayserberg - Maison ancienne è Kaysersberg - Une rue de Kaysersberg - Eglise de Sigolsheim - La Tour de Kienstheim - Vignoble à Kaysersberg - Vignoble à Kienstheim
La ville est située au débouché de la vallée de la Weiss dans la plaine d'Alsace, à l'entrée des vallées de Lapoutroie et Orbey. Elle est dominée par deux montagnes dont l'une est couronnée par les ruines du Schlossberg.
La Fecht, d'une longueur de 49 km, prend sa source dans la commune de Metzeral et se jette dans l'Ill à Illhaeusern, après avoir traversé 19 communes[8]. Les caractéristiques hydrologiques de la Fecht sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 6,03 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 150 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 130 m3/s, atteint le [9].
La Weiss, d'une longueur de 24 km, prend sa source dans la commune de Orbey et se jette dans la Fecht sur la commune, après avoir traversé cinq communes[10]. Les caractéristiques hydrologiques de la Weiss sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 2,4 m3/s[Note 2]. Le débit moyen journalier maximum est de 42,1 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 54 m3/s, atteint le même jour[11].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 926 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Trois-Épis_sapc », sur la commune de Turckheim à 6 km à vol d'oiseau[14], est de 9,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 804,5 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 35,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −20 °C, atteinte le [Note 3],[15],[16].
Au , Kaysersberg Vignoble est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Kaysersberg Vignoble[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Colmar, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[22]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].
Les trois anciennes communes de Kaysersberg, Kientzheim et Sigolsheim ont été décorées, le , de la Croix de guerre 1939-1945[28].
Le , les conseils municipaux des communes de Kaysersberg, Kientzheim et Sigolsheim ont décidé le regroupement de leurs communes respectives sous le nom de « Kaysersberg Vignoble ».
Les trois anciennes communes sont devenues des communes déléguées et il y a un conseil municipal unique pour l'ensemble de la commune nouvelle[30],[31],[32].
Kientzheim a abrité le Lycée Seijo de 1986 à 2005[46]. Le Centre européen d’études japonaises (CEEJA, アルザス・欧州日本学研究所 Aruzasu Ōshū Nihongaku Kenkyūsho) occupe l'ancien lycée[47].
Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663 p. (ISBN2-7165-0250-1), Kaysersberg pp. 187 à 196; Kientzheim pp 197; Sigolsheim pp. 423-424
Charles-Laurent Salch, Nouveau Dictionnaire des Châteaux Forts d'Alsace, Ittlenheim, alsatia, Conception et réalisation Lettrimage, , 384 p. (ISBN2-7032-0193-1)
Kaysersberg, pp. 168 à 170 ; Kientzheim pp. 170-171. Dessins de relevés et d'illustration sont de Walter Herrmann, André Lerch, Christian Rémy. Images de synthèse de Fabien Postif et Photos de Dominique Martinez
Michel Hérold, Françoise Gatouillat, Les vitraux de Lorraine et d'Alsace, Corpus vitrearum, Inventaire général des monuments et des richesses artistiques de la France, Paris, CNRS Editions Inventaire général, , 330 p. (ISBN2-271-05154-1)
Recensement des vitraux anciens de la France, Volume V, Kaysersberg Église de l'invention de la Sainte-Croix, Chapelle Saint-Michel pages 288 à 289
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 191 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1958 au 01/04/2024.
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 11:01 TU à partir des 800 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/02/1957 au 01/04/2024.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Kaysersberg Vignoble comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑"Du lycée Seijo au Centre d’études japonaises." (Archive) L'Alsace. 19 mars 2013. Consulté le 2 janvier 2014. "L’ancien lycée Seijo, à Kientzheim, a accueilli des élèves japonais entre les années 1980 et 2006. On y trouve aujourd’hui le Centre européen d’études japonaises."