Khaled ben Abdel Rahmane al-Hussaïnane

Khaled ben Abdel Rahmane al-Hussaïnane
Alias
Cheikh Khaled al-Hussaïnane
Abou Zaïd al-Kuwaïti
Naissance vers 1965 ou 1966
Drapeau du Koweït Koweït
Décès
Nord-Waziristan Drapeau du Pakistan Pakistan
Nationalité Koweïtienne
Profession
imam

Khaled ben Abdel Rahmane al-Hussaïnane (vers 1965 - ), également connu sous les noms de Cheikh Khaled al-Hussaïnane et de Abou Zaïd al-Kuwaïti, est un chef islamiste originaire du Koweït et l'un des principaux idéologues de la nébuleuse terroriste Al-Qaïda au Pakistan. Certaines sources le présentaient comme le successeur d'Abu Yahya al-Libi et comme l'un des candidats potentiels à la succession d'Ayman al-Zawahiri, leader d'Al-Qaïda[1].

Il naît au Koweït, probablement vers 1965 ou 1966[2].

Ancien imam[3], il quitte son pays d'origine pour la région frontalière entre l'Afghanistan et le Pakistan et devient l'un des plus importants théologiens et porte-paroles de la nébuleuse terroriste Al-Qaïda. Réfugié dans les zones tribales au Nord-Waziristan, il apparaît dans de nombreuses vidéos à caractère propagandistes à partir d'août 2009. Il est également chargé de l'endoctrinement de militants[4].

Après le décès d'Abu Yahya al-Libi le dans l'attaque d'un drone américain, Abou Zaïd al-Kowaïti est présenté comme son successeur présumé[5], ce qui ferait de lui le nouveau no 2 d'Al-Qaïda, ce qui n'est pas prouvé. Certains spécialistes de la lutte contre le terrorisme le désignent comme un "chef de la seconde génération d'Al-Qaïda" qui aurait pu prétendre à remplacer Ayman al-Zawahiri à la tête de la direction centrale de la nébuleuse[6].

Abou Zaïd al-Koweïti est mort le dans une frappe de drone américain perpétrée près de Mir Ali au Nord-Waziristan. Son décès a été annoncé par des militants et confirmé par Islamabad[7],[8].

Bien qu'il ait été présenté comme l'un des probables héritiers d'Ayman al-Zawahiri, les services de renseignements pakistanais rapportent qu'un militant connu sous le nom d'Abdur Rehman al-Maghbiri serait le plus susceptible de prendre sa succession[6].

Références

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