Développeur | |
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Éditeur | |
Réalisateur |
Mathijs de Jonge Neil Alphonso (concepteur) |
Compositeur |
Début du projet | |
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Date de sortie |
Genre | |
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Mode de jeu | |
Plate-forme |
Langue | |
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Moteur |
« Killzone 2 Engine » avec Havok |
Version |
1.27 |
Évaluation | |
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Site web |
Killzone |
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Killzone 2 est un jeu vidéo développé par le studio néerlandais Guerrilla Games et édité par Sony Computer Entertainment, sorti en 2009 sur la console PlayStation 3. Il s'agit d'un jeu de tir à la première personne (FPS) qui fait partie de la série Killzone.
L'action se déroule deux ans après les évènements du premier épisode. Les troupes de l'ISA, l'armée terrienne, s'apprêtent à envahir la planète Helghan afin de capturer le leader Helghast, Scolar Visari. Le jeu est situé dans un monde de conquête de l'espace. Il fait maintenant partie de la gamme Platinum, vendu à 15 €.
Deux ans se sont écoulés depuis la tentative d'invasion de Vekta par l'Empire Helgaste et sa libération par le capitaine Jan Templar des Forces de Réactions Rapide, qui fut promu colonel et héros de guerre. L'ISA décide de mettre fin à la guerre et aux ambitions des Helgasts en lançant en 2359 l'invasion de la planète Helghan afin de capturer l'Autarque Scolar Visari pour le juger publiquement ; mission menée par nul autre que le colonel Jan Templar. Visari, s'attendant à l'invasion, décide de donner carte blanche au chef de sa garde personnelle et leader favori, le colonel Mael Radec, pour défendre Helghan à tout prix.
Fin stratège, Radec va mettre en place une défense extrêmement bien organisée. En effet, à l'arrivée de la première vague d'invasion des troupes de l'ISA, celles-ci se font littéralement massacrer. Cependant, contre toute attente, l'unité Alpha — dirigée par le capitaine Jason Narville et les sergents Sevchenko et Velasquez — réussit à se frayer un chemin à travers la planète…
Killzone 2 est un jeu d'action à la première personne classique dans son principe qui mise sur l'intensité des combats dans un univers futuriste ravagé. Il propose deux modes de jeu : le mode solo « Campagne » et le mode multijoueur en ligne « Zone de guerre ».
Dans le mode solo, le joueur incarne Sev, un membre de l'unité Alpha des forces spéciales de l'ISA, engagé dans l'invasion d'Helghan.
Le personnage porte une arme primaire, par défaut un fusil d'assaut, et une arme secondaire, un revolver. Il dispose également d'un couteau pour le combat rapproché, et d'un lot de grenades à main.
Le mode implémente le système de couverture « lean and peek » : le personnage peut s'accoler aux éléments du décor pour se protéger et se découvrir subrepticement afin de jeter un coup d'œil ou faire feu. Le personnage est amené à utiliser des mitrailleuses fixes, une tourelle anti-aériennes ainsi qu'un char d'assaut et un exosquelette motorisé. Le système de détection de mouvement Sixaxis de la manette est requis pour ajuster la visée lors de l'utilisation du fusil de précision, pour ouvrir des valves et activer des charges explosives.
Le mode propose quatre niveaux de difficulté : Recrue, Soldat, Vétéran, Elite.
Le mode multijoueur en ligne permet à 32 joueurs divisés en deux équipes (ISA contre Helghasts) de s'affronter avec un système de squad à quatre. Il est possible de former un clan pouvant lancer des défis à d'autres clans. Il propose un système de grade qui permet de débloquer des classes de personnage et des armes au fur et à mesure de la progression.
Le joueur dispose de sept classes de personnage ayant chacune des facultés spécifiques. Une faculté principale propre à la classe et une faculté secondaire qui peut être combinée aux autres classes. Cette faculté secondaire n'est débloquée qu'après avoir obtenu un objectif précis avec la faculté principale et la possibilité de la combiner n'est débloquée qu'après avoir obtenu un objectif précis avec la faculté secondaire.
Le mode multijoueur dispose de huit cartes au lancement du jeu (d'autres seront proposées par la suite en téléchargement) où se déroule des sessions de jeu paramétrables et dynamiques pouvant proposer jusqu'à 5 types de missions différentes sans interruption.
À la fin de la session, l'équipe qui a gagné le plus de manches gagne la partie et chaque joueur voit son score majoré par un coefficient de 1,5. De plus, le joueur obtient des rubans quand il réussit certains objectifs durant la session (tirs en pleine tête, survivre à une manche d'assassinat…). Quand il obtient 8 rubans identiques, il obtient la médaille correspondante débloquant un bonus (multiplicateur de point spécifique, faculté secondaire, arme...).
Le jeu dispose au départ de 8 cartes, toutes reprises de la campagne solo :
Il y a sur le PSN des contenus téléchargeables disponibles, avec chacun 2 cartes :
Killzone 2 est dévoilé en 2005 lors de l'Electronic Entertainment Expo (E3), conjointement à la PlayStation 3, avec une bande annonce restée dans les mémoires[réf. nécessaire], à la fois pour ses qualités visuelles impressionnantes et la controverse qui s'ensuivit, les développeurs ayant laissé planer un doute quant à la nature de la vidéo, en réalité pré-calculée (un target render). La seconde apparition du jeu eut lieu deux ans plus tard lors de l'E3 2007, au travers une démonstration en temps réel. Les journalistes purent alors tester le jeu pour la première fois le à Londres, lors du PlayStation Day.
Le budget de développement de Killzone 2 est estimé entre 25 et 35 millions d'euros[4],[5].
Une anecdote est que, pour finir le jeu à temps, le studio a dû utiliser un générateur diesel car la ville d'Amsterdam ne produisait pas assez d'électricité[6].
C'est Joris De Man qui s'est chargé de la bande son du jeu et l'a enregistrée à Abbey Road[7].
Média | Note |
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Consoles + (FR) | 17/20 |
Famitsu (JP) | 32/40 |
Joypad (FR) | 17/20 |
Média | Note |
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Eurogamer (UK) | 9/10 |
Gamekult (FR) | 8/10[8] |
IGN (US) | 9.2/10[9] |
Jeuxvideo.com (FR) | 17/20[10] |
Média | Note |
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Metacritic | 91 %[11] |
Les premières critiques reprochent à Sony la communication autour du jeu, la conférence à l'E3 2005 montrait une cinématique immersive, présentée comme une phase de gameplay en temps réel, alors que c'était uniquement des phases dites « précalculées ». Le trailer surpasse largement les limites techniques de la console, les présentations plus avancées montrent une qualité dégradée dit « downgrades »[12],[13]. Il semblerait d'ailleurs que cette vidéo était seulement destinée à un usage interne[14],[15].
La plupart des journalistes ont encensé les graphismes, mais reproché le manque d'originalité dans le scénario et dans l'atmosphère (armes, modes de jeu…). La principale critique vient du fait qu'il n'y a pas de multijoueur en écran splitté (ou offline) donc pas de coop ni de deathmatch sur la même console. Ensuite, les tirs secondaires qui étaient présents sur le premier ont disparu. Il est considéré comme l'un des jeux les plus joués sur le PSN à ce jour[Quand ?].
Le site Eurogamer considère Killzone 2 comme un accomplissement technique majeur, un des jeux les "plus frappants visuellement de toute sa génération" : le site estime que, dix ans après sa sortie, Killzone 2 est "toujours magnifique" et continue de "surpasser de la tête et des épaules la majorité des jeux PlayStation 3" en termes "d'ambition technique" et de "vision artistique"[16].