Kim Geun-tae

Kim Geun-tae
Kim Geun-tae en 2008.
Fonctions
Minister of Health and Welfare
-
Rhyu Si-min (en)
Député
17th Legislative Assembly (d)
Dobong A (en)
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 64 ans)
SéoulVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
김근태Voir et modifier les données sur Wikidata
Romanisation révisée
Gim Geun-taeVoir et modifier les données sur Wikidata
McCune-Reischauer
Kim Kŭnt'aeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université nationale de Séoul
Kyunggi High School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Conjoint
Autres informations
Partis politiques
Distinction

Kim Geun Tae (hangeul 김근태, hanja 金槿泰) est un homme politique sud-coréen, né le à Bucheon et mort le à Séoul. Il a été ministre de la Santé et des Affaires sociales du au

Le militant pour la démocratie

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Étudiant en sciences économiques à l'université nationale de Séoul, il a présidé la Fédération de la jeunesse démocratique, opposée au régime militaire. Ses activités politiques l'ont conduit à être torturé et emprisonné en 1985. Il a décrit la torture policière dans un ouvrage à grand succès en Corée du Sud, « Namyungdong ».

Lui et sa femme, Chae Keun, ont reçu le prix Robert F. Kennedy des droits de l'homme en 1987.

Après avoir reçu le soutien de parlementaires américains pendant son emprisonnement, il a été un des dirigeants de la « Chunminryun » (Alliance nationale démocratique de Corée), qui a milité pour la démocratisation de la Corée du Sud.

La carrière politique

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Élu pour la première fois député en 1996, ancien ministre de la santé et des affaires sociales, il a dirigé le parti uri, parti majoritaire qui soutenait le président Roh Moo-hyun, contre lequel il avait été candidat malheureux à l'investiture du Parti démocratique du millénaire en vue de l'élection présidentielle de 2002.

En , il a franchi le 38e parallèle pour se rendre dans la zone industrielle de Kaesong située en Corée du Nord. Ce déplacement, au cours duquel il a fraternisé avec ses compatriotes nord-coréens, a été critiqué par l'opposition conservatrice du Grand parti national[1].

Notes et références

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  1. Nicolas Vescovacci, « Revue de presse Asie du 23/10/2006 », sur www1.rfi.fr, (consulté le ).