Kleinfontein | |||
Administration | |||
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Pays | Afrique du Sud | ||
Province | Transvaal (1910-1994) Gauteng (depuis 1994) |
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Municipalité | Tshwane | ||
Démographie | |||
Population | 650 hab. (2011) | ||
Densité | 76 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 26° 11′ 09,55″ sud, 28° 19′ 48,32″ est | ||
Superficie | 860 ha = 8,6 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Afrique du Sud
Géolocalisation sur la carte : Afrique du Sud
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Kleinfontein (soit Petite-Fontaine en afrikaans) est une enclave afrikaner, située à 20 minutes de Pretoria en Afrique du Sud. Localisée au sein de la municipalité de Tshwane, cette gated community de 800 hectares, organisée en coopérative, a été fondée en 1994 par des Afrikaners, déclarant vouloir préserver leur culture. Elle reprend les principes de la ville d'Orania située dans la province du Cap-du-Nord.
Kleinfontein est située approximativement à mi-chemin entre Pretoria et Bronkhorstspruit dans le secteur de Donkerhoek. Elle se trouve juste au sud de la N4 et à l'ouest de la R515, à quelques kilomètres au sud de Rayton[1].
Elle a été fondée à l'emplacement où s'est déroulée la bataille de Diamond Hill contre les troupes britanniques durant la seconde guerre des Boers[2].
Jan Groenewald est le président du directoire de la coopérative de Kleinfontein[2]. Elle relève cependant politiquement et administrativement de la municipalité de Tshwane.
Pour pouvoir s'installer à Kleinfontein, il faut être protestant, de langue afrikaans et culturellement associé à l’histoire des Voortrekkers[2].
L’insécurité chronique en Afrique du Sud et les politiques de discrimination positive ont contribué au développement de Kleinfontein, qui compte environ un millier d'habitants, essentiellement afrikaners[2].
Au contraire d'Orania, Kleinfontein est une résidence fermée. Son accès s'effectue via un poste de contrôle sécurisé[2].
Kleinfontein est critiquée pour refuser d'admettre les populations non afrikaners et de couleur au sein de la communauté[3]. Le gouvernement l'a accusé de rétablir l'apartheid[4].
Les résidents invoquent pour leur part la défense de leur identité culturelle et l'insécurité[2],[5].