Krishnā Riboud naît à Calcutta. Son père est un médecin français hospitalier exerçant à Dacca[3]. Par sa mère, elle est l'arrière-petite-nièce du poète indien Rabindranath Tagore[4]. Elle est élevée en Inde, puis fait ses études au Wellesley College, dans le Massachusetts.
Elle est l'épouse de Jean Riboud. Ils font ensemble, don de nombreux objets d'art et de bijoux indiens au Musée Guimet, musée des arts asiatiques[6]. Leur fils, Christophe Riboud, est un industriel.
Son beau-frère, le photographe Marc Riboud, écrit dans une lettre : « On a eu raison de dire qu'elle était une scientifique. J'ajouterai peut-être que tous ses choix dans chacune de ses passions — les textiles, les objets, les livres, la peinture et bien sûr le jardin — étaient dictés par le culte de la beauté, sa vraie religion. »[5].
(en) Krishna Riboud et E. Loubo-Lesnitchenko, « A comparative study of two similar Han documents : polychrome figured silks from Lou-Lan and Ilmovaja Padj : regarding the inscriptions on L. C. 03 & I. P. », Bulletin de liaison du Centre international d'étude des textiles anciens, Lyon, S.N., no 28,
Krishna Riboud, « Les Soieries Han : I. Aspects nouveaux dans l'étude des soieries de l'Asie centrale », Arts asiatiques, Paris, (BNF39435027)
Louis Hambis, Krishnā Riboud, Gabriel Vial, Madeleine Hallade, Mission Paul Pelliot. 13, Tissus de Touen-houang conservés au Musée Guimet et à la Bibliothèque nationale, Paris, A. Maisonneuve : Centre de recherche sur l'Asie centrale et la Haute Asie : Impr. Nationale, (OCLC406763222, BNF35115032)
Krishna Riboud et E. Loubo-Lesnitchenko, « Nouvelles découvertes soviétiques à Oglakty et leur analogie avec les soies façonnées polychromes de Leou-Lan, dynastie Han », Arts asiatiques, (BNF39435026)
Louis Hambis, Monique Maillard, Krishnā Riboud, Simone Gaulier, Robert Jera-Bezard et Laure Feugère, L'Asie Centrale, histoire et civilisation, Paris, Imprimerie Nationale, , 271 p..
Hubert Durt, Krishna Riboud et Lai Tung-hung, « A propos de "stûpa miniatures" votifs du Ve siècle découverts à Tourfan et au Gansu », Arts asiatiques, Paris, (BNF39396299)
Krishnā Riboud, « Les textiles trouvés à Changsha », dans Chine antique : Voyage de l'âme : trésors archéologiques de la province du Hunan, XIIIe siècle avant J.C.-IIe siècle après J.C, [organisée par le] Centre culturel Abbaye de Daoulas [et par le] Musée provincial du Hunan (Changsha), Abbaye de Doualas, (ISBN2-9501437-8-4), p. 116-125.