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Kyōko Mizuki (水木 杏子, Mizuki Kyōko ) est un des pseudonymes de Keiko Nagita (名木田 恵子, Nagita Keiko ), née le à Tokyo). Mizuki est un écrivain japonais, elle est surtout connue comme étant l’auteur du manga et anime Candy Candy.
Kyōko Mizuki remporta le prix du manga Kōdansha pour le meilleur manga shōjo pour Candy Candy en 1977 avec Yumiko Igarashi.
Keiko Nagita remporta aussi le Prix de l’Association d’Écrivains Juvéniles du Japon pour Rainette, kin iro no ringo (Rainette, les pommes dorées) en 2007. Son conte Akai mi hajiketa fut publié dans le manuel scolaire de la classe de sixième de l’École Primaire japonaise (Mitsumura Tosho Shuppan). Sa série de livres illustrés Shampoo ōji (illustrations de Makoto Kubota) fut adaptée en série animée de télévision en .
Son père meurt lorsqu’elle a 12 ans. C’est alors qu’elle crée la famille imaginaire des André (Andrew) pour se soulager de la solitude et écrit ses histoires sur un cahier : « Je sens que la famille André a gentiment pris soin de moi. Les André sont l’origine mon récit ».
Mizuki passe quelques années comme actrice dans la troupe de théâtre Shiki pendant son adolescence ; quelques-unes de ses œuvres reflètent cette expérience.
Au lycée, en classe de première (onzième année de scolarité), elle remporte le prix pour un concours de contes dans le magazine pour jeunes filles Jogakusei no tomo (Shōgakukan). Après avoir vendu son conte Yomigaeri, soshite natsu wa au magazine à l’âge de 19 ans, elle décide de se consacrer au métier d’écrivain.
À l’époque elle contribue souvent avec des poèmes au magazine Kōkō bungei, le fameux poète Katsumi Sugawara apprécie son talent et elle rejoint son club de poésie. À l’âge de 20 ans, elle publie en édition privée une collection de poèmes Kaeru.
Cinq ans après, son œuvre poétique Omoide wa utawanai est publiée par Sanrio[1]. Elle écrit des contes et des histoires romantiques pour les revues de jeunes filles et Kōdansha l’embauche pour écrire ses histoires pour le magazine de manga shojo Shōjo Friend.
Dans les années 1970, elle écrit beaucoup d’histoires pour manga sous les pseudonymes d’Ayako Kazu, Akane Kouda, Kyoko Mizuki et Keiko Nagita.
En 1975, elle écrit l’histoire de la petite fille aux taches de rousseur Candy Candy pour le magazine mensuel Nakayoshi : « J’ai perdu ma mère à l’âge de 21 ans, j’étais alors seule au monde. Écrire cette histoire a soulagé ma douleur ». Le manga est adapté en dessin animé diffusé à la télévision en 1976 par Tōei animation. Depuis, Candy Candy l’a transformée en l’un des plus grands écrivains à succès.
Avant d’écrire l’histoire de Candy, Muziki décide dès le début : « Qui est sa mère n’est pas le thème. Qui que soient vos parents, vous devez accepter votre destin et tenir debout. Je voulais éclaircir cela. J’ai commencé à écrire l’histoire de Candy deux après la mort de ma mère. Mon père est mort alors que j’avais 12 ans, je vivais dans la solitude car je suis fille unique. En faisant une rétrospective, je me rends compte qu’écrire l’histoire de Candy m'a permis de soigner mes peines. » (source : Interviews avec Auteurs de Manga par Itou Ayako Doubun Shoin inc.)
Le dernier épisode de Candy est écrit au Domaine de Beauvois, un château-hôtel en France : « Je voulais dire adieu à Candice dans un beau lieu. Si possible, j’aurais aimé aller au Royaume-Uni. Lorsque je suis entrée dans le salon, les larmes jaillirent de mes yeux, car il y avait un tableau de la chasse au renard accroché au mur. La chasse au renard a pris la vie d’Anthony. Quand je me souviens de Candice, les jours d’automne dans ce bel hôtel me viennent à l’esprit. L’hôtel ressemblait à la villa de la famille André. »[2]
Depuis 1980, elle écrit principalement des contes juvéniles et des histoires romantiques pour jeunes filles sous le nom de Keiko Nagita. La série Fūko to yūrei (Fuku et le Fantôme) est particulièrement populaire. La musique pour la série est composée par Tōru Okada (岡田 徹, Okada Tōru , né le 23 avril 1949, à Tokyo) qui est membre du fameux groupe de rock japonais Moonriders, l’album est édité en 1995.
En 2001, elle reprend l’édition de la dernière partie de Fūko to yūrei (Fuku et le Fantôme).
En 2007, elle remporte le Prix de l’Association écrivains Juvéniles du Japon pour Rainette, kin iro no ringo, une histoire romantique entre une fille japonaise et un garçon de la Biélorussie qui a été exposée à la radiation de la Centrale Nucléaire de Tchernobyl. En , elle a écrit un argument pour manga shojo, après une pause de dix-huit ans. Le manga Loreley est dessiné par Kaya Tachibana[3].
Mizuki est mariée et elle a une fille ; chaque été, sa famille passe ses vacances dans sa maison de campagne à l’Île-du-Prince-Édouard. Terry Kamikawa, une étudiante de Anne... la maison aux pignons verts (Anne of Green Gables) et directrice du Blue Winds Tea Room, situé à l’Île-du-Prince-Édouard, est sa meilleure amie.
Mizuki possède une collection d’objets en forme de cœur, une partie de cette collection est exposée sur le site d’Aoitori Bunko.
Sous le nom de Keiko Nagita :
Sous le nom de Keiko Nagita :
Sous le nom de Keiko Nagita :
Sous le nom de Keiko Nagita :
Sous le nom de Keiko Nagita :
En effet, en 1990 Mizuki fut bouleversée lorsqu’elle découvrit que l’illustratrice de manga Yumiko Igarashi avait illégalement profité de la commercialisation de Candy Candy. Igarashi avait vendu plusieurs articles, basés dans ses illustrations, sans le consentement de Mizuki. En plus, Igarashi avait vendu à ses fans des photocopies de Candy de très mauvaise qualité, comme s’il s’agissait d’impressions d’art d’excellente qualité pour le prix de 140 000 yens.
Quand Mizuki s’est aperçue de sa malhonnêteté, elle a pris des mesures légales contre Igarashi et ses complices. Alors, Igarashi a prêté un faux témoignage pour échapper à la punition, déclarant : « Je dessine Candy Candy basée dans l’histoire que j’ai écrite toute seule, l’histoire de Mizuki n’est pas l’originale. » Cependant, Kodansha a présenté des témoins qui ont garanti que le manga de Candy Candy a été basé dans la nouvelle non publiée de Mizuki.Le , la Cour Suprême du Japon confirma les décisions prises par deux tribunaux régionaux décrétant que la mangaka Igarashi ne pourrait plus vendre de marchandises basées sur Candy Candy sans le consentement préalable de l’auteur.
En 2007, Igarashi a essayé de commercialiser un nouveau personnage, Lady Lady, qui ressemble énormément à Candy, sous forme de divers produits à Taïwan.
En 2008, une fan japonaise a publié la pétition Rebirth of Candy Candy[4], dont l’objectif est de faire revenir le manga/anime Candy Candy.
Actuellement, l'auteur Kyoko Mizuki peut légalement continuer à écrire sur Candy Candy, tandis que la mangaka Yumiko Igarashi n'est pas autorisée à commercialiser les dessins et produits dérivés de Candy[5].