Kynurénine | |
Énantiomère R (D) de la kynurénine (à gauche) et S-kynurénine (L) (à droite) | |
Identification | |
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Nom UICPA | acide 2-amino-4-(2-aminophényl)- 4-oxo-butanoique |
No CAS | (L) ou S (D) ou R |
(racémique)
PubChem | 846 |
SMILES | |
InChI | |
Propriétés chimiques | |
Formule | C10H12N2O3 [Isomères] |
Masse molaire[1] | 208,213 9 ± 0,010 1 g/mol C 57,68 %, H 5,81 %, N 13,45 %, O 23,05 %, |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
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La L-kynurénine (énantiomère S) est un métabolite de l'acide aminé tryptophane utilisé dans la synthèse de la niacine.
La kynurénine est synthétisée par l'enzyme tryptophane dioxygénase qui se retrouve surtout mais pas uniquement dans le foie et l'indole-amine 2,3-dioxygénase qui est produite dans de nombreux tissus à la suite d'une activation du système immunitaire[2].
La kynuréninase catabolise la conversion de la L-kynurénine en l'acide anthranilique tandis que la transaminase de kynurénine-oxoglutarate catabolise sa conversion en l'acide kynurénique et la kynurénine 3-hydroxylase en 3-hydroxykynurénine.
La kynurénine et ses métabolites sont impliqués dans de nombreuses fonctions :
Des perturbations ont été retrouvées dans de nombreuses pathologies[5] :
Les perturbations des voies de synthèse de la kynurénine peuvent être causées par des polymorphismes génétiques, des cytokines ou les deux[16],[17]. La déficience en kynurénine 3-monooxygénase entraîne une accumulation de kynurénine et un shift vers la voie de synthèse du tryptophane vers la formation d'acide kynurénique et d'acide anthranilique[18].