Située dans le Segréen à 7 km de Segré, l'une des sous-préfectures du Maine-et-Loire, et à 13 km de Craon, en Mayenne, l'Hôtellerie-de-Flée est également situé à mi-chemin entre Angers et Laval.
La commune se situe sur l'unité paysagère du Plateau du Segréen[2].
Autrefois appelée Hospitale de Fleio (1419), puis Hospicium de Flée (1550), c'est vers 1611 (date du premier registre paroissial) que le village trouve son nom actuel L'Hôtellerie-de-Flée[3].
Le terme hôtellerie a en toponymie une signification proche de « hôpital ».
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 514 habitants, en évolution de +6,86 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (15,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %).
Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,4 % contre 48,7 % au niveau national et 48,9 % au niveau départemental).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :
50,4 % d’hommes (0 à 14 ans = 28,2 %, 15 à 29 ans = 21,6 %, 30 à 44 ans = 21,6 %, 45 à 59 ans = 16,6 %, plus de 60 ans = 12 %) ;
49,6 % de femmes (0 à 14 ans = 24,5 %, 15 à 29 ans = 19,4 %, 30 à 44 ans = 24,1 %, 45 à 59 ans = 13,9 %, plus de 60 ans = 18,1 %).
Pyramide des âges à L'Hôtellerie-de-Flée en 2008 en pourcentage[13]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ans ou +
0,8
3,7
75 à 89 ans
6,8
8,3
60 à 74 ans
10,5
16,6
45 à 59 ans
13,9
21,6
30 à 44 ans
24,1
21,6
15 à 29 ans
19,4
28,2
0 à 14 ans
24,5
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[14].
Sur 48 établissements présents sur la commune à fin 2010, 46 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 6 % du secteur de l'industrie, 4 % du secteur de la construction, 35 % de celui du commerce et des services et 8 % du secteur de l'administration et de la santé[15].
Vestiges de la motte de Flée[18], centre d'un château fort sur motte. Le château aurait été détruit en 1373. En 1707, le lieu seigneurial de Flée avec sa chapelle et « l'ancienne motte du château sous laquelle il y a une cave voûtée » est mentionné dans une expertise des biens de la seigneurie de Mortiercrolle[19].
Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF34649310, lire en ligne)
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑ a et b« Arrêté no DRCL-BCL-2016-126 en date du 28 septembre 2016 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 67, (lire en ligne [PDF]).
↑Département de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe, 2003, p. 158 — Données consultables sur WikiAnjou.
↑Les secrets des noms de communes & Lieux-dits du Maine-et-Loire par Pierre-Louis Augereau (éditions Cheminement).
↑Sébastien Noël et Luc Stevens, Souterrains et mottes castrales : Émergence et liens entre deux architectures de la France médiévale, Paris, Éditions L'Harmattan, , 422 p. (ISBN978-2-343-07867-0), p. 350.