Titre québécois | Le Dernier Coup de Monsieur Bob |
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Titre original | The Good Thief |
Réalisation | Neil Jordan |
Scénario | Neil Jordan |
Musique | Elliot Goldenthal |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Alliance Atlantis Communications Double Down Productions Metropolitan Films TNVO |
Pays de production |
France Royaume-Uni Irlande Canada États-Unis |
Genre | drame policier |
Durée | 109 minutes |
Sortie | 2002 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
L'Homme de la Riviera ou Le Dernier Coup de Monsieur Bob au Québec (The Good Thief) est un film multinational réalisé par Neil Jordan et sorti en 2002. Il s'agit d'un remake du film français Bob le flambeur (1956) de Jean-Pierre Melville.
Il est présenté au festival international du film de Toronto 2002. Le film reçoit des critiques presse globalement positives, mais le film est un échec commercial.
Bob Montagnet n'a plus la « baraka ». Pour cet ancien voleur amateur d'art, la vie n'est plus qu'une succession de nuits enfumées autour de tables de jeu miteuses. Lorsqu'il perd ce qui lui reste d'argent aux courses, Bob touche le fond. Son vieil ami et complice, Raoul, lui propose alors de monter un casse. Dans un ultime sursaut de vie, Bob imagine un coup fabuleux, un vol d'exception qui ne repose pas seulement sur un, mais deux cambriolages. Avec Roger, le flic qui ne le lâche pas, il constitue une équipe de choc pour préparer son plus grand tour de passe-passe.
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Le scénario est basé sur celui du film français Bob le flambeur (1956) de Jean-Pierre Melville. Neil Jordan déclare « Le personnage de Bob dans L'Homme de la Riviera est librement inspiré du film de Jean-Pierre Melville, mais l'histoire a été développée pour être vraiment ancrée dans l'époque actuelle. » Le cinéaste irlandais révèle s'être également inspiré de deux articles de presse. L'un, paru dans Vanity Fair, était consacré au casino Bellagio Las Vegas où sont accrochés de nombreuses toiles de Pablo Picasso. Le second revenait sur des grands groupes industriels japonais qui préféraient afficher des faux plutôt que les véritables tableaux de maître dont ils sont propriétaires[5].
Le tournage a lieu dans les Alpes-Maritimes, notamment à Nice (Villa Beau Site, Studios Riviera, Hôtel Régina, ...), ainsi qu'au Bar-sur-Loup). Les prises de vues ont également lieu à Monaco et à Vintimille en Italie[6]
Sortie | 2002 |
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Durée | 59:10 |
Genre | musique de film, world music, musique africaine, rock alternatif |
Producteur | Matthias Gohl, Elliot Goldenthal |
Label | Island Records |
La musique originale du film est composée par Elliot Goldenthal, pour sa 5e collaboration avec Neil Jordan.
Le film reçoit des critiques plutôt positives dans la presse. Sur l’agrégateur de critiques Rotten Tomatoes, il obtient 77% d'avis favorables pour 146 critiques et une note moyenne de 6,9⁄10. Le consensus suivant résume les critiques compilées par le site : « Fort de la solide performance de Nolte, The Good Thief déborde de style séduisant[8] ». Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 68⁄100 pour 37 critiques[9].
Sur le site AlloCiné, qui recense 11 critiques de presse, le film obtient la note moyenne de 2,9⁄5 [10].
Pays ou région | Box-office | Date d'arrêt du box-office | Nombre de semaines |
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États-Unis, Canada | 3 517 797 $[1] | [11] | 16[11] |
France | 44 841 entrées[12] | - | -
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Total mondial | 5 756 945 $[1] |