Titre original | The Enforcer |
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Réalisation | James Fargo |
Scénario |
Stirling Silliphant Dean Riesner |
Musique | Jerry Fielding |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
The Malpaso Company Warner Bros. |
Pays de production | États-Unis |
Genre | policier |
Durée | 93 minutes |
Sortie | 1976 |
Série L'Inspecteur Harry
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
L’inspecteur ne renonce jamais (The Enforcer) est un film américain réalisé par James Fargo et sorti en 1976. Il s'agit du troisième film de la série L’Inspecteur Harry.
Quelques années après avoir vaincu l'escadron de la mort[1], Harry Callahan enquête sur un groupe terroriste appelé la « Force de Frappe du Peuple » (People's Revolutionary Strike Force en VO), dont le chef Bobby Maxwell est vétéran du Vietnam et rayé de l'armée à cause de sa schizophrénie. Cette organisation extrémiste réclame deux millions de dollars à la ville de San Francisco.
Irrité par la violence qu'utilise Harry ainsi que par les dégâts qu'il a faits lors d'une prise d'otage au début du film, le capitaine McKay décide de le muter au service du personnel. Il fait partie du jury pour un examen d'embauche, où le maire a donné l'ordre d'accepter cinq hommes et trois femmes futurs inspecteurs. Harry agacé par cette idée fait tout pour décourager une des candidates, Kate Moore, à devenir inspecteur. Néanmoins, les ordres du maire passent dessus toute logique et Kate est embauchée d'office comme inspecteur bien qu'elle ait neuf ans d'expérience au service du personnel, sans avoir fait aucune arrestation dans sa carrière ni avoir été confrontée à des situations périlleuses.
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Le premier script, intitulé Moving Target, est écrit par deux jeunes étudiants en cinéma de San Francisco, Gail Morgan Hickman et S. W. Schurr. Fans des deux premiers films, ils s'inspirent du kidnapping de Patricia Hearst en 1974 par l'Armée de libération symbionaise pour écrire leur scénario. Ne connaissant personne dans le milieu cinématographique, ils décident de se rendre au restaurant de Clint Eastwood à Carmel-by-the-Sea, le Hog's Breath Inn. Ils le donnent à l'associé de Clint Eastwood qui, d'abord réticent, le donne à l'acteur. Ce dernier est séduit par l'idée globale, malgré quelques retouches à prévoir[2].
Clint Eastwood devait à l'origine réaliser lui-même le film. Mais en raison de son implication sur Josey Wales hors-la-loi, il passe la main à James Fargo, son assistant réalisateur sur ses deux précédents films[2].
Le tournage a lieu principalement à San Francisco, mais également à Fort Baker (en), Mill Valley et sur l'Île d'Alcatraz[4].
Sortie | [5] (CD) |
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Durée | 40:11 |
Genre | musique de film |
Critique |
Albums de Jerry Fielding
Bandes originales de L'Inspecteur Harry
La musique du film est composée par Jerry Fielding. C'est le seul film de la saga où la musique n'est pas composée par Lalo Schifrin.
Liste des titres | |||||||||
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No | Titre | Durée | |||||||
1. | Prologue / Main Title | 3:20 | |||||||
2. | Harry's World | 1:03 | |||||||
3. | Warehouse Heist | 5:20 | |||||||
4. | Code Blue | 1:16 | |||||||
5. | Rooftop Chase | 6:20 | |||||||
6. | Raid On Mustafa | 1:17 | |||||||
7. | Kidnap Zap | 3:46 | |||||||
8. | Tiffany's Number Eleven | 3:18 | |||||||
9. | The Shooting Nun | 1:15 | |||||||
10. | Alcatraz Encounter | 4:26 | |||||||
11. | Death On The Rock | 3:06 | |||||||
12. | Finale (Elegy For Inspector Moore) | 3:00 | |||||||
13. | Finale (Alternate) | 2:56 |
Face aux méthodes expéditives de Harry, le capitaine McKay, son supérieur, est un petit roquet incarnant la pesanteur bureaucratique. Cassant, imbu de lui-même, il s'attire des répliques cinglantes de Harry. La plus mémorable est délivrée en présence du maire :
McKay : Assez ! Votre attitude vous vaudra 60 jours de suspension !
Harry : Mettez-en 90 !
McKay : 180 et rendez-moi votre étoile !
Harry : Tenez, ça va vous faire un suppositoire à sept branches !
McKay : Qu'est-ce que vous osez dire ?
Harry : J'ai dit : « Collez-vous l'étoile dans le cul ! »
Dans la salle de billard lors d'une discussion musclée entre Harry et le capitaine McKay :
McKay : Là n'est pas la question, je vous le répète encore, vous êtes hors du coup !
Harry : Donc si je comprends, il suffit d'avoir des couilles, d'agrafer un otage, de prendre le fric et de filer sans se faire de mouron !
McKay : Je le répète, cette histoire ne vous regarde plus et si vous essayez de coller votre nez, votre carrière de flic est terminée. Alors, donnez-moi tous les éléments que vous avez pu recueillir, je veux des détails et que vous vidiez votre sac. Est-ce assez clair ?
Harry : Je peux faire une déclaration McKay: votre bouche est trop près de votre rondelle !
-Qu’est-ce que c’est ? -La salle des membres du chapitre du PBPI. « Pas de Blancs par ici. »
Un auteur accuse Clint Eastwood de plagiat pour le titre du film, The Enforcer. Clint Eastwood se défendit en précisant que le titre était un hommage au titre original du film La Femme à abattre avec Humphrey Bogart sorti en 1951[2].
Dans la VF, pour simplifier la prononciation, Harry ne se fait plus appeler Callahan, mais Callagan. Il reprendra sa prononciation d'origine dans les deux films suivants.
Il est fait mention de projets d'attentats sur la centrale nucléaire de Fessenheim, celle-ci est à la sortie du film en construction et le 1er réacteur sera mis en service en 1977.