La Belle Époque (film)

La Belle Époque
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Réalisation Nicolas Bedos
Scénario Nicolas Bedos
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films du kiosque
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Durée 110 minutes
Sortie 2019

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

La Belle Époque est un film français écrit et réalisé par Nicolas Bedos, sorti en 2019.

Il s'agit d'une comédie dramatique racontant l'histoire d'un sexagénaire qui souhaite revivre la semaine la plus marquante de sa vie, lorsqu'il rencontre quarante ans auparavant son grand amour. Cette mise en abyme au cœur des années 1970, est possible grâce à une start-up d'un nouveau genre, Les Voyageurs du temps, qui permet à ses clients la reconstitution historique de l'époque de leur choix.

Dépassant les 1 200 000 entrées au box-office français, La Belle Époque réunit Daniel Auteuil, Guillaume Canet, Doria Tillier, Fanny Ardant, Pierre Arditi, Denis Podalydès et Michaël Cohen dans les rôles principaux et reçoit une majorité de critiques positives à sa sortie.

Sélectionné « hors compétition » au festival de Cannes 2019, le film est nommé à onze reprises lors de la 45e cérémonie des César. Il y remporte trois statuettes ; meilleur scénario original (Nicolas Bedos), meilleure actrice dans un second rôle (Fanny Ardant) et meilleurs décors (Stéphane Rozenbaum).

Ancien dessinateur, Victor est aujourd'hui un sexagénaire désabusé. Son mariage avec Marianne bat de l'aile et il est désintéressé et dépassé par ce monde moderne trop technologique. Pour lui remonter le moral, son fils Maxime lui paie une soirée organisée par la société de son ami Antoine Les Voyageurs du temps. Cette société propose à ses clients de revivre l'époque de leur choix, en mélangeant artifices théâtraux et reconstitution historique. Certains clients, fortunés, choisissent ainsi de passer une soirée avec William Faulkner, Adolf Hitler ou avec des aristocrates au XVIIe siècle. D'abord réticent, Victor accepte quand Marianne le met à la porte. Il opte alors pour replonger dans la semaine la plus marquante de sa vie, celle où il rencontra le grand amour, quarante ans auparavant, le , dans le café La Belle Époque à Lyon. Dans cette « mise en scène », Marianne est incarnée par Margot, une comédienne qui vit une relation compliquée et tumultueuse avec Antoine. Ce dernier, ancien scénariste, est très pointilleux et ne supporte aucune approximation de la part de ses collaborateurs. Peu à peu, Victor va se prêter au jeu, jusqu'à se perdre dans ces souvenirs « reconstitués ».

Fiche technique

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Distribution

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Nicolas Bedos, réalisateur et scénariste.

Genèse et développement

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Pour l'écriture du scénario, Nicolas Bedos déclare avoir « plusieurs idées en tête. Pour créer, je gamberge beaucoup et partage cela avec Doria qui est dans l'intimité de la gestation d'un film car avec elle, je n'ai pas d’orgueil. J'ai une méthode originale, je n'écris pas, je dicte à un assistant le film. Cela donne un premier jet et après je pars seul pour structurer les dialogues et le scénario »[1].

Contrairement à son précédent film Monsieur et Madame Adelman où il jouait l'un des acteurs principaux, Nicolas Bedos a décidé de ne pas avoir de rôle dans ce film, craignant de voir son deuxième long métrage souffrir de l'image compliquée, voire clivante, qui est la sienne. Il déclare : « On m'accuse souvent d'autocentrisme. Je sais que certaines personnes n'iront pas voir un film dont je suis la tête d'affiche pour des raisons que parfois je comprends et qui parfois m'échappent. Même si Monsieur et Madame Adelman m'a permis de vérifier qu'il y en a d'autres qui apprécient ma façon de faire rire, à la fois féroce et sentimentale... »[2].

Après avoir vu son premier film, Guillaume Canet s'est dit « bluffé par sa maîtrise aussi bien scénaristique que visuelle, et je lui ai fait savoir que s'il avait un rôle pour moi dans le suivant, j'étais preneur » en ajoutant « ce qui me plaît dans La Belle Époque, c'est la mise en abyme de l'hystérisation technologique qui nous gagne et le fantasme d'un retour à une certaine nostalgie »[2]. Au sujet du scénario, il déclare aimer « la façon dont il aborde deux histoires d'amour à des époques différentes : l'une pleine de fougue, l'autre au point mort. Et je trouvais cela très beau qu'une personne ait l'envie de revivre son coup de foudre »[3].

Le budget du film est estimé à 10 millions d'euros[4]. Il a reçu 460 000 euros de la part du conseil régional d'Île-de-France[5],[6].

Le tournage a lieu du au [7] en Île-de-France, notamment à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine)[8], dans le quartier de La Défense et à Paris[9].

Les scènes d'intérieurs ont été réalisées dans les studios cinématographiques de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis)[4].

La bande originale du film (label Milan Records), comporte vingt-et-une chansons[10]. Neuf titres sont composés par Anne-Sophie Versnaeyen, dont quatre en duo avec Nicolas Bedos[11].

NoTitreAuteurInterprètesDurée
1.Violin Sonata No. 4 in C Minor, BWV 1017Jean-Sébastien BachGiuliano Carmignola et Andrea Marcon 4:36
2.Soirée HemingwayAnne-Sophie Versnaeyen1:24
3.Margot ThéâtreAnne-Sophie Versnaeyen1.44
4.La RondeAnne-Sophie Versnaeyen et Nicolas Bedos1:33
5.À la porteAnne-Sophie Versnaeyen et Nicolas Bedos0:58
6.Bienvenue dans nos décorsAnne-Sophie Versnaeyen2:28
7.Chambre MargotAnne-Sophie Versnaeyen2:30
8.The Man I LoveGeorge Gershwin et Ira GershwinBillie Holiday3:06
9.Honey (en)Bobby RussellBobby Goldsboro3:55
10.Por una CabezaCarlos Gardel et Alfredo Le PeraQuintango2:30
11.Dessiner MargotAnne-Sophie Versnaeyen et Nicolas Bedos1:10
12.Rescue Me (en)Raynard Miner, Carl Smith et Fontella BassFontella Bass2:53
13.Me and Bobby McGeeKris Kristofferson et Fred Foster (en)Doria Tillier3:02
14.Yes Sir, I Can BoogieFrank Dostal (en) et Rolf Soja (de)Baccara4:33
15.Lost In Your ArmsFranck Hedin, Nathalie Loriot et Vincent TurbéFrançois Valade3:02
16.Baby Come Back (en)Peter Beckett (en) et J.C. Crowley (en)Player3:28
17.Crying TreeBenedic Lamdin et Riaan VoslooBenedic Lamdin et Riaan Vosloo2:34
18.J'ai dix ansAlain Souchon et Laurent VoulzyAlain Souchon3:04
19.And I Will FollowAfter All (d) Voir avec ReasonatorAfter All (d) Voir avec Reasonator4:50
20.Ballade de MarianneAnne-Sophie Versnaeyen2:47
21.Générique de FinAnne-Sophie Versnaeyen et Nicolas Bedos4:13
1:00:27

Sélection cannoise

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Le film est sélectionné hors compétition au festival de Cannes où il est projeté le , avant sa sortie nationale le en France et en Belgique. À sa projection, le film reçoit selon Télé Star un « accueil magnifique et amplement mérité » avec une « longue et chaleureuse ovation » d'une durée de min 22 s[12],[13].

Accueil critique

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Critiques francophones

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Parmi les critiques positives, le journal Le Figaro déclare sous les plumes de Nathalie Simon et de Benjamin Puech, qu'on « rit beaucoup, mais les larmes ne sont pas loin », ajoutant qu'avec « cette comédie romantique, [Nicolas Bedos] revient à ses sujets de prédilection, le temps qui passe, l'usure du couple et avant tout, l'amour »[14],[15]. Charlotte Marsala pour la chaîne de télévision CNews, parle d'un film « caustique et drôle, empreint de nostalgie, qui offre à Fanny Ardant et Daniel Auteuil l'un de leurs plus beaux rôles », avec des « récits [qui] s'entremêlent dans une mécanique parfaitement maîtrisée, et les répliques percutantes suscitent parfois l'hilarité dans la salle »[16]. Thierry Chèze du magazine Première, décrit une « œuvre romanesque en diable, à la fois éminemment personnelle et éminemment universelle [qui] avait toute sa place sur la Croisette. D'abord pour les qualités de conteur de Bedos », ainsi qu'un film qui « parle de nostalgie avec une émotion permanente à fleur de peau mais sans l'once d'un sentimentalisme pleurnichard. D'abord parce que l'écriture de Bedos est comme ça »[17]. Sur le site de France Télévisions, Jean-François Lixon décrit une « comédie douce amère sur la persistance et la confusion des sentiments dans une ambiance très Woody Allen »[18]. Paris Match sous la plume de Fabrice Leclerc, voit une « comédie romantique et satire du couple en manque d'amour où cet homme va pouvoir revivre la semaine des années 1970 quand il a fait connaissance de l'amour de sa vie », ajoutant « Bedos lance son film sur les chapeaux de roues, écrit au cordeau avec un talent affiché de la punchline qu’on lui connait »[19]. Constance Dovergne de Vanity Fair, fait état que le « Grand Théâtre Lumière s'étrangle de rire au rythme des portes ouvertes qu'enfonce La Belle Époque » et que le film est une « overdose de nostalgie »[20]. Christophe Carrière de L'Express affirme que « 2 300 personnes qui applaudissent à tout rompre pendant min 22 s, c'est interminable », ajoutant que « Bedos pousse le curseur et monte d'un cran sa soif de mise en scène et de romanesque. Force est de constater que le gars est plus que doué : il est brillant »[13]. Jean-Michel Comte dans France-Soir, déclare que La Belle Époque « oscille constamment entre mélancolie et ton sarcastique, est une comédie romantique drôle et touchante qui rend aussi hommage aux acteurs, au cinéma, au mélange réalité-fiction, au film dans le film »[21]. Selon Jean-Claude Raspiengeas pour La Croix, le réalisateur et scénariste « signe une merveille de comédie sentimentale et romanesque, une réussite totale dont le spectateur sort bouleversé »[22].

Parmi les critiques mitigées, Thomas Sotinel dans Le Monde déclare que « Nicolas Bedos réunit une belle affiche qui masque les lacunes de son scénario pourtant plein d'idées »[23]. Pour le site worldzine.fr, Mathis Grosos stipule que « Nicolas Bedos survole les plateaux de tournage à merveille en nous laissant croire que tout ce qui nous est montré est vrai », ajoutant « malgré une écriture très théâtrale où les intrigues se superposent, la confusion s'installe parfois ». Il conclut que « cette comédie tragique, on ressortira avec le sourire quand bien même ce qui se jouait était sensiblement plus profond. Même s'ils sont intelligemment apportés, même s'ils sont hilarants, les gags en viennent à effacer l'enjeu initial : l'érosion du couple. Les répliques incisives à s'en décrocher la mâchoire nous laissent finalement bouches bées »[24].

Les critiques de l'émission radiophonique Le Masque et la Plume sur France Inter, sont également divisées. Éric Neuhoff parle d'un « vrai bonheur, je trouve cela épatant dans tous les sens du terme. J'ai adoré, je trouve que c'est une très belle idée de revivre comme cela la plus belle journée de sa vie »[25]. Pierre Murat décrit un film « réussi et drôle mais aussi très sombre : il est, je pense, très influencé par un auteur que j'aime énormément, Jean Anouilh, car c'est un film très méchant qui a trait à la grossièreté, c'est tout en même temps très théâtral »[25]. Sophie Avon avoue avoir aimé un « tout petit mieux que Monsieur et Madame Adelman, mais je n'aime pas du tout le film, je trouve que ça ne fonctionne pas du tout... C'est curieux car il y a des moments que j'ai trouvés pas mal, où j'ai ri, mais globalement ça ne marche pas du tout... »[25]. Nicolas Schaller est partagé entre deux parties du film ; « il y a une vraie envie de cinéma chez Nicolas Bedos que je trouve très chorale, avec une forme de schizophrénie chez lui : une partie très émouvante où il réalise un hommage à son père, Guy Bedos, avec aussi la partie Daniel Auteuil / Fanny Ardant que je trouve formidable ». Mais en ajoutant « j'aime beaucoup moins la partie Guillaume Canet / Doria Tillier où il se projette, lui, dans sa relation et cherche à exprimer la difficulté du couple, avec une grossièreté qui vire parfois à la vulgarité. On sent qu'il veut dire des vérités nues sur le couple à la Philip Roth ». Il conclut que le film « est plein d’ambitions qui parfois ne se rencontrent pas mais qu'il compense par une envie de cinéma et des scènes vraiment réussies et belle qui ne sont pas négligeables, car touchantes et irritantes »[25]. Dans L'Obs, l'animateur de l'émission Jérôme Garcin, juge le film « étourdissant a plein de vertus », aussi « drôle qu'émouvant et féroce qu'attendrissant » et qu'il « réconcilie les deux passions de Nicolas Bedos, le théâtre et le cinéma »[26].

Parmi les critiques négatives, Théo Ribeton des Inrockuptibles décrit le film comme une « bouillasse à base de nostalgie fumeuse, et de mégalomanie envahissante » de « bonheur enfui et l'amour fané »[27]. Selon Luc Chessel dans Libération, le réalisateur et scénariste Nicolas Bedos « signe une satire lourdingue et roublarde sur un homme à la poursuite de sa jeunesse perdue », ajoutant qu'il s'agit d'un « dernier spécimen de la ringardise structurelle du cinéma français »[28].

En France, le film obtient une note moyenne de 3,55 sur le site Allociné, qui recense 39 titres de presse.

Autres critiques

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Aux États-Unis, Todd McCarthy dans le magazine The Hollywood Reporter décrit le film comme « comédie romantique pleine d'esprit, sexy et originale qui touche de nombreux points de satisfaction »[29]. Peter Debruge pour Variety déclare « là où tant de comédies romantiques abandonnent leur seule grande idée, La Belle Époque se sert de la sienne pour rappeler comment et pourquoi nous tombons amoureux en premier lieu », ajoutant qu'il s'agit d'un « scénario aussi ambitieux qu'un film de Charlie Kaufman »[30].

Au Royaume-Uni, Ed Potton dans The Times parle des « fantasmes postmodernes de Westworld et Charlie Kaufman se heurtent à l'esprit gaulois et à la sensualité dans la comédie française absurdement plaisante de Nicolas Bedos »[31]. Peter Bradshaw officiant au journal The Guardian, déclare « il y a quelque chose de Charlie Kaufman ou Michel Gondry dans ce concept haut, ou peut-être même le fantasme culte d'Hirokazu Kore-eda dans After Life - bien que La Belle Époque soit frénétiquement tendue et, franchement, pas aussi drôle que n'importe lequel d'entre eux ». Il ajoute : « c'est une comédie dramatique qui n'est pas assez drôle pour compter comme une comédie et pas assez plausible pour compter comme un drame »[32].

En Allemagne, Deutsche Film- und Medienbewertung (FBW) (de) écrit que « Bedos réussit à balayer littéralement le spectateur depuis le début en le plongeant dans l'action et dans les reconstitutions historiques d'Antoine, qui sont montrés initialement sans explication, ainsi que dans la crise conjugale de Victor et Marianne, qui bouillonne déjà, au début du film ». Complétant par le « raisonnement met particulièrement en évidence le cadre des années 1970, mais également la distribution avec la crème de la crème des acteurs français. Ce fut un divertissement exceptionnellement joué et, en résumé, un feelgoodmovie amusant, comme on le sait en France. On dit également que la vision plus profonde révèle certaines stratégies cinématographiques qui vont au-delà de ce que l'on attend du genre »[33].

Le , jour de sa sortie en salles, le film est vu par 3 081 personnes dans les premières séances parisiennes. La Belle Époque se classe à la troisième place, des meilleurs démarrages d'un film français en 2019 (derrière Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ? et Nous finirons ensemble)[34].

À l'issue de la première semaine d'exploitation, La Belle Époque arrive en tête du box-office français avec 565 429 entrées[35] ; il s'agit du 25e meilleur démarrage de l'année[36]. Le film devance Joker et Hors normes, avec respectivement 463 547 et 382 646 tickets vendus[35]. Pour la deuxième semaine d'exploitation, le film se classe en troisième position (derrière J'accuse et Le Mans 66) en rassemblant 301 927 spectateurs[37]. Lors de la troisième semaine, La Belle Époque attire 197 069 spectateurs, et franchit le seuil symbolique du million d'entrées[38]. Après quatre semaines d'exploitation, le film enregistre 1 171 917 entrées[39]. En cinquième semaine, le film rassemble 37 408 spectateurs.

Il totalisera 1 243 297 entrées en salles ce qui le classera au Box Office 41° des 51 les longs métrages sortis en 2019 et une rentabilité de 135 % pour un budget de dix millions d'euros. La première marche était occupée par "Le Roi Lion" et ses 10 millions de spectateurs.

Box-office français — La Belle Époque[40]
# Dates Nombre d'entrées Place au box-office Nombre d'entrées cumulées Réf.
1re semaine du au 565 429 entrées 1re 565 429 entrées [35]
2e semaine du au 301 927 entrées 3e 867 356 entrées [37]
3e semaine du au 197 069 entrées 6e 1 064 425 entrées [38]
4e semaine du au 107 492 entrées 10e 1 171 917 entrées [39]
5e semaine du au 37 408 entrées 16e 1 209 325 entrées [40]
TOTAL 1 242 300 entrées [40]
Recettes du film La Belle Époque par pays
— au — (par ordre décroissant)[41],[42]
Pays Recettes
(en dollar américain)
Dates de sortie[41] Titres du film[43] (et traductions[n 1])
Drapeau de la France France 9 460 778 $ La Belle Époque
Drapeau de l'Italie Italie 1 695 098 $ La Belle Époque
Drapeau de l'Allemagne Allemagne 619 896 $ (de) Die Schönste Zeit unseres Lebens (« Le meilleur moment de notre vie »)
Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas 481 689 $
Drapeau de la Russie Russie 212 592 $ (ru) Прекрасная эпоха (« Belle ère »)
Drapeau de la Tchéquie République tchèque 115 742 $
Drapeau de l'Ukraine Ukraine 94 701 $ (uk) Кафе бажань (« Désirs de café »)
Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 87 268 $ La Belle Époque
Drapeau de la Hongrie Hongrie 86 537 $ (hu) Boldog idők (« Des moments heureux »)
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni 69 170 $ La Belle Époque
Drapeau de l'Australie Australie 59 829 $ La Belle Époque
Drapeau de la Lituanie Lituanie 49 496 $ (lt) Nuostabi epocha (« Une ère incroyable »)
Drapeau de la Turquie Turquie 34 770 $ (tr) Yeni Baştan (« Nouveau départ »)
Drapeau du Portugal Portugal 28 176 $ La Belle Époque
Drapeau de la Norvège Norvège 25 614 $ (no) Den skjønne tiden (« Le beau temps »)
Drapeau de l'Islande Islande 21 413 $
Drapeau de la Bulgarie Bulgarie 19 978 $ (bg) Славни времена (« Des temps glorieux »)
Drapeau de la Slovaquie Slovaquie 5 474 $
TOTAL 13 108 392 $[41]

Distinctions

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Fanny Ardant lors de la 45e cérémonie des César où elle remporte celui de la meilleure actrice dans un second rôle.

Récompenses

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Nominations

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Sélections

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Par ordre chronologique des dates de projections :

Notes et références

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  1. Les traductions des titres sont des traductions libres, parfois réalisées avec l'aide de dictionnaires ou de services de traduction dont le Wiktionnaire et Google Traduction.

Références

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  1. Coline Robert, « Nicolas Bedos : "Mon film parle du désarroi face à l’accélération hystérique du monde" », sur La Provence, .
  2. a et b Barbara Théate, « "La Belle Époque" : Nicolas Bedos jongle entre passé et présent », sur Le Journal du dimanche, .
  3. Charlotte Marsal, « Guillaume Canet, acteur dans "La Belle Époque" : "Je suis nostalgique et fâché avec la connerie" », CNews, .
  4. a et b Pierre Vavasseur, « Festival de Cannes : Nicolas Bedos enchante avec sa "Belle Époque" », sur Le Parisien, .
  5. « Cannes 2019 : 16 films soutenus par la Région à l'affiche », Conseil régional d'Île-de-France, .
  6. « Production ciné-TV soutenue : "La Belle Époque" en salles », Conseil régional d'Île-de-France, .
  7. Fabien Lemercier, « Nicolas Bedos tourne La Belle Époque », sur cineuropa.org, .
  8. O. B., « Stars en tournage à Asnières », sur Le Parisien, .
  9. « Ça s'est tourné près de chez vous : La Belle Époque », sur filmfrance.net, .
  10. « Album La Belle Époque », sur cinezik.org, .
  11. Benoît Basirico, « Interview B.O avec Anne-Sophie Versnaeyen (La Belle Époque, Hors Compétition Cannes 2019) », sur cinezik.org, .
  12. Paul Guermonprez, « Cannes 2019 : Le coup de maître de Nicolas Bedos », sur Télé Star, .
  13. a et b Christophe Carrière, « Cannes 2019 : avec "La Belle Époque", Nicolas Bedos triomphe et nous rend Fanny Ardant », sur L'Express, .
  14. Nathalie Simon, « La Belle Époque, l'amour en fuite », sur Le Figaro, .
  15. Benjamin Puech, « Avec sa comédie romantique La Belle Époque, Nicolas Bedos fait chavirer la Croisette », sur Le Figaro, .
  16. Charlotte Marsal, « Festival de Cannes : Nicolas Bedos séduit avec sa "Belle Époque" caustique et touchante », CNews, .
  17. Thierry Chèze, « Cannes 2019 - La Belle Époque : Nicolas Bedos réussit brillamment son baptême du feu sur la Croisette », sur Première, .
  18. Jean-François Lixon, « Cannes 2019 : Dans "La Belle Époque" de Nicolas Bedos, Daniel Auteuil voyage dans le temps par amour », France Télévisions, .
  19. Fabrice Leclerc, « La Belle Époque de Nicolas Bedos - la critique - Festival de Cannes », sur Paris Match, .
  20. Constance Dovergne, « Avec "La Belle Époque", Nicolas Bedos nous offre son "Westworld" de l'angoisse », sur Vanity Fair, .
  21. Jean-Michel Comte, « "La Belle Époque": le romantique retour dans le passé de Nicolas Bedos », sur France-Soir, .
  22. Jean-Claude Raspiengeas, « "La Belle Époque ", dans le café de la jeunesse perdue », sur La Croix, .
  23. Thomas Sotinel, « Festival de Cannes 2019 : "La Belle Époque", une comédie qui remonte le temps », sur Le Monde, .
  24. Mathis Grosos, « La Belle Époque : Comédie efficace, tragédie effacée », sur worldzine.fr, .
  25. a b c et d [audio] Le Masque et la Plume, « Pour "Le Masque et la Plume", "La Belle Époque" de Nicolas Bedos est-il trop beau pour être vrai ? », France Inter, .
  26. Jérôme Garcin, « Nicolas Bedos, ou l'art de la mythomanie », sur L'Obs, .
  27. Théo Ribeton, « "La Belle Époque", le nouvel autoportrait gênant de Nicolas Bedos », sur Les Inrockuptibles, .
  28. Luc Chessel, « "La Belle Époque", nostalgie en toc », sur Libération, .
  29. (en) Todd McCarthy, « La Belle Époque : Film Review | Cannes 2019 », sur The Hollywood Reporter, .
  30. (en) Peter Debruge, « Film Review: La Belle Époque », sur Variety, .
  31. (en) Ed Potton, « La Belle Époque review — the most shamelessly fun French movie since Amélie », sur The Times, .
  32. (en) Peter Bradshaw, « La Belle Époque review – overegged French time-travel comedy », sur The Guardian, .
  33. (de) « Die schönste Zeit unseres Lebens », sur fbw-filmbewertung.com, 28septembre 2019.
  34. Kevin Boucher, « Premières séances : "La Belle Époque" de Nicolas Bedos démarre fort, Costa-Gavras au plus bas depuis plus de 25 ans », sur PureMédias, .
  35. a b et c Clément Cuyer, « Box-office France : La Belle Époque en tête, Joker passe les 5 millions », Allociné, .
  36. Kevin Boucher, « Box-office : "La Belle Époque" de Nicolas Bedos détrône "Joker" », sur PureMédias, .
  37. a et b Clément Cuyer, « Box-office France : J'accuse et Le Mans 66 en tête », Allociné, .
  38. a et b Brigitte Baronnet, « Box-office France : La Reine des neiges démarre 2 fois plus fort que le premier », Allociné, .
  39. a et b Clément Cuyer, « Box-office France : déjà 3,5 millions pour La Reine des neiges 2 », Allociné, .
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