La Crau

La Crau
La Crau
Blason de La Crau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Var
Arrondissement Toulon
Intercommunalité Métropole Toulon Provence Méditerranée
Maire
Mandat
Christian Simon
2020-2026
Code postal 83260
Code commune 83047
Démographie
Gentilé Craurois
Population
municipale
19 179 hab. (2021 en évolution de +10,91 % par rapport à 2015)
Densité 506 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 09′ 02″ nord, 6° 04′ 29″ est
Altitude Min. 15 m
Max. 270 m
Superficie 37,87 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Toulon
(banlieue)
Aire d'attraction Toulon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Crau
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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La Crau
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La Crau
Liens
Site web villedelacrau.fr

La Crau est une commune française située dans le département du Var en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle s'inscrit dans la partie orientale de l'agglomération toulonnaise, en arrière des stations balnéaires d'Hyères et de Carqueiranne.

Géographie

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Le territoire craurois occupe une partie de la dépression permienne, qui est une vaste plaine cultivable semée de pierres et de galets (une crau). Il est drainé par la partie sud du Gapeau, un fleuve côtier provençal dont la source se situe dans le massif de la Sainte-Baume. Plusieurs reliefs modestes boisés encadrent cette plaine, le massif des Maures à l'est et le massif des Maurettes, dont le mont Fenouillet, au sud. La Crau appartient depuis le à la communauté d'agglomération Toulon Provence Méditerranée, parmi les 10 premières agglomérations françaises.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de La Crau
Cuers
Solliès-Pont
Cuers
Pierrefeu-du-Var
Pierrefeu-du-Var
Hyères
Solliès-Ville
La Farlède
La Crau Hyères
La Garde Carqueiranne Hyères

Les Hameaux

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  • Maraval
  • Les Sauvans
  • Les Martins
  • Mesclans
  • Les Avocats
  • Les Goys Fourniers
  • Gavary
  • Les Tourraches
  • Sigaloux
  • La Tour sainte Anne
  • Hameau De Notre Dame

Géologie et relief

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Plusieurs vallons et collets entourent les rivières qui traversent la commune. Le point culminant (291 m) se situe au sud du territoire ; la chapelle Notre-Dame du Fenouillet y est installée.

Hydrographie et les eaux souterraines

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Le Meige Pan et le ruisseau des Cougourdes se jettent dans le Réal Martin sur la commune de La Crau. Ce réseau fait l'objet d'un Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE)[1] du Gapeau.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[2] :

  • fleuve le Gapeau,
  • rivière le Meige Pan,
  • ruisseaux l'Eygoutier, de Lambert, le petit Réal, de Traversier, des Cougourdes,
  • vallons des Châtaigniers, de Valbonne.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Var, Alpes-Maritimes »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 779 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 1,3 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Hyères », sur la commune d'Hyères à 6 km à vol d'oiseau[5], est de 15,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −11 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records HYERES (83) - alt : 2m, lat : 43°05'39"N, lon : 6°08'46"E
Records établis sur la période du 01-01-1959 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 4,9 4,6 6,6 8,8 12,3 15,7 18,1 18,3 15,5 12,8 8,8 5,9 11
Température moyenne (°C) 9,2 9,2 11,3 13,5 17,1 20,8 23,4 23,6 20,5 17,1 13 10,1 15,7
Température maximale moyenne (°C) 13,6 13,8 16 18,1 21,9 25,8 28,8 29 25,4 21,4 17,1 14,3 20,4
Record de froid (°C)
date du record
−11
08.01.1985
−7,1
10.02.1986
−5,9
06.03.1971
−0,4
01.04.1975
1
01.05.1960
6,5
01.06.1986
9,9
01.07.1991
8,6
31.08.1986
6
15.09.1965
2,3
28.10.1980
−2
23.11.1998
−4,9
28.12.1962
−11
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
23
19.01.07
23,3
03.02.20
25,9
19.03.1998
27,2
23.04.09
35,6
28.05.06
36,5
19.06.09
42,3
07.07.1982
37,8
05.08.17
36,5
05.09.16
29,7
09.10.12
25
06.11.13
23,9
12.12.1961
42,3
1982
Précipitations (mm) 73,7 51,2 44 55,2 39,5 36,6 7,8 14,4 57,9 105,1 108,6 74,8 668,8
Source : « Fiche 83069001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
13,6
4,9
73,7
 
 
 
13,8
4,6
51,2
 
 
 
16
6,6
44
 
 
 
18,1
8,8
55,2
 
 
 
21,9
12,3
39,5
 
 
 
25,8
15,7
36,6
 
 
 
28,8
18,1
7,8
 
 
 
29
18,3
14,4
 
 
 
25,4
15,5
57,9
 
 
 
21,4
12,8
105,1
 
 
 
17,1
8,8
108,6
 
 
 
14,3
5,9
74,8
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communications et transports

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Réseau routier

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La Crau est accessible par deux autoroutes : l'autoroute A57, sortie n°Sortie 6, à l'ouest, et par l'autoroute A570, sortie n°Sortie 7, au sud, dont l'aire de service « Saint Augustin » se trouve sur la commune. La route départementale RD98 suit cette dernière. Le centre-ville est traversé par la RD554 et la RD29.

Réseau ferroviaire

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La gare de La Crau est sur la ligne de La Pauline-Hyères aux Salins-d'Hyères, s'embranche sur la ligne de Marseille-Saint-Charles à Vintimille (frontière). La gare TGV la plus proche est celle de Toulon.

Transports en commun

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Des lignes de bus relient La Crau aux communes voisines[10] :

Transports aériens

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Les aéroports les plus proches sont :

Préhistoire

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Très tôt, la plaine de La Crau a été fréquentée par des chasseurs néolithiques, qui traquaient le gibier dans un milieu humide traversé par le Gapeau. Ils occupaient les abris sous roche du massif du Fenouillet et des contreforts des Maurettes et des Maures.

Antiquité et Moyen Âge

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Les Romains aménagèrent la plaine, traversée par une voie romaine importante qui franchissait le Gapeau sur un pont aujourd'hui disparu près de Notre-Dame. Les villas romaines étaient riches et produisaient en particulier de l'huile d'olive ; des fours de potiers fabriquaient des amphores et une fine céramique locale. Au Bas-Empire, pendant la période troublée des invasions barbares, un habitat plus facile à défendre se constitua au sommet du Fenouillet. La chapelle Notre-Dame-du-Fenouillet a été édifiée au Moyen Âge sur ce site.

XIXe siècle

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En 1853, après un demi-siècle de négociations, la commune de La Crau est créée par scission de la commune d'Hyères et adjonction du hameau de La Moutonne[11].

Le canal Jean-Natte ou Béal d'Hyères

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C'est l'édification d'un canal pour amener de l'eau aux futurs moulins d'Hyères qui fut à l'origine du réseau d'irrigation complexe du Béal de Jean Natte, avec sa prise d'eau sur le Gapeau.

À partir du XIVe siècle, se développa le terroir actuel, au centre de la plaine. Quelques gros domaines agricoles furent édifiés autour de la route entre La Garde et Pierrefeu, puis un village aux XVIIIe et XIXe siècles, doublé du gros hameau de La Moutonne, plus au sud. À cette époque, La Crau n'était qu'une dépendance de la ville d'Hyères (La Crau d'Hyères), tout comme La Londe-les-Maures et Carqueiranne.

C'est l'ingénieur Jean Natte et Rodulphe de Limans qui sont à l'origine de l'édification du canal du Béal. Conformément à la convention passée en 1458 entre les syndics et conseillers de la communauté d'Hyères et Jean Natte « de la rivière de Gènes » pour la construction d'un canal ou béal dérivé du Gapeau, canal destiné à faire tourner des moulins et à l'arrosage des jardins [12]. Pour établir cette prise d'eau, Jean Natte détourna le Gapeau sur de plus de 200 cannes (plus de 400 mètres) pour l'amener au lieu de la vanne actuelle[13].

Le canal devient un système stratégique ; ainsi, il est fortement réglé par des actes juridiques :

  •  : transaction entre les syndics d'Hyères et Palamède de Forbin, seigneur de Solliès, qui ratifient la convention passée entre le sieur Beauval et le syndic des moulins le , autorisant le détournement et l'utilisation des eaux moyennant 100 florins[14].
  •  : sur lettre du roi René portant exemption de tous impôts et droits royaux en faveur de Jean Natte et des frères Paulet et Limans[15].
  •  : à la suite de nombreux conflits, est rédigé le premier règlement d'arrosage.
  •  : le Parlement d'Aix homologue une délibération des consuls de la communauté portant sur les espensiers[16] illégaux et frappe les infractions d'amendes.
  •  : sentence du sénéchal d'Hyères.
  •  : premier "rapport d'estime" (estimation) des biens immobiliers relatifs au canal Jean-Natte aussi appelé « canal des moulins »[17].

Les travaux commencèrent le . Le canal en pierre et mortier encore visible fut totalement achevé en 1632, sous le règne du roi Louis XIII. Au cours du siècle suivant, il fut renforcé de structures en contreforts – les Arquets (qui ont donné leur nom à un quartier de la ville) –, de canaux secondaires et d'écluses de pierre et non plus de bois. Les aménagements du Gapeau, dont deux barrages édifiés en grosses roches taillées reliées par des crampons de fer, peuvent encore être admirés, ainsi que les prises d'eau fermées par des pelles coulissantes.

Un grand lavoir fut édifié sur les rives du canal, utilisé jusque dans les années 1960[18].

Aujourd'hui, ses eaux sont toujours utilisées par les arrosants réunis par une ASL, l'ASILAC Jean NATTE contribuant ainsi à la ré-alimentation des nappes phréatiques des différentes communautés[19].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 1969 Marius Reynaud    
1969 1971 Édouard Aiguier    
mars 1971 mars 1989 Louis Palazy DVD puis PS Conseiller général du canton de La Crau (1973 → 1982)
Réélu en 1977 et 1983
mars 1989 mars 2008 Gérard Simon RPF puis UMP Réélu en 1995 et 2001
mars 2008 En cours Christian Simon
Fils du précédent[21]
UMP-LR Professeur de technologie et d'horlogerie
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (2015 → )
6e vice-président de Toulon Provence Méditerranée
Réélu en 2014 et 2020

En 2011, le maire Christian Simon mobilise 200 citoyens de La Crau, en s’inspirant de la disposition de la loi LOPSSI 2 créant les milices citoyennes, afin de rapporter les actes délictueux et d’incivisme[réf. souhaitée].

Christian Simon exerce les fonctions de Secrétaire général, Maire de La Crau, Vice-Président de Toulon Provence Méditerranée, Conseiller Régional Provence Alpes-Côte d’Azur[22].

Tendances politiques et résultats

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Élections municipales

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Élection municipale de 2020
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Tête de liste

Christian Simon

Liste voix % sièges
5 112 87,04 31
Élection municipale de 2014
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Résultats de l'élection municipale et communautaire du [23]
Tête de liste Liste Premier tour Sièges
Voix % CM CC
Christian Simon * UMP-UDI 5 396 60,93 27 3
Aline Renck-Guigue FN 1 595 18,01 3
René Millot DVG 1 012 11,42 2
André Arnoux DVD 852 9,62 1
Inscrits 13 426 100,00
Abstentions 4 410 32,85
Votants 9 016 67,15
Blancs et nuls 161 1,79
Exprimés 8 855 98,21
* Liste du maire sortant
Élection municipale de 2008
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Résultats des élections municipales des 9 et [24]
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % CM
Christian Simon UMP 3 143 40,65 3 390 41,60
24
Jean-Pierre Sabathé DVD 2 618 33,86 3 241 39,77
6
Jean Codomier DVG 1 970 25,48 1 518 18,63
3
Inscrits 12 128 100,00 12 128 100,00
Abstentions 4 144 34,17 3 804 31,37
Votants 7 984 65,83 8 324 68,63
Blancs et nuls 253 2,09 175 1,44
Exprimés 7 731 63,75 8 149 67,19
Élection municipale de 2001
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Résultats des élections municipales des 11 et [25]
Tête de liste Liste Premier tour Second tour Sièges
Voix % Voix % CM
Gérard Simon* RPF 2 816 46,10 3 390 52,79 -
Jean-Pierre Sabathé RPR 1 661 27,19 1 806 28,12 -
Gilbert Roux PS 1 176 19,25 1 226 19,09 -
M. Cottone DVD 456 7,46
Inscrits 9 830 100,00 9 832 100,00  
Abstentions 3 390 34,49 3 188 32,42  
Votants 6 440 65,51 6 644 67,58  
Blancs et nuls 331 3,37 222 2,26  
Exprimés 6 109 62,15 6 422 65,32  
* Liste du maire sortant
[[Image:|280px|Localisation des villes jumelées avec La Crau.]]

La Crau est jumelée avec deux villes européennes[26] :

Politique environnementale

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Afin d'améliorer l'environnement, un plan de collecte, avec tri sélectif (comprenant déchets verts et encombrants) a été mis en place par la municipalité[27]. Ce plan est couplé avec la déchèterie de l'Estagnol[28].

La commune dispose d'une station d'épuration de 80 600 Équivalent-habitant[29].

Services publics

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Équipements sportifs

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Plusieurs complexes sportifs sont à la disposition des habitants de La Crau, dans diverses disciplines[30] :

Équipements culturels

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Trois espaces culturels permettent l'organisation de manifestations, et la gestion locales des associations : l'Espace culturel Jean-Paul Mauric, l'Espace Pluriel et la Maison des associations[31].

Au , La Crau est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulon[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 27 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[33],[34]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulon, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[34]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[35],[36].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (33,5 %), forêts (23,1 %), zones agricoles hétérogènes (17,7 %), zones urbanisées (15,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5,4 %), terres arables (2,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[37]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Plan local d'urbanisme

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La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[38].

Logement social

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La Crau n'ayant pas réalisé l’objectif fixé par l’État en matière de logement social, la préfecture a prononcé « la carence » et fixé un taux de majoration de pénalité à 200 %. Cependant, le tribunal administratif de Toulon a ramené la pénalité à 150 % à la suite de l'argumentation fondée de Christian Simon, maire de la commune[39].

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1856. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[40],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 19 179 habitants[Note 6], en évolution de +10,91 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 3812 5532 6342 7302 7452 8913 0473 0283 187
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 3213 3163 3413 0363 2573 4833 8433 9934 280
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
4 8025 3085 7728 87711 25714 50915 79816 85517 920
2021 - - - - - - - -
19 179--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[41] puis Insee à partir de 2006[42].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 1856, lors du premier recensement de la commune, la population du hameau de La Moutonne ne dépassait pas 300 habitants (soit 292 habitants dans 76 foyers) ; actuellement, c'est une petite ville de près de 4 000 habitants, comptant une mairie annexe.

Enseignement

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La Crau fait partie de l'académie de Nice. La commune dispose de quatre écoles maternelles, quatre écoles primaires, et un collège[43].

Les professionnels de santé sont bien représentés à La Crau. En plus des dix-neuf médecins généralistes installés sur la commune, un centre de SOS médecins est implanté non loin, à La Valette-du-Var[44]. L’hôpital le plus proche est le Centre hospitalier intercommunal Toulon-La Seyne-sur-Mer à La Garde, et à Toulon[45].

La paroisse catholique de La Crau dépend du diocèse de Fréjus-Toulon, doyenné de Cuers[46].

Le village de La Crau est resté longtemps un centre de viticultures, partagé entre d'importants domaines et une cave coopérative vinicole. La commune produit également des fruits (figue de Solliès), des fleurs et des légumes (artichauts, pommes de terre…). Progressivement, la commune s'est urbanisée et industrialisée, à l'extrémité est de la zone industrielle Toulon-Est, en particulier autour de Gavarry. C'est également un centre touristique assez recherché, un peu à l'écart des fortes densités de la côte.

Revenus de la population et fiscalité

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Le revenu fiscal moyen des foyers de La Crau, en 2009, est de 23 766 . 58,7 % des ménages sont imposables[47].

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 766 [48].

L'imposition des ménages et des entreprises à La Crau en 2010[49]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 16,10 % 1,70 % 6,52 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 21,34 % 2,35 % 7,88 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 67,50 % 5,74 % 24,85 % 8,85 %
Cotisation foncière des entreprises (ex-TP) 0,00 %* 34,27 % 0,00 % 0,00 %

Budget et fiscalité 2020

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En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[50] :

  • total des produits de fonctionnement : 18 088 000 , soit 967  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 16 444 000 , soit 879  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 7 725 000 , soit 413  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 7 133 000 , soit 381  par habitant ;
  • endettement : 9 825 000 , soit 525  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 16,13 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 21,34 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 67,50 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 23 470 [51].

Avec un taux de chômage de 6,7 % en 2009, la population active ayant un emploi est de 7 758 personnes. Mais le nombre d'emplois sur la commune n'est que de 3 331 postes. Bon nombre d'actifs, salariés (au total de 2 459 habitants de La Crau) ou non (travailleurs indépendants, agriculteurs, chefs d'entreprises) doivent se rendre dans les zones d'emploi limitrophes[52].

Entreprises et commerces

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Le marché hebdomadaire a lieu tous les mercredis et dimanches[53]. En plus de la présence de commerces de proximité nombreux, plusieurs supermarchés sont implantés sur la commune.

Agriculture

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L'agriculture actuelle est plus tournée vers les productions viticoles et oléïcoles. La commune fait partie de la zone de production de l'Huile d'olive de Provence AOC, des vins Maures (IGP) et Côtes-de-provence. La cave coopérative de La Crau, dont les bâtiments sont inscrits sur l'inventaire complémentaire des monuments historiques, a commencé ses activités en 1913. En 1998, la cave a fusionné avec celle de Solliès-Pont[54].

La Crau dispose de plusieurs atouts touristiques : son emplacement proche du littoral méditerranéen, permettant un tourisme estival, avec des activités de plein air, comme l'accrobranche[55] ; sa proximité avec des sites recherchés, comme la presqu'île de Giens, Toulon, Saint-Tropez, Porquerolles. L'hébergement touristique sur la commune est essentiellement représenté par deux campings, trois et quatre étoiles[56].

Lieux et monuments

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Patrimoine religieux :

Patrimoine civil :

  • Canal Jean-Natte ou Béal : Construction historique, sociale et économique toujours en fonction. Construit vers 1450, il est à l'origine de l'édification de la ville. En Provence, on dit "l'aigo es d'or" (l'eau est or) ; on peut par cette expression mesurer l'importance de cette construction au fil des siècles. Sa prise d'eau sur le Gapeau constitue un véritable tour de force et transporte son visiteur vers une référence peu conventionnelle. Sur son passage nous pouvons observer ici et là des ouvrages remarquables, plus ou moins mis en valeur, comme les lavoirs, les ponts et aqueducs… L'Association syndicale intercommunale des arrosants du Canal Jean-Natte gère avec la mairie son fonctionnement.
  • bourg castral de la Roquette d'Hyères, lieu-dit Rocher de Quatre Ans, inscrit à l'Inventaire général du patrimoine culturel[67].
  • bourg castral, lieu-dit le Counillier, inscrit à l'Inventaire général du patrimoine culturel[68].
  • Le château du domaine de la Castille[69],[70].
  • Coopérative agricole dite distillerie coopérative La Varoise[71], coopérative agricole et distillerie du quartier des Levades, inscrit à l'Inventaire général du patrimoine culturel[72].
  • Coopérative vinicole La Travailleuse[73], coopérative viticole du quartier des Levades, inscrit à l'Inventaire général du patrimoine culturel[74].

Culture locale et patrimoine

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Patrimoine environnemental

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On trouve sur le territoire de la commune, trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF), toutes continentales de type 2, une intégralement et deux en partie :

Personnalités liées à la commune

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Blasonnement

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Blason de La Crau

Blasonnement :

D'argent au cep tigé et feuillé de sinople, fruité de gueules; au franc-canton d'azur chargé d’un soleil d'or.

Blasonnement retenu par la commune (site armorialdefrance)[82].

Manifestations culturelles et festivités

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Les deux manifestations culturelles principales de La Crau sont le festival de théâtre amateur « Amathéa », en mars, et le « Grand prix de la peinture et de la sculpture de la ville » en novembre[31].

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Toulon comprend une ville-centre et 26 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Gapeau | Gest'eau », sur gesteau.eaufrance.fr (consulté le ).
  2. L'eau dans la commune
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre La Crau et Hyères », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Hyères », sur la commune d'Hyères - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Hyères », sur la commune d'Hyères - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  10. réseau de bus
  11. « ville de la crau, un peu dhistoire », sur villedelacrau.fr (consulté le ).
  12. Copie et traduction, archives de la ville d'Hyères cote DD16 liasse 3
  13. archive de la Mairie de hyeres, Prise d'eau Gapeau 1456, HYÈRES, inconnu, .
  14. Archives de la ville d'Hyères DD 28 liasse 4
  15. Archives des Bouches-du-Rhône B 15F 110
  16. Méat usiné dans le corps du canal
  17. 4 derniers documents: copie et traduction archives de la ville d'Hyères cote DD21
  18. Création du Béal, par Paule Mistre, La Crau entre ville et village, septembre 2008, p. 21.
  19. http://beal.jeannatte.free.fr |Site de l'association
  20. Joseph Salvarelli, Les Administrateurs du département du Var (1790-1897). Notices biographiques (1897, pp.457-458) « [1]
  21. Mathieu Deslandes, « La Crau (Var), son maire et ses « espions » anonymes », Rue89 (consulté le 2 février 2010)
  22. « Christian SIMON | AMF83 », sur amf83.fr (consulté le ).
  23. Résultats officiels des élections municipales et communautaires 2014 pour la commune de La Crau
  24. Résultats officiels des élections municipales 2008 pour la commune de La Crau
  25. Résultats par communes pour les communes de plus de 9 000 habitants, tour 1 et 2
  26. Villes jumelées à La Crau
  27. plan de collecte à La Crau
  28. déchèterie à La Crau
  29. Description de la station
  30. équipements sportifs
  31. a et b Ville de La Crau - les espaces culturels
  32. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  33. « Unité urbaine 2020 de Toulon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  34. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de La Crau ».
  35. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  36. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  37. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  38. Plan local d'urbanisme, sur Géoportail
  39. https://www.varmatin.com/vie-locale/logement-social-insuffisant-a-la-crau-penalite-a-peine-baissee-659456
  40. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  41. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  42. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  43. écoles à La Crau
  44. médecine générale à La Crau
  45. Hôpital de La Garde
  46. paroisse catholique de La Crau
  47. revenu fiscl à La Crau
  48. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  49. « Impôts locaux à La Crau », taxes.com.
  50. Les comptes de la commune
  51. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  52. emploi à La Crau
  53. Marché de La Crau
  54. Cave coopérative de La Crau
  55. accrobranche à La Crau
  56. tourisme à La Crau
  57. Notice no PM83000201, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1641 de l'église de la Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie
  58. Notice no PM83000202, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche de 1662
  59. Notice no PM83000203, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture cloche (timbre d'horloge)
  60. Chapelle Notre Dame du Fenouillet
  61. Chapelle Notre-Dame-Consolation
  62. La chapelle Notre-Dame du Fenouillet
  63. Chapelle Notre-Dame du Bon Secours
  64. Patrimoine culturel
  65. Monument aux morts : Conflits commémorés 1914-1918 ; 1939-1945; Indochine (1946-1954) : AFN-Algérie (54-62)
  66. Monument aux Morts du cimetière
  67. Notice no IA83001165, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  68. Notice no IA83001164, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  69. Le château du domaine de la Castille
  70. Domaine et Fondation de la Castille
  71. Coopérative agricole dite Distillerie coopérative La Varoise : Étude historique et architecturale
  72. Notice no IA83001328, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  73. coopérative vinicole La Travailleuse : Étude historique et architecturale
  74. Notice no IA83001327, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  75. a b c et d Henri MICHAUD, Stéphane BELTRA, Mathias PIRES, ANtoine CATARD et Sonia RICHAUD, « Formulaire de la ZNIEFF 930020272 (L'Estagnol) », INPN, SPN-MNHN Paris,‎ (lire en ligne).
  76. a et b « Le marais de l'Estagnol (Var) », Site de l'Association Intercommunale des Riverains de l'Eygoutier et de ses affluents (AIRE),‎ (lire en ligne).
  77. « Rapport de présentation du Plan Local d'Urbanisme de la commune de la Crau de 2012 », Commune de la Crau,‎ , p. 257 (lire en ligne).
  78. a et b « Comblement du marais de l’Estagnol classé en ZNIEFF 2ème génération », Reptil'Var Bulletin n° 18,‎ , p. 4 - 7 (lire en ligne).
  79. Institut des Risques Majeurs, « Risques Infos n°31 - Union nationale des associations de lutte contre les inondations (UNALCI) », Risques Infos,‎ , p. 2 (lire en ligne).
  80. « Louis Rubaud », dans Vladimir Trouplin, Dictionnaire des compagnons de la Libération, Bordeaux, Elytis, (ISBN 9782356390332, lire en ligne).
  81. « Louis Rubaud a libéré la ville avant d'y habiter », sur varmatin.com, Var-Matin, (consulté le ).
  82. Toulon Provence Méditerranée Est : La Crau, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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