La Race qui meurt (The Vanishing American) est un western américain réalisé par George B. Seitz et sorti en 1925. Produit par Famous Players–Lasky et distribué par Paramount Pictures, c'est une adaptation d'un roman de Zane Grey, et il a fait l'objet d'un remake parlant en 1955.
Le film commence à Monument Valley, alors que des tribus d'indiens occupent falaises; par la suite les Européens sont arrivés et ont imposé leur loi aux indiens. Plus tard, au début du XXe siècle, une tribu de Navajo vit dans une réserve supervisée par un homme qui déteste les indiens, Booker. Avec ses hommes, il vole les meilleurs chevaux des indiens. Nophaie, un chef de la tribu, se plaint auprès des supérieurs de Booker, mais il ne parvient pas à obtenir un traitement équitable de la part des Blancs.
Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, le capitaine de l'armée Earl Ramsdale part vers l'ouest à la recherche des chevaux que Booker était censé avoir acheté aux autochtones à un prix raisonnable. Marian Warner, l'enseignante de la Native American School, s'est liée d'amitié avec Nophaie et lui a appris à lire ; elle le convainc que la Grande Guerre est un combat pour un monde plus juste et que, lorsque ce monde viendra, les Amérindiens seront mieux traités. Nophaie, non seulement apporte des chevaux à l'armée, mais lui et bien d'autres s'enrôlent et se distinguent au combat. Mais quand ils reviennent après la fin de la guerre, ils trouvent la vie des Amérindiens encore pire qu'à leur départ. Lorsqu'ils partent sur le sentier de la guerre, Nophaie part pour avertir les Blancs. Nophaie et Booker meurent dans les combats, et le seul réconfort de Nophaie est de mourir dans les bras de Marion, qu'il aimait.
L'histoire du film est une synthèse du courant humaniste des années 1900-1912, où le bon indien est opposé aux injustices des blancs, malgré sa volonté de s'assimiler. Il annonce certains thèmes des western pro-indiens des années 1950[2].