La Roche-Noire | |||||
La mairie. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Puy-de-Dôme | ||||
Arrondissement | Clermont-Ferrand | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mond'Arverne Communauté | ||||
Maire Mandat |
Pascal Bruhat 2020-2026 |
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Code postal | 63800 | ||||
Code commune | 63306 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
623 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 203 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
2 121 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 42′ 30″ nord, 3° 13′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 315 m Max. 551 m |
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Superficie | 3,07 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Pérignat-sur-Allier (banlieue) |
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Aire d'attraction | Clermont-Ferrand (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Vic-le-Comte | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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La Roche-Noire (La Ròcha Nèira en occitan) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand.
Cinq communes (six en incluant le quadripoint avec Cournon-d'Auvergne) sont limitrophes de La Roche-Noire[1].
Le village se trouve à 410 m au pied d'une haute falaise basaltique percée de grottes préhistoriques. Il s'étend sur 307 ha.
L'Allier coule à l'ouest de la commune.
La commune est traversée par la route départementale 1 reliant Pont-du-Château et Pérignat-sur-Allier au nord à Mirefleurs et Vic-le-Comte au sud. La D 118 relie la D 1 à l'ouest et Saint-Georges-sur-Allier à l'est ; la D 81a traverse le centre du village[1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 793 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Plauzat_sapc », sur la commune de Plauzat à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 606,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Au , La Roche-Noire est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pérignat-sur-Allier[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[9],[10]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[10]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (23,7 %), terres arables (21 %), zones urbanisées (15,6 %), mines, décharges et chantiers (13,1 %), forêts (10 %), eaux continentales[Note 4] (7,2 %), prairies (4,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Roche-Margnat[14].
La Roche-Noire a pris son nom actuel, qui est moderne, de la masse de lave qui est très noire au-dessous de laquelle le village est situé[15]. En remontant le temps, il s’est appelé Villa Mariniacum en 959. La Roche Margnat en 1481. La Roche de Marniac en 1686. La Roche de Margnat en 1762.
La Roche de Mirefleurs en 1789. Au XVIIIe siècle, le village s’appelait Dreuil-en-la-Roche et son centre, avec l’église paroissiale Saint-Symphorien, était en contrebas près de l’Allier, au pied d'une falaise de basalte. Cet habitat, menacé par le délitement de la falaise, fut progressivement abandonné[15] ; il est aujourd’hui complètement disparu.
Au point de vue religieux, c’était une dépendance de l’abbaye des Bénédictines de Beaumont qui avait établi un petit prieuré à Dreuil. L’abbaye de Beaumont prélevait des droits féodaux de La Roche Noire et de Dreuil en 1789. Il y avait aussi un seigneur laïque qui percevait des droits à La Roche Noire, François de Combres, écuyer, seigneur de Mont, fils d’Hector, écuyer, rendit foi et hommage au roi pour les cens et rentes qu’il prélevait à la Roche Noire et à Mirefleurs en 1669, 1684.
Charles III de la Roche Lambert, seigneur de Monteil, d’Orsonnette, de La Roche-Mirefleurs (La Roche Noire) épousa en 1712 Marie-Marthe-Françoise de Colomb de la Tour dont il eut : Laurent-François-Scipion, comte de La Roche Lambert, seigneur d’Orsonnette, le Monteil, La Roche Mirefleurs marié en 1748 à Michelle-Anne Douart de Fleurance.
En 1815, une compagnie de cavaliers autrichiens a séjourné à La Roche-Noire, pays de vignerons.
Le village était en voie d’abandon à la veille de la Seconde Guerre mondiale : son renouveau démographique est dû à l’installation de personnes travaillant à Clermont et à des propriétaires de résidences secondaires se faisant recenser dans la commune.
La commune de La Roche-Noire est membre de la communauté de communes Mond'Arverne Communauté, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le siégeant à Veyre-Monton, et par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Gergovie Val d'Allier Communauté[17].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Clermont-Ferrand, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[10].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vic-le-Comte pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[10], et de la quatrième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[18].
Le conseil municipal de La Roche-Noire, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[19] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[20]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 49,50 %[21].
La Roche-Noire dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique[25].
Les collégiens se rendent à Cournon-d'Auvergne, au collège La Ribeyre[26]. Les lycéens se rendent aussi à Cournon-d'Auvergne, au lycée René-Descartes pour les filières générales et STMG ; toutefois, pour la filière STI2D, ceux-ci fréquentent les lycées La-Fayette à Clermont-Ferrand[27].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2021, la commune comptait 623 habitants[Note 5], en évolution de +2,47 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
L’activité vigneronne a fortement marqué l’architecture du village. Le bâti excède rarement deux étages et les volumes sont souvent simples : toitures à faible pente, en tuiles canal, avec génoise à l’égout ou corniches en volvic ; pierre de Volvic ou arkose pour les chaînages d’angle et les encadrements de fenêtres.