En revanche, Melleray, absorbée par Lassay en 1972, est historiquement à la fois en Normandie et dans le Maine dans le pays de Passais. Commune mixte située pour moitié dans l'Orne, pour moitié en Mayenne après la Révolution, elle est finalement entièrement rattachée à la Mayenne en 1831[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 892 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune du Horps à 5 km à vol d'oiseau[6], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 857,1 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au , Lassay-les-Châteaux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle est située hors unité urbaine[11] et hors attraction des villes[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
prairies (46,2 %), terres arables (43,3 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones urbanisées (2,5 %), forêts (1,3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Lacciaco vi. à l'époque mérovingienne et de Laciaco vers 1100[15].
Il serait issu d'un anthroponymegaulois tel que Lascius ou Lacceius, suivi du suffixe d'origine gauloise -acum[15] marquant la localisation et la propriété.
Les attestations pour La Baroche-Gondouin sont Basigia et Basilgia Gunduini en 1111[15]. Ce toponyme trouve son origine le plus souvent dans l'ancien françaisbasoche, « église », ou parfois dans le latinbasilica, et est à rapprocher des différents Bazoches[15]. Il est adjoint d'un nom de seigneur[15].
Le toponyme Melleray-la-Vallée est attesté sous la forme de Maleriaco en 1097[15]. Il pourrait être issu du latin *melarius, « pommier », ou encore de l'ancien français meslier, « néflier »[15].
Pour Niort-la-Fontaine, les formes anciennes sont de Medio Orto au IXe siècle et Niort en 1096[15]. Charles Rostaing considère une origine différente de celle de Niort (Deux-Sèvres) sans pouvoir la préciser[15].
Courberie — Corberia au XIIIe siècle — semble issu du latin corvus, « corbeau ».
Le premier habitant de Lassay est l'ermite Fraimbault(Frambaldus de Laceio, porteur de lance) originaire d'Auvergne, au VIe siècle, qui, envoyé par saint Innocent, évêque du Mans, vint y établir un ermitage au lieu-dit Saint-Fraimbault, autrefois église paroissiale du lieu. Il est lié à d'autres ermites : saint Bomer, saint Ernier, saint Ortaire. René Bansard ainsi que l'équipe du CENA de l'université de Caen ont mis en évidence que son personnage et sa vita avaient servi de modèle aux XIIe et XIIIe siècles à la création du personnage littéraire de Lancelot du Lac, chevalier du roi Arthur. En effet cette église montre une pierre d'angle à gauche du porche qui est une réutilisation d'une pierre tombale marquée d'une croix pattée ressemblant fortement à un trèfle et un calice (photo dans la référence suivante). Ces symboles, le nom de l'ermite et des convergences dans les toponymes du bocage font penser qu'il aurait pu être la figure inspiratrice de Lancelot du lac (Lancelot : porteur de lance, le valet trèfle et sa recherche du Graal)[16] pour Chrétien de Troyes lors de son passage à la cour de Aliénor d'Aquitaine à Domfront[16],[17].
Des processions organisées chaque année, le lundi de Pentecôte, célébraient ce personnage en portant un reliquaire d'argent sur plusieurs kilomètres.
Le corps du saint fut transporté à Senlis à la demande d'Adélaïde, épouse d'Hugues Capet. Cette reine professait en effet une grande dévotion pour saint Fraimbault, comme Gerbert d'Aurillac, devenu pape en l'an 1000 sous le nom de Sylvestre II. Le corps du saint est aujourd'hui dans l'actuelle collégiale Saint-Frambourg de Senlis (XIIe siècle) devenue temple de la musique et sauvegardée par le grand pianiste György Cziffra.
Ledit marquis de Lassay (dès mars 1676, par cession de son père Louis) Armand de Madaillan, fut surnommé le Don Juan du Grand Siècle, encore leGalant des Tuileries, à cause de sa vie sentimentale agitée, et il se maria trois fois. Son fils Léon de Madaillan-Lesparre (1678-1750) lui succéda et fit construire à Paris entre 1726 et 1730 l’hôtel de Lassay, actuelle résidence du président de l'Assemblée nationale. Après Léon vint sa petite-nièce Adélaïde-Félicité-Geneviève d'O, mère de Louis-Léon de Brancas-Lauragais (1733-1824).
Jugement de la Commission Militaire Révolutionnaire, établie par les Représentans du peuple, pour le département de la Mayenne, prononcé à Lassay, le 14 ventose, deuxième année de la république, une, indivisible et impérissable.
La Commission Militaire de la Mayenne, établie par les Représentans du peuple, a rendu le jugement suivant :
Vu l’interrogatoire de Michel Le Normand , cidevant noble, natif de la commune de Javron , et domicilié de celle de Melleray, district de Lassay , par lequel il est prouvé que, garde-du-corps du tems du dernier tirant, inscrit sur la ci-devant liste civile, il aurait réuni à ces deux mauvaises qualités expirées, celle d’avoir absente son domicile pendant plus de trois mois , ainsi attesté par certificat de la municipalité du lieu de sa résidence; et qu’ayant montré, depuis très-long-tems, une conduite des plus suspectes, de manière à avoir mérité, tant avant que depuis le passage des brigands de la Vendée par Mayenne, plusieurs mandats d’amener, de la part du district, et qui auraient toujours, sauf la dernière fois, été infructueux par son absence; étant violemment soupçonné d’avoir, sinon rejoint ces brigands souillant le territoire de la Moyenne , eu avec eux et les autres ennemis, tant intérieurs qu’extérieurs, de la république, des intelligences criminelles;
Vu aussi l’interrogatoire de Roger du Chambon, curé non démissionnaire de Villaines, chef-lieu de canton en le district de Lassay, par lequel il est prouvé que, lors de la royauté expirante, il avait fait une exclamation en faveur du tyran ; toujours constamment lutté contre les autorités constituées de sa commune, levé à sa garde des citoyens égarés qui veillaient autour de sa maison, nonobstant la défense de la municipalité et au mépris des lois, qu’il aurait insulté par écrit sa municipalité, et dirigé contre elle de ses hommes soldés pour obtenir par menaces un certificat de civisme; que, malgré la loi, comme ci-devant génovien, rien n’a pu lui en faire abandonner le costume fier et distinctif; qu’il aurait plusieurs fois semblé vouloir ameuter le peuple sur l’exécution de la loi du vingt septembre de l'année dernière, relative à la manière de constater l'état civil des citoyens disant : Que ceux qui veulent la religion catholique me suivent, etc,- qu’enfin toute sa conduite physique et politique ne démontre qu’un intrigant et un factieux en intelligence écrite avec les ennemis de la révolution ;
Vu également l’interrogatoirt de Henri Gautier, natif de Villaines, aussi district de Lassay, et ex-curé réfractaire de la commune de Monhoudou ; par lequel il est prouvé qu’il n’a aucunement obéi à la loi de la déportation, dont il se serait soustrait en se cachant constamment où il pouvait, et notamment à la maison par lui louée des filles Gautier, aussi de Villaines , où il avoue avoir résidé depuis un tems très-considérable, sans que personne l’y ait trouvé et sans etre dénoncé avant son arrestation,
La Commission Militaire , entendu en ses conclusions Volcler, accusateur militaire, et examen fait des lois concernant les émigrés , royalistes et déportés ; et instruite des malheurs de la France, où le sang a coulé tant de fois , par les manœuvres sourdes et perfides d'intrigans et de factieux qui ont désolé le sol de la liberté, et qui l’infectent encore; condamne à la peine de mort lesdits le Normand, du Chambon et Gautier ;
Et en exécution de l’article VII de la loi du 19 mars de l'année dernière, déclare tous leurs biens meubles et immeubles acquis et confisqués au profit de la république.
Sera le présent jugement exécuté sur le champ , imprimé , publié et aifiché partout oû besoin sera.
La Commission Militaire, vu aussi l’interrogatoire de Jean-Jacques Bigot, marchand de vin , de la commune de Villaines, en lequel il est prouvé par témoins dignes de foi , qu’il aurait tenu des propos tendant à regretter la royauté , montré des sentimens adhérens à ceux des brigands de la Vendée et même avancé qu’il préférait la cocarde blanche à celle aux trois couleurs , et qu’il se serait opposé indirectement au recrutement des trois cent mille hommes, et montré une conduite la plus suspecte et d’un véritable égoïste;
« PASSANT outre LES CONCLUSIONS A MORT : Veneur, accusateur militaire, sur la demande dudit Bigot, offrant faire une contre-preuve, le tribunal suspend son jugement de deux jours ; (condamné à mort le 16 ventôse.)
Vu aussi les interrogatoires de Jeanne, Marie , Charlotte et Marguerite Gautier, sœurs , vieilles fanatiques de la commune de Villaines; par lequel il est prouvé qu’ayant loué une partie de leurs appartemens à Henri Gautier ci-dessus, lors de sa dépossession de la cure de Monhoudou, elles n’auraient pas dénoncé à leur municipalité sa résidence secrète dans leur maison en propriété; .
Entendu l’accusateur militaire , condamne les quatre dites Gantier, sœurs , à la réclusion de trois mois aux maisons d’arrêt de Vîllaines, sous la surveillance des corps constitués ; et elles vivront à leurs frais et dépens.
Vu également les interrogatoires subis , tant au comité révolutionnaire de Lassay, en assistance de l’agent national, que ceux devant la commission militaire, et examen fait de l’audition des témoins contre Jean-Baptiste Fraimbault-Garnier, desquels il résulte que ledit Garnier , agent de la famille Choiseul, ci-devant noble , et avocat ancien au siège de Villaines, habitué à ses antiques formes, ou par mépris, osa protester de nullité en son interrogatoire devant le comité de Lassay, vu que l'agent national du district, lui faisait des interpellations que la loi du 14 frimaire lui permettait de faire, ayant droit de revoir les travaux dudit comité; prouvé par téoins dignes de foi et munis de certificat de civisme que ledit Garnier a douté des pouvoirs de la convention, et la mise en parallèle avec les départements fédéralisés, douté auxquels obéir, et eu une certaine haine contre la Montagne, en disant en municipalité et se retirant avec vivacité : Nous avons la Montagne dans la Municipalité ,- lesquels propos il a tenus après la publication de la constitution, et lors de son acceptation ; que ledit Garnier, inculpé d'être un aristocrate et d’avoir vendu trop cher une Jument, blâma alors le papier-monnaie , en disant que n’était avec raison qu’il l'appelait foutu-papier, puisque ce qu’il achetait cinq sous en argent, il l'achetait quinze ; de plus, ayant avancé qu’il se souciait fort peu du papier et que peu lui importait s'il eût vendu moins cher en argent; que définitivement il a différentes fois cherché à discréditer les assignats; que ledit Garnier a avancé qu’il se foutait de la garde nationale,- qu’il a cherché à détourner le maire de faire la matrice des rôles, en lui disant : Si cela n'allait pas avoir lieu. Prouvé que Garnier n'est point patriote; qu’il n’a pu se procurer aucun certificat de civisme , et qu’il faisait sa compagnie de BARRÉ, ex-trésorier du district, maintenant guillotiné à Paris , comme contre-révolutionnaire, en correspondant avec les ennemis de la patrie, et de Desloges, oncle de ce dernier , qui s’est réuni avec les brigands de la Vendée, à leur passage dans le département de la Mayenne; et lui Garnier incommodé au point de ne pouvoir marcher , mais doué de tous ses sens moraux ;
Entendu en ses conclusions Volcler, accusateur militaire CONDAMNANT A LA PEINE MORT ledit Garnier, le tribunal, divisé d’opinions, les a émises comme suit........ Garnier fut libéré
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].
En 2021, la commune comptait 2 239 habitants[Note 2], en évolution de −4,03 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le maximum de la population de Lassay a été atteint en 1800 avec 2 954 habitants.
La population de la commune est relativement âgée.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38,5 % la même année, alors qu'il est de 28,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 055 hommes pour 1 188 femmes, soit un taux de 52,96 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,71 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,8
90 ou +
6,5
13,4
75-89 ans
17,6
18,8
60-74 ans
18,4
24,2
45-59 ans
20,1
14,7
30-44 ans
13,6
12,3
15-29 ans
9,4
14,9
0-14 ans
14,5
Pyramide des âges du département de la Mayenne en 2021 en pourcentage[42]
Pour les activités sportives, Lassay-les-Châteaux dispose d'une salle omnisports, d'une salle de Tennis, d'un terrain multisports (City stade), de 3 terrains de football, de terrains de pétanque et d'une piscine.
Depuis 2022, Lassay-les-Châteaux est labellisée Terre de Jeux 2024.
Le vieux château datant du XIIe siècle fut démoli durant la guerre de Cent Ans. Il fut ensuite reconstruit en une année vers 1456-1458. L’enceinte était renforcée de deux tours cylindriques au sud-ouest et au sud-est, quatre tours semi-cylindriques adossées à la muraille (deux à l'ouest, une à l'est et une au sud) et deux tours à l'entrée (au nord) elles-mêmes protégées par une puissante barbacane. Le château est habité par ses propriétaires[réf. souhaitée]. Il fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques par la liste de 1862, les peintures murales décorant l'ancienne chapelle sont classées depuis le et la chapelle elle-même est inscrite depuis le [43].
Au XIe siècle, Foulques Nerra, comte d'Anjou, crée un point de défense contre les Normands.
On trouve ensuite Herbert de Logé, seigneur de Bois Thibault, au XIIe siècle (dans les écrits de Fontaine-Daniel), il devint sénéchal de Juhel III de Mayenne au tout début du XIIIe siècle succédant à son beau-père Hugues Monnier.
Les murs du château (XIIe siècle) furent arasés durant la guerre de Cent Ans pour chasser une troupe d'Écossais qui y avait pris demeure et rançonnait tous les paysans du pays. L'actuel château fut reconstruit par Jean III du Bellay et sa femme Jehanne de Logé en 1458 après la guerre de Cent Ans.
Durant la guerre de Cent Ans, la dernière descendante de la famille de Logé, Jehanne de Logé, se réfugia en Anjou où elle épousa Jean du Bellay, dernier descendant de cette famille (ses frères et son père ayant été tués au combat durant cette guerre). De cette union naquit toute une lignée d'hommes illustres des du Bellay avec Guillaume et Martin du Bellay, Jean du Bellay, Joachim du Bellay le poète, etc.
Le château de Bois Thibault est classé monument historique depuis 1925, il est aujourd'hui la propriété de la commune de Lassay-les-Châteaux qui grâce à l'action de l'association « Bois Thibault passé et avenir » l'a acheté en 1988 et a entrepris des travaux de restauration afin de le sauver de la ruine[réf. souhaitée].
Journée Peintres dans la Rue le premier week-end de juin
Exposition de peintures en juillet, concours photo en août
Festival des arts de la rueLes Entrelacés organisé par l'association "Village en fête". Festival crée en 1995 et qui a lieu annuellement le 13 et [47].
Entre 1978 et 1987, Lassay est connue pour son spectacle son et lumière mis en scène par François Brou, spectacle de plein air donné de juin à septembre au pied du château de Lassay par un grand nombre de bénévoles lasséens et des environs.
L'association culturelle de Lassay-les-Châteaux organise chaque année depuis 2011 une chasse au trésor sur le thème de la légende du roi Arthur. Cette dernière rassemble plus de 500 personnes sur deux dates en juillet. L'association organise également Moment d'hiver le deuxième dimanche de décembre, une journée conviviale où tous les enfants bénéficient d'animations gratuites (maquillage, balade à poneys…) et où les grands peuvent se restaurer (huitres, chataignes, « petite oie »)[49].
Victor Hugo, écrivain et poète, séjourna à Lassay le [50] en compagnie de sa maîtresse, Juliette Drouet, alors qu'ils étaient en route pour Fougères. Dans une lettre adressée à sa femme, Adèle Foucher, il écrivait : « Depuis Alençon, j'ai vu Lassay, charmante petite ville demi-sauvage, plantée tout au beau milieu des chemins de traverse, qui a trois vieux châteaux, dont deux admirables que j'ai dessiné. Le troisième (Bois =-Fou) n'a plus que quelques ruines situées au milieu des arbres les plus beaux et les plus farouches du monde ». Alors qu'il voulait visiter le château de Lassay, le domestique refusa en déclarant « Monsieur ne reçoit pas les vagabonds ».
Ludovic Piette (1826-1878), peintre paysagiste, s'établit à Melleray-la-Vallée à la fin de sa vie.
Paul Yorel (1890 à Lassay - 1951), chansonnier et journaliste.
Françoise Gandriau dite « La petite émigrée[50] », personnage de la Révolution. Elle s'enfuit avec sa maitresse mais fut rattrapée et guillotinée avec celle-ci et cinq de ses compagnons. Elle repose aujourd'hui à l'endroit où elle fut enterrée avec sa maîtresse et ses compagnons à la Révolution, c'est-à-dire au fond d'un champ devant un châtaignier sur la route de Thubœuf. Son lieu de sépulture est entouré d'une clôture. Au bord de la route, à proximité, se trouve une croix blanche en souvenir d'elle.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Claude-Marin Saugrain, Dictionnaire universel de la France ancienne et moderne et de la Nouvelle France, vol. 2, , p. 306
↑« Les communes mixtes de l'Orne et de la Mayenne », dans Claude Motte, Isabelle Séguy et Christine Théré avec la collaboration de Dominique Tixié-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001 — Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut national d'études démographiques, coll. « Classiques de l'économie et de la population / Études et enquêtes historiques », , VIII-406 p., 27 cm (ISBN978-2-7332-1028-4 et 2-7332-1028-9, OCLC691900402, BNF39063370, présentation en ligne), p. 151
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Le nommé Jean-Jacques Bigot est accusé d'avoir aimé la cocarde blanche, avait obtenu quelques jours de suspension, pour se laver des reproches du tribunal; mais le surlendemain, il fut convaincu d'avoir regretté la royauté, montré des sentimens brigantins, et, chargé de ces deux crimes, condamné à mort sur le oui de Volcler, accusateur militaire, avec un cultivateur égoïste et perfide, Mathurin Boulard, pour être, ainsi que lui, expédié sur le champ.
Annie Renoux, Les pouvoirs locaux dans la France du centre et de l’ouest (VIIIe-XIe siècles), Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne), « Aux sources du pouvoir châtelain de Geoffroi “Seigneur de Mayenne, le plus fort homme du Maine” (c. 1040-1098)» », p. 61-89