Lauraët | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Condom | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Ténarèze | ||||
Maire Mandat |
Bernard Marseillan 2020-2026 |
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Code postal | 32330 | ||||
Code commune | 32203 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lauraëtois | ||||
Population municipale |
249 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 20 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 56′ 07″ nord, 0° 15′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 88 m Max. 177 m |
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Superficie | 12,71 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Condom (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Armagnac-Ténarèze | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Lauraët (L'Auret en gascon) est une commune française située dans le nord du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Condomois, une ancienne circonscription de la province de Gascogne ayant titre de comté.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau de Répassat et par divers autres petits cours d'eau.
Lauraët est une commune rurale qui compte 249 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 524 habitants en 1861. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Condom. Ses habitants sont appelés les Lauraëtois ou Lauraëtoises.
Lauraët est située à 12 km au sud-ouest de Condom, sur le plateau entre les vallées de l'Auzoue et de l'Osse.
Les communes limitrophes sont Beaumont, Gondrin, Lagraulet-du-Gers, Montréal et Mouchan.
Lauraët se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[2].
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le ruisseau de Répassat, le ruisseau de Bernède, le ruisseau de la Hillasse et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[4],[Carte 1].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 788 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Condom à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 703,8 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[11],[12],[13].
Au , Lauraët est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Condom, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (37,1 %), terres arables (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (25,8 %), forêts (2,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Lauraët est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 96,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 141 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 133 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000, 2009 et 2018. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[15].
Sur la via Podiensis du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. On vient de Montréal du Gers, la prochaine commune est Lagraulet-du-Gers.
Au lieu-dit Larazet, il y avait un « espitalet », textuellement un « hôpital petit », qui a depuis[Quand ?] disparu. Il y en avait un autre, détruit lui aussi, au fief de Pardailhan, avant Bretagne-d'Armagnac.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21]. En 2021, la commune comptait 249 habitants[Note 2], en évolution de −2,35 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 105 ménages fiscaux[Note 3], regroupant 254 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 300 €[I 5] (20 820 € dans le département[I 6]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 7] | 4,8 % | 7,1 % | 4,4 % |
Département[I 8] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 9] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 135 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (73,3 % ayant un emploi et 4,4 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 4],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Condom, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 45 emplois en 2018, contre 43 en 2013 et 71 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 103, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,2 %[I 11].
Sur ces 103 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 30 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 83,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 13,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].
20 établissements[Note 5] sont implantés à Lauraët au [I 14]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 35 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 20 entreprises implantées à Lauraët), contre 12,3 % au niveau départemental[I 15].
La commune est dans le Ténarèze, une petite région agricole occupant le centre du département du Gers, faisant transition entre lʼAstarac “pyrénéen”, dont elle est originaire et dont elle prolonge et atténue le modelé, et la Gascogne garonnaise dont elle annonce le paysage[24]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est la viticulture[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 36 | 28 | 20 | 21 |
SAU[Note 7] (ha) | 1 063 | 776 | 713 | 848 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 36 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] à 28 en 2000 puis à 20 en 2010[26] et enfin à 21 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 42 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[27],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 063 ha en 1988 à 848 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 30 à 40 ha[26].