Situé dans les collines au nord de Nancy, le village est construit sur un coteau exposé plein sud avec en contrebas une rivière, l'Amezule affluent mineur de la Meurthe. Le village comporte deux parties se jouxtant : la Haute-Lay à flanc de colline et la Basse-Lay en contrebas.
En ancien lorrain, lay désigne une colline ou un petit mont. En effet le village est à flanc de colline. Le mot lay, en langage ancien, désigne les structures implantées sur les hauteurs.[réf. nécessaire]
En 1965, on trouva sur le territoire communal plusieurs objets mérovingiens, dont un bandage herniaire double conservé au Musée lorrain de Nancy.
Le village gallo-romain de Layum devint la résidence des maires du palais d'Austrasie à l'époque mérovingienne : saint Arnoul, évêque de Metz et ancêtre de Charlemagne, naquit au château de la Haute-Lay vers 580. Il partagea l'éducation du jeune roi Dagobert avec Pépin de Landen, dont la fille épousa son fils : ce furent les grands-parents de Charles Martel.
Lay-Saint-Christophe a été le site d'une abbaye très florissante. Il y eut une église à la Basse-Laye à partir du XIIe siècle.
La commune comptait environ 1 000 habitants aux XVIIIe et XIXe siècles : on y exploitait alors deux mines de fer et de nombreuses industries y étaient prospères : scieries, tanneries, tuileries, fabriques de brosses et de noir de fumée. Aujourd'hui, elles ont toutes disparu.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[4].
En 2021, la commune comptait 2 370 habitants[Note 1], en évolution de −4,51 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Maison particulière, dite « de la Samaritaine », XVIIe : maison, escalier de l'aile ouest, décor intérieur, chambre d'eau, galerie, terrasse, jardin, objet d'une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [7].
Hospice (ancien château).
Moulin Noir, XVIIIe.
17 fontaines (anciens lavoirs) des XVIIIe et XIXe siècles.
L'hôtel de ville héberge un musée des arts et traditions populaires lorraines.
Nombreux hôtels particuliers du XVe au XXe siècle dans la Haute-Lay.
La structure écoresponsable " Le Chavenois, pension de chevaux sur prés toute l' année " présente depuis plus d'un 1/2 siècle à Lay Saint Christophe.
Ruines d'église prieurale, romane (XIe) à la Haute-Lay, dont l'emprise est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [8].
Vestiges du prieuré de la Haute-Lay (XIe) : tour Saint-Arnou et anciens bâtiments monastiques transformés en habitations également inscrits monuments historiques par l'arrêté du [8],[9].
Église Saint-Christophe de la Basse-Lay reconstruite en 1862 : clocher XIIe, statues de bois sculpté XIVe/XVIe/XVIIe. Le maître-autel fut offert en 1878 par le comte O'Gorman et son épouse.
D'azur à la crosse épiscopale d'or, chargée en abîme d'un anneau du même avec une pierre d'argent aux trois taches de gueules mal ordonnées, adextrée d'un lion contourné aussi d'or et senestré d'une aigle du même, à la fleur de lys aussi d'argent brochant en pointe sur la crosse, au chef cousu aussi de gueules chargé de trois alérions aussi d'argent.
La Meurthe, d'une longueur de 161 km, prend sa source dans la commune du Valtin et se jette dans la Moselle à Pompey, après avoir traversé 53 communes[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 837 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[16]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 7 km à vol d'oiseau[18], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 3],[19],[20].
Au , Lay-Saint-Christophe est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[23].
Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[24],[25]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[25]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[26],[27].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,4 %), terres arables (16,2 %), zones urbanisées (15,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), prairies (8,1 %), cultures permanentes (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Nancy comprend une ville-centre et 27 communes de banlieue.
↑Le prieuré de Lay-Saint-Christophe fut affilié à la Congrégation de Saint-Vanne en 1609, puis uni au séminaire des Missions royales de Nancy en 1746 (cf. archives départementales de Meurthe-et-Moselle, série H185-225, cartulaires, chartes et copies de chartes, déclarations de droits, cens, plans de bâtiments, comptes (950-1790)).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Dom Augustin Calmet et Henri Lepage (rédacteur), Histoire du prieuré de Lay, Lucien Wiener, 53 rue des Dominicains, Nancy, (lire en ligne). lire en ligne sur Gallica
« Lay Saint Christophe », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr.