Le Caylar

Le Caylar
Le Caylar
Ancienne porte dite «Portal Blanc» au Caylar
Blason de Le Caylar
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Lodève
Intercommunalité Communauté de communes du Lodévois et Larzac
Maire
Mandat
Jean Trinquier
2020-2026
Code postal 34520
Code commune 34064
Démographie
Gentilé Caylarain
Population
municipale
465 hab. (2021 en évolution de +4,03 % par rapport à 2015)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 51′ 50″ nord, 3° 19′ 11″ est
Altitude Min. 714 m
Max. 826 m
Superficie 22,08 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Lodève
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Le Caylar
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Le Caylar
Liens
Site web https://le-caylar-en-larzac.fr

Le Caylar (en occitan, Lo Cailar) est une commune française située dans le nord du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat de montagne, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « causse du Larzac ») et cinq zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Le Caylar est une commune rurale qui compte 465 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Ses habitants sont appelés les Caylarés.

Géographie

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Localisation

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Le Caylar est situé à 71 km de Montpellier et à 18 km de Lodève. Le village est situé sur le plateau du Larzac dans les causses méridionaux ; le climat y est très sec, froid l'hiver et plutôt chaud l'été. Le sol y est calcaire et sablonneux.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont La Couvertoirade, Le Cros, Les Rives et Saint-Félix-de-l'Héras.

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Sud-est du Massif Central »0[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 030 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 4,5 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 161,1 mm[3],[4]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[5].

Statistiques 1991-2020 et records LE CAYLAR_SAPC (34) - alt : 729m, lat : 43°52'01"N, lon : 3°18'30"E
Records établis sur la période du 01-05-2007 au 02-11-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,5 −0,9 1,3 4,1 7,4 11,1 13,2 12,8 9,5 7,1 3,7 0,5 5,8
Température moyenne (°C) 3 3,4 6,3 9,4 12,7 16,9 19,5 19,3 15,5 11,6 7 4 10,7
Température maximale moyenne (°C) 6,4 7,6 11,2 14,6 18 22,7 25,8 25,9 21,5 16,2 10,4 7,5 15,6
Record de froid (°C)
date du record
−14,4
11.01.10
−13,5
28.02.18
−9,1
16.03.13
−8,1
08.04.21
−1,7
07.05.19
1,6
13.06.19
6,5
03.07.11
5,9
11.08.11
−0,2
28.09.08
−6,1
30.10.12
−8,9
27.11.10
−12,6
16.12.07
−14,4
2010
Record de chaleur (°C)
date du record
19,9
01.01.22
22,4
27.02.19
22,6
17.03.14
26,6
08.04.11
29,4
18.05.22
36,3
17.06.22
34,9
16.07.22
39
23.08.23
31,1
17.09.19
27,9
03.10.11
21,4
01.11.20
19,9
31.12.21
39
2023
Précipitations (mm) 90,8 83,9 97,7 111,1 92,7 62,1 40,6 48,2 109,2 178,2 171,2 75,4 1 161,1
Source : « Fiche 34064003 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/11/2023 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 est défini sur la commune tant au titre de la directive oiseaux, que de la directive habitats, le « causse du Larzac »[7]. D'une superficie de 29 556 ha, il fait partie des causses méridionaux, un ensemble régional original unique en Europe. Il est le plus grand ensemble de formations herbeuses sèches semi-naturelles en France et abrite un grand nombre d’espèces endémiques. Ce site abrite 17 espèces d'oiseaux d'intérêt communautaire pour la plupart liées pour leur reproduction et/ou leur alimentation aux milieux ouverts (dont le Bruant ortolan, le Pipit rousseline, l'Alouette lulu, la Pie-grièche écorcheur, etc… en effectifs bien représentées par rapport à la moyenne nationale)[8],[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[10] :

  • le « chaos dolomitique de la Pezade » (750 ha), couvrant 3 communes dont une dans l'Aveyron et deux dans l'Hérault[11] ;
  • le « chaos dolomitique des Rives » (550 ha), couvrant 2 communes du département[12] ;
  • le « chaos dolomitique du Caylar et du Cros » (625 ha), couvrant 2 communes du département[13] ;
  • les « combes dolomitiques du Mas Vieil » (290 ha)[14] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : le « causse et contreforts du Larzac et montagne de la Séranne » (44 035 ha), couvrant 33 communes dont une dans l'Aveyron, deux dans le Gard et 30 dans l'Hérault[15].

Au , Le Caylar est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (54,3 %), terres arables (13,7 %), forêts (13,7 %), prairies (8,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,4 %), zones urbanisées (2,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune du Caylar est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels

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Le Caylar est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 4],[19].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux du Caylar.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[20]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 22,8 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 263 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 36 sont en aléa moyen ou fort, soit 14 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992 et 2014.

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Héraldique

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Blason du Caylar

Les armes du Caylar se blasonnent ainsi : d'argent à un arbre arraché de sinople fûté au naturel.[24].

Caylar provient du latin "castellare" qui signifie endroit fortifié. La première mention du village date de 988 sous le nom Castelaro. Depuis cette date, le toponyme du Caylar a connu quelques évolutions : Castlar en 1112, Caillarium en 1240, Le Cailar en 1740. Ce n’est depuis 1771 que le nom moderne du Caylar s’est fixée[25].

Les premières traces d'occupation du site remontent à l'âge du fer. Des maisons carolingiennes (avant le Xe siècle) sont encore visibles dans le village.

Le Roc Castel, qui domine le village de Caylar, constitue les vestiges du Castellas (château) construit à l'origine au XIIe siècle. La chapelle Notre-Dame du Roc Castel, qu'il abrite toujours aujourd'hui, date également du XIIe siècle.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1929 décembre 1963 Urbain Coste[26] SFIO-PSdF-DVG Conseiller général
décembre 1963 février 1993
(décès)
Pierre Bouyeron[27] Rad. puis PS Médecin, conseiller général
février 1993 mars 2008 Guy Cambon[26] DVG Entrepreneur
mars 2008 en cours Jean Trinquier[28] PS Retraité
Président de la Communauté de communes du Lodévois - Larzac (2002 à 2009)[29]
1er vice-président de la Communauté de communes Lodévois et Larzac (2017 à 2020), Président depuis 2020[29]

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

En 2021, la commune comptait 465 habitants[Note 5], en évolution de +4,03 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
628720757809805860824830875
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
849863841819796766714719678
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
626596550502508504449397378
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
336327259295339383425433442
2015 2020 2021 - - - - - -
447465465------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2018, la commune compte 211 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 447 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 17 460 [I 5] (20 330  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 12,3 % 9,8 % 9,9 %
Département[I 8] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 290 personnes, parmi lesquelles on compte 79,5 % d'actifs (69,6 % ayant un emploi et 9,9 % de chômeurs) et 20,5 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 la situation était inverse.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 10]. Elle compte 288 emplois en 2018, contre 343 en 2013 et 308 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 206, soit un indicateur de concentration d'emploi de 139,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,8 %[I 11].

Sur ces 206 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 114 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 70 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6 % les transports en commun, 17,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 6,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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67 établissements[Note 8] sont implantés au Caylar au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 67
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 14,9 % (6,7 %)
Construction 10 14,9 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
28 41,8 % (28 %)
Activités immobilières 3 4,5 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
2 3 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
9 13,4 % (14,2 %)
Autres activités de services 5 7,5 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,8 % du nombre total d'établissements de la commune (28 sur les 67 entreprises implantées au Le Caylar), contre 28 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 10 10 3 7
SAU[Note 10] (ha) 527 740 388 1 459

La commune est dans le Causses du Larzac, une petite région agricole occupant une partie du nord du département de l'Hérault[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 12] (dix en 1988). La superficie agricole utilisée est de 1 459 ha[36],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Chapelle castrale Notre-Dame de Roc-Castel. Retable du XIVe siècle en bois polychrome. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[37].
  • Église Saint-Martin du Caylar. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[38].
  • L'Arbre sculpté.
  • Roc Castel. Il domine le village (752 mètres d'altitude) et offre un panorama remarquable sur le Larzac.

Personnalités liées à la commune

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  • Jean Galtier (1842-1904), homme politique né au Caylar, député de l'Hérault de 1883 à 1889, sénateur de l'Hérault de 1891 à 1904.

Bibliographie

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  • Hubert Marcorelles, Évolution économique et démographique du canton du Caylar, Montpellier, , 221 p.
  • Albert Fabre, Histoire des communes du canton du Caylar : [partie photographique], , 19 p.
  • Albert Fabre, Histoire du Caylar : Le Cros, Les Rives, Pégairolles-de-l'Escalette, Saint-Félix-de-l'Héras, Saint-Maurice, Saint-Michel, Sorbs : communes du canton du Caylar ; suivie d'une notice sur La Couvertoirade (Aveyron)., Montpellier, C. Boehm, coll. « Histoire des communes de l'Hérault », , 212 p.
  • Jacques Frayssenge et Sylvie Groueff, « Démographie et structures familiales du Larzac : Le Caylar 1750-1890 », Famille et familles dans la France méridionale à l'époque moderne,‎ , p. 157-187
  • Archives Départementales de l'Hérault, [La] vie autrefois dans le canton du Caylar et le sud-Larzac : exposition, Montpellier, 1989, Archives départementales de l'Hérault, Montpellier, Archives départementales de l’Hérault,
  • Hubert Marcorelles et Sylvie Groueff, Parenté, patrimoine et émigration dans les communautés rurales du Larzac héraultais : évolution économique et démographique du canton du Caylar, Nîmes, C. Lacour, , 222 p.
  • Hubert Marcorelles, Évolution démographique et économique du canton du Caylar, Montpellier, , 219 p.
  • Jean Nougaret et Bernard Derrieu, Les retables du Caylar et de Parlatges : deux sculptures du 14e siècle en Lodévois-Larzac, Lodève, Charte Lodévois-Larzac, , 43 p.
  • Jean-Claude Rivière, Le Caylar en Larzac : aspect du Lodévois, Montpellier, Moresa, , 110 p.

Fonds d'archives

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[6].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  2. Insee, « Métadonnées de la commune ».
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 au Caylar » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 au Caylar » (consulté le ).
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Autres sources

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