Le Lavandou | |||||
L'office du tourisme du Lavandou. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Var | ||||
Arrondissement | Toulon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures | ||||
Maire Mandat |
Gil Bernardi 2020-2026 |
||||
Code postal | 83980 | ||||
Code commune | 83070 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Lavandourains | ||||
Population municipale |
6 216 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 210 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 08′ 19″ nord, 6° 22′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 485 m |
||||
Superficie | 29,65 km2 | ||||
Type | Petite ville | ||||
Unité urbaine | Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou (banlieue) |
||||
Aire d'attraction | Bormes-les-Mimosas (commune du pôle principal) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Crau | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Var
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
| |||||
modifier |
Le Lavandou [lə lavɑ̃du] (en provençal : Lou Lavandou) est une commune du département du Var, dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur les bords de la Méditerranée face aux Îles d'Or (île du Levant, Port-Cros et île de Bagaud) et au pied du massif des Maures. Elle est née en 1913 de la scission de la commune de Bormes-les-Mimosas qui la jouxte à l'ouest. Hyères est à 22 km à l'ouest, Cavalaire à 20 km à l'est, par la route.
La commune est située sur le littoral méditerranéen à 3,9 km de Bormes-les-Mimosas et 18 km de l'aéroport de Toulon-Hyères[1].
Le Lavandou est un ancien petit port de pêche, devenu une station balnéaire de la côte varoise.
La commune se situe au sud du massif des Maures, face aux îles de Port-Cros et du Levant. Elle s'étend sur plus de douze kilomètres de littoral, et dispose de nombreuses plages de sable fin et de petites criques.
Le sommet rocheux de la Pierre d'Avenon culmine à 443 m[2].
Commune située dans une zone de sismicité 2 faible[3].
Cours d'eau traversant la commune :
Climat classé Csa dans la classification de Köppen et Geiger[4].
La commune est desservie par le réseau régional de bus Zou ! ; celui-ci inclut un « service de transports à la demande » (TAD)[6].
La ligne de chemin de fer Toulon - Saint-Raphaël dite du « Macaron », fortement dégradée lors du débarquement du 15 août 1944, fut officiellement fermée en 1948[7].
Les aéroports les plus proches sont :
Au , Le Lavandou est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bormes-les-Mimosas-Le Lavandou[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bormes-les-Mimosas, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 3 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[15].
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Type d’occupation | Pourcentage | Superficie (en hectares) |
---|---|---|
Tissu urbain continu | 1,7 % | 53 |
Tissu urbain discontinu | 20,5 % | 624 |
Zones portuaires | 0,6 % | 17 |
Vignobles | 0,8 % | 25 |
Systèmes culturaux et parcellaires complexes | 1,2 % | 36 |
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants | 0,2 % | 5 |
Forêts de feuillus | 22,3 % | 679 |
Forêts de conifères | 2,7 % | 83 |
Forêts mélangées | 0,6 % | 19 |
Végétation sclérophylle | 48,7 % | 1481 |
Mers et océans | 0,6 % | 19 |
Source : Corine Land Cover[16] |
A priori le mot Lavandou évoque la lavande. Une variété de lavande pousse effectivement sur les collines des Maures (lavandula stoechas), mais le nom provençal de cette lavande est Queirélé. L'étymologie réelle est expliquée dans le Trésor du Félibrige de Frédéric Mistral : « Lavandou (Var) synonyme du mot "lavoir" ». La mairie du Lavandou possède par ailleurs un tableau de Charles Ginoux représentant le hameau du Lavandou en 1736 où l'on voit au premier plan un lavoir où les femmes de pêcheurs lavaient leur linge.
L'autre hypothèse serait que le mot Lavandou viendrait de Lavandula stœchas, lui-même à mettre en relation avec les Stœchades (alignées) ou îles d'Hyères ainsi baptisées par les Grecs[17]. L'identification des Stœchades avec les îles d'Or serait confirmée par la présence dans ces îles d'une espèce particulière de lavande, la Lavandula stœchas, plante médicinale connue de Dioscoride, médecin grec de Cicilie au Ier siècle av. J.-C., auteur d'un traité Sur la matière médicale.[18].
À Font-Freye, le a été découvert par X. Dupont un habitat du Néolithique final, très endommagé par les labours. Cinq foyers découverts en partie est : avec zones très charbonneuses avec terres rubéfiées et galets chauffés.
Mobilier découvert (galets chauffés, meules dormantes, broyons, haches polies, outillages lithiques : pointes, lames, lamelles. Céramique Moelé : décors de cordons en relief, plusieurs fonds plats) liés à une société de chasseurs-cueilleurs.
Le tout est conservé au musée de la préhistoire de Toulon.
Le tumulus a été découvert par M. Ollivier lors d'un défrichement après un incendie, et identifié le par X. Dupont lors d'une prospection, par le moyen d'une information écrite[19].
C'est un amas de 25 m de diamètre et de 1 m de haut. Dans sa partie ouest, le tumulus a été perturbé récemment sur environ 3 m2 ; un peu de mobilier a été recueilli dans la terre meuble en périphérie du secteur : des céramiques modelées (une dizaine de fragments), ainsi que des petits fragments de tôle en bronze, et des esquilles d'os brûlé.
L'ensemble est conservé au musée de Préhistoire de Toulon. Il est daté du 1er âge du fer (de 0 à -2700 av. J.-C.).
Bourg castral de Murène[20].
Bourg castral de Castel Nègre[21].
Sur la commune du Lavandou, au lieu-dit Font-Freye[22], a été découvert en 2006 après un incendie :
À l'origine, Le Lavandou n'était qu'un quartier de la commune de Bormes-les-Mimosas, mais en 1909, il devint opportun de réclamer son autonomie communale. Ainsi, au terme d'un long processus administratif, le Gouvernement sépara de la commune de Bormes, un territoire compris entre la pointe de Gouron à l'ouest, la ravine de Fontalde à Pramousquier à l'est et la rivière de la Môle au nord, soit environ 2 975 hectares.
Le Conseil d'État adopta le projet de loi érigeant Le Lavandou en commune par une loi, votée le par la Chambre des députés, adoptée par le Sénat le , et promulguée par le président de la République Raymond Poincaré le [23],[24].
Le , c'est depuis la plage de La Fossette que le général Henry Giraud s'échappe de France pour rejoindre Gibraltar à bord du sous-marin britannique HMS Seraph, dans l'espoir (déçu) d'être le commandant de l'Opération Torch en Afrique du nord[25],[26].
Le Lavandou est l'un des premiers lieux du débarquement des commandos d'Afrique dans la nuit du 14 au [27].
La commune est décorée, le , de la Croix de guerre 1939-1945[28],[29].
En 2020, le budget de la commune était constitué ainsi[30] :
Avec les taux de fiscalité suivants en 2020 (inchangés depuis 2010) :
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 610 €[31].
Commune membre de la Communauté de communes Méditerranée Porte des Maures.
Les habitants du Lavandou sont les Lavandourains.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1921. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2021, la commune comptait 6 216 habitants[Note 4], en évolution de +12,34 % par rapport à 2015 (Var : +4,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Le Lavandou fait partie de l’arrondissement de Toulon et du canton de La Crau. Sa superficie est de 3 005 hectares et compte un nombre d’habitants de 6 047 au . Depuis 2018, elle est surclassée commune touristique dans la catégorie 40 000 à 80 000 habitants.
Établissements d'enseignements[40] :
Professionnels et établissements de santé[41] :
Le service régional de l'inventaire a réalisé une étude thématique de l'ensemble du patrimoine balnéaire[59],[60], auquel a été attribué le label « Patrimoine du xxe siècle » :
Douze plages de sable fin jalonnent les douze kilomètres de cette partie de la Côte d'Azur varoise, celles : de l’Anglade, du Lavandou centre, de Saint-Clair, de la Fossette, d’Aiguebelle, Jean Blanc, de l’Éléphant, du Rossignol, du Layet, de Cavalière, du Cap Nègre, de Pramousquier[62].
La plage de Pramousquier, qui est partagée avec la commune voisine du Rayol-Canadel, est le quartier le plus oriental de la commune du Lavandou. Pramousquier serait une déformation de l'ancien provençal qui signifierait « pèr lou monastié ». D'après Emmanuel Davin[63], c'est la formule qu'aurait invoquée le chartreux venant de la chartreuse de la Verne, dont dépendait alors Pramousquier, pour réclamer le cens annuel aux quelques habitants du lieu. Une étymologie plus sûre provenant d'une des premières cartes systématiques du littoral varois, la carte de Cassini (XVIIIe siècle), nomme l'endroit « plage de Port-Mousquier ». Plus prosaïquement Pramousquier provient de pra (pré) et mousquié (endroit où il y a beaucoup de mouches) anciennement Prémousquié[64]. Cela correspond bien au micro-estuaire de la ravine du Fontalde (Fontlade d'après E. Danvin[63]), ruisseau souvent à sec, mais parfois torrentiel, qui sert de limite administrative entre les communes du Lavandou et celle du Rayol-Canadel. Ce micro estuaire est un des rares survivants des terrains de culture entre deux corniches du littoral du Massif des Maures, puisqu'on y cultive encore quelques vignes. On peut deviner sur les pentes qui dominent Pramousquier le relief des anciennes terrasses de cultures de fleurs et de primeurs qu'on y faisait encore avant-guerre.
La limite entre les territoires des communes du Lavandou et du Rayol-Canadel coïncidait avec celle séparant les cantons de Collobrières et de Saint-Tropez. Or le redécoupage des cantons du Var de 2014 a vu non seulement ces cantons disparaitre, mais il a aussi rattaché les communes du Lavandou et du Rayol-Canadel au canton de La Crau. Pramousquier a donc perdu son statut frontalier avec un autre canton.
Avant l'arrivée de la ligne du littoral varois à voie métrique, entre Hyères et Saint-Raphaël, en 1890, Pramousquier n'était habitée que de façon saisonnière et difficilement accessible autrement que par voie de mer, comme tout le reste du littoral varois entre Le Lavandou et Cavalaire. À partir de cette date, la petite plage aura alors droit à un poste d'arrêt ferroviaire qui la fera connaitre des touristes, amateurs de discrétion et de relâchements balnéaires.
Le quartier de Pramousquier est formé par un cirque dominé au nord par la crête du massif des Maures culminant à environ 350 mètres. Sa plage de sable fin s'étend sur 300 mètres environ entre le cap Nègre à l'ouest et les falaises du littoral du Rayol-Canadel. À chacune de ces extrémités on peut voir sous la falaise orientale une cabane de pêcheur récemment rénovée et du côté occidental, plus discrètes sous le cap Nègre, les restes de deux casemates construites par l'armée d'occupation allemande en 1943.
Plusieurs personnalités nationales et internationales ont fréquenté Pramousquier dans l'entre-deux-guerres. Parmi celles-ci, on trouve la collectionneuse d'art et philanthrope Peggy Guggenheim. Laquelle y accueillit une célèbre anarchiste américaine Emma Goldman. À la même époque, c'est Jean Cocteau qui y passa ses vacances avec Raymond Radiguet en 1922. Et c'est à Pramousquier que les deux y rédigent Thomas l'imposteur pour le premier et Le Bal du comte d'Orgel pour le second. Plus tard, Cocteau y recevra le jeune acteur Jean Marais en 1938.
Ce site se transforme en en champ de bataille puisqu'il est un des objectifs des commandos d'Afrique qui, dans la nuit du 14 au , escaladent le cap Nègre pour détruire les batteries côtières allemandes qui dominent de part et d'autre du cap la plage de Pramousquier et celle de Cavalière. Dans les journées suivantes, les troupes américaines et françaises utilisent la plage de Pramousquier comme site de débarquement annexe[65].
Pramousquier est à la limite orientale de l'aménagement (enrobage asphalté) de la piste cyclable débutant à Toulon (Voie verte)[66]. Elle se prolonge sur l'emprise de l'ancienne voie ferrée de la ligne du littoral varois à l'est jusqu'à Saint-Tropez, mais elle n'est pas aménagée sur la partie du territoire de la commune du Rayol-Canadel ni sur celui du Domaine du Rayol plus à l'est.
La ligne désaffectée de chemin de fer Toulon - Saint-Raphaël est réhabilitée en de nombreux points sous le nom de « chemin du train des pignes »[7].
De nombreux cétacés peuvent être observés au large du littoral varois, ce qui permet à la commune de s'afficher « Cité des Dauphins et des Baleines »[67].
À la fin du XVIIIIe siècle quelques « célébrités » du moment ou en devenir se sont installées au Lavandou[68], parfois pour raisons médicales afin de bénéficier des bienfaits du soleil. Le premier d’entre eux est le peintre français néo-impressionniste Henri-Edmond Cross. En 1891, il découvre la plage de Saint-Clair et décide d’y faire construire sa maison où il vécut jusqu’à sa mort en 1910. Il est enterré au cimetière communal, non loin de son ami le peintre belge Théo Van Rysselberghe. Proche de grands peintres du pointillisme et du fauvisme, il reçoit de nombreux amis artistes comme Signac et Matisse en 1904.
Auguste Renoir a peint en 1894 une toile du Lavandou[69] et de nombreuses toiles faisant référence à des paysages de la région niçoise. Plus contemporain, Maurice Utrillo effectue plusieurs séjours entre 1894 et 1940. Cette année-là, il peint une vue du village de pêcheur (collection particulière en Suisse). Il aimait peindre la vigne luxuriante de « La Ramade » d’Aimé Ravello. Un passage porte d’ailleurs son nom dans la commune. Le peintre russe Nicolas de Staël, hébergé en 1952 par une amie à Bormes, découvre le Lavandou. Il est complètement séduit par la lumière lorsqu’il peint sur les plages. Il a réalisé une quarantaine de petits formats dont il a repris les thèmes des plages du Lavandou sur des grandes toiles dans son atelier parisien.
Au début du XXe siècle, les premiers artistes à se rendre au Lavandou sont les écrivains de La Nouvelle Revue française, déjà présents avant la Première Guerre mondiale. On a recensé une vingtaine de séjours d’André Gide, écrivain (prix Nobel de littérature en 1947), dans le Var dont plusieurs chez son ami le peintre Théo Van Rysselberghe, au Lavandou. Il y fit construire une maison pour sa famille, mais n’y a pas vraiment vécu.
Jean Cocteau a eu l’occasion d’écrire quatre livres lors de ses séjours au Lavandou dont Le Grand Écart, Thomas l'imposteur, Antigone (adaptation de Sophocle) et un recueil de poésies. Installé en 1922 à l’hôtel de France, place Reyer, il écrivit : « Le Lavandou est une merveille. Hôtel très propre en face des îles. Ressemble à la baie de Naples ». En 1922, il passe tout l’été avec Raymond Radiguet qui termine pour sa part Le Diable au corps et la trame d’un second roman[70].
Le dirigeant sportif Albert Glandaz, membre du Comité International Olympique, président de la Fédération Française des Sociétés d'Aviron , de l'Union des Sociétés Nautiques de France (actuelle FFV), président-fondateur du Canoë-Club de France, vice-président du Yacht Club de France, acheta une propriété au cap Nègre après la première guerre mondiale. Là, il s'investit largement pour la création du Parc national de Port-Cros qui ne verra le jour que trente ans après.
L’écrivain et journaliste, Joseph Kessel[71], écrivit deux romans lors de son passage au Lavandou Les Enfants de la chance en 1933 et Les Hommes. C’est d’ailleurs dans cette station balnéaire qu’il se lie d’amitié à Jean Cocteau.
Ernest Reyer, musicien et critique musical, était une grande figure du Lavandou dont il fit la popularité. Il fut un compositeur très célèbre en son temps, auteur notamment de deux opéras, Sigurd et Salambô. Il meurt au Lavandou en 1909 et, une statue a été érigée en son hommage et une place porte son nom[72].
Bertolt Brecht, l’un des plus célèbres dramaturges allemands, découvre Le Lavandou en 1928 avec ses amis avec lesquels il travaillait sur L'Opéra de quat'sous. Il y reviendra deux années plus tard[73].
La chanteuse France Gall cite la commune dans sa chanson Dis à ton capitaine, écrite par Maurice Tézé et composée par Guy Magenta, sortie en 1965 sur son 6e 45 tours comprenant Poupée de cire, poupée de son.
La chanteuse et animatrice pour enfants Dorothée cite la commune dans sa chanson Chagrin d'amitié, écrite par Michel Jourdan et composée par Charles Aznavour, sortie en 1985 chez AB Productions, distribution Polygram, sur son album Allô, allô, monsieur l'ordinateur.
Le poète et artiste Henri Michaux, Paul Valéry, les peintres Jean-Charles Cazin, Marie Laurencin et le romancier Georges Simenon ont au cours de leur vie, posé leurs valises au Lavandou[74].
Alfred Courmes (1898-1993), natif du Lavandou, alors un quartier de Bormes, est un peintre connu dans la tradition surréaliste, surnommé par ses détracteurs : l'Ange du mauvais goût. Il fut un protégé de Peggy Guggenheim, elle aussi habituée du Lavandou.
Le juge Paul Magnaud avait construit en 1908 une villa dans la baie de Saint-Clair baptisée La dernière étape devant laquelle était amarré son bateau le Libertaire.
Les armoiries du Lavandou se blasonnent ainsi : |