Le nom de la localité est attesté sous les formes de Mansione Malgerii en 1063 - 1066 (Marie Fauroux, 222)[1] ; Mesnillum Malgerii en 1082 (Cartulaire de la Trinité, Lucien Musset, abbaye caennaise, 8)[1] ; Mansio Malgerii 1145 (Charte de Sainte-Barbe-en-Auge) ; Mesnil Malger 1148 (Charte de Sainte-Barbe, 7.) ; Maisnillum Maugeri en 1198 ; Mesnil Maucier au XIVe siècle[2].
Mesnil est un appellatif toponymique très répandu au nord de la France. Il s'agit d'un dérivé à partir du latin mansionem « demeure, habitation, maison », le bas-latin a créé un nouveau terme mansionile[3], d'où le gallo-roman MA[N]SIONILE. Il est devenu en français médiéval maisnil, mesnil « maison avec terrain » [4].
Le second élément -Mauger représente un nom de personne germanique, latinisée de diverses manières dans les textes, notamment en Madalgarius > Malgerius[1]. Il est spécialement répandu en Normandie comme nom de famille[5],[1]. À noter que l'essart Maugier est mentionné en 1262 au Breuil, ancienne paroisse rattachée à Mézidon, ce lieu étant encore désigné en latin médiévalin essartis Maugeri en 1284[1].
En 2020, la commune comptait 994 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Le Mesnil-Mauger[10]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2].
↑Dans le tableau des recensements et le graphique, par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique que les populations correspondant à l'année 2006, première population légale publiée calculée conformément aux concepts définis dans le décret no 2003-485 du 5 juin 2003, et les années correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee.
↑François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, 1979, 180 p. (ISBN2-7084-0040-1), OCLC 6403150), p. 109