Titre québécois | Après la foudre |
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Titre original | Wonderstruck |
Réalisation | Todd Haynes |
Scénario | Brian Selznick |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Killer Films Cinetic Media FilmNation Entertainment Picrow Features |
Pays de production | États-Unis |
Genre | drame |
Durée | 120 minutes |
Sortie | 2017 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Musée des merveilles (ou Après la foudre au Québec ; Wonderstruck, littéralement « émerveillé ») est un film dramatique américain réalisé par Todd Haynes, sorti en 2017. Il s’agit d’une adaptation du roman Black Out (Wonderstruck) de Brian Selznick, publié en 2011.
Le film est présenté en sélection officielle en avant-première le au Festival de Cannes.
Sur deux époques distinctes, les parcours de Ben et Rose. Ces deux enfants souhaitent secrètement que leur vie soit différente ; Ben rêve du père qu'il n'a jamais connu, tandis que Rose, isolée par sa surdité, se passionne pour la carrière d'une mystérieuse actrice. Lorsque Ben découvre dans les affaires de sa mère l'indice qui pourrait le conduire à son père et que Rose apprend que son idole sera bientôt sur scène, les deux enfants se lancent dans une quête à la symétrie fascinante qui va les mener à New York.
La musique originale est composée par Carter Burwell[1].
Des extraits musicaux sont aussi inclus dans le film :
Site | Note |
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Metacritic | 71/100 |
Rotten Tomatoes | 66% |
Allociné |
Périodique | Note |
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Les Inrockuptibles | |
Télérama | |
Le Monde | |
Le Nouvel Observateur | |
Le Figaro |
En France, l'accueil critique est bon : le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,7/5, et des critiques spectateurs à 3,6/5[2].
Aurélien Allin du Cinemateaser souligne que « chaque séquence déborde d’un appétit insatiable de storytelling et d’aventures »[3]. Jean-Marc Lalanne des Inrockuptibles « jamais Todd Haynes n'aura joint à ce point le trajet d'une vie au tracé de l'histoire du cinéma »[4]. Jean-Claude Raspiengeas de La Croix admet que « si l’on veut bien admettre que le cinéma ressemble à un cabinet de curiosités, où le spectateur est envoûté par ce qu’il ne s’attendait pas à découvrir, la nouvelle réalisation de Todd Haynes l’enchanteur se hisse à la hauteur de son titre. Son labyrinthe, qui serpente au milieu d’un passé figé, est un musée des merveilles »[5]. Thomas Sotinel du Monde assure qu’« il n’y a pas d’autres effets spéciaux que ceux qui sont nés de l’esprit du bricoleur délicat qu’est Todd Haynes, et pourtant, ce film est plus magique que ceux qui ont mobilisé des ordinateurs gros comme ceux du Pentagone. »[6].
Seule Stéphanie Belpêche du Studio Ciné Live prévient négativement qu’« aucune place n'est laissée à l'émotion. Seules les vingt dernières minutes (…) laissent entrevoir un beau film. Trop tard »[réf. nécessaire].