En 2016, le conseil municipal de Paladru a voté la fusion avec la commune du Pin pour création de la commune nouvelle des Villages du Lac de Paladru[1].
Le territoire de la commune occupe la vallée du Surand (ou rivière du Pin) qui alimente le lac de Paladru. Elle a une superficie de 1 000 hectares dont 53 occupés par le lac et abrite les trois étangs du Moulin (18 ha), des Gouttes (6 ha) et près de Versas (3 ha).
La commune comporte une quinzaine de hameaux dont Bouvardière, Brandoux, Brézin, Charpenne, Chassigneux, Gutinière, La Courrerie, La Cua, Le Colomb, Le Molard, Les Allex, Le Vernay et Versars.
Selon une légende, le hameau initial d'Ars situé sur la rive du lac de Paladru aurait été englouti par les eaux.
En 1116, les chartreux créent le monastère de la Sylve Bénite.
En 1789, la paroisse Saint-Christophe du Pin est rattachée à la commune de Virieu, dont elle est détachée par un arrêté du 9 brumaire de l'an X (1801) et érigée en commune distincte.
Industriel ,il était directeur et associé des Tissages de Belval. Sous ses différents mandats fut entrepris distribution de l’eau potable, travaux énormes pour l’époque, construction du local de pompiers, construction d’une école neuve, aménagement de la plage.
1945
1947
Félix Barnoux
1938
1945
Victor Collet-Beillon
1935
1938
Félix De Belval
1925
1935
Hugues Bernard Car
1896
1925
Auguste Vittoz
Géomètre Expert, Président de la Société d’Agriculture Pratique du Canton de Virieu (1924-1929). Son mandat fut à l’époque de construction nombreuses (école,mairie,salle des fêtes et réunions) et du début de la modernité (électrification). À la suite de l’incendie de la grange dîmière, il crée la Compagnie des Sapeurs Pompiers en 1906 pour laquelle la coline achètera en 1908 la première pompe à bras.
Après avoir atteint les 1 000 habitants vers 1830, Le Pin a souffert du phénomène général de désertification rurale, mais depuis les années 1980 un renversement de la tendance en fait une commune dont la population s'est considérablement renouvelée.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[5],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 1 257 habitants, en évolution de +1,86 % par rapport à 2009 (Isère : +3,89 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
De nombreuses maisons et fermes en pisé se trouvent sur le territoire de la commune. Il s'agit de constructions traditionnelles des XVIIIe et XIXe siècles aux très belles proportions.
La chartreuse de la Sylve-Bénite (en latin Sylva Benedicta) est un couvent fondé en 1116, rattaché au monastère de la Grande Chartreuse. Un des fils naturels de l'empereur Barberousse y fut frère convert. Elle constituait une étape sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle ( via Gebennensis entre Genève et Le Puy-en-Velay). Vendue comme bien national à la Révolution française après l'expulsion des chartreux, elle est aujourd'hui une propriété privée qui ne se visite que de l'extérieur. Il ne subsiste de la reconstruction du XVIIIe siècle qu'une aile du cloître, le logis abbatial et quelques bâtiments annexes[8].
La grange de la Courterie de la chartreuse est une grange dîmière de 1549, reconstruite en 1658 ; sa dernière rénovation date de 1993[9]. Elle fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du [10]. Elle avait été construite par les moines chartreux du monastère voisin pour stocker l'impôt (dîme) constitué par des grains de céréales. Elle est remarquable par sa charpente monumentale et ses proportions. Aujourd'hui elle est utilisée pour des expositions ou des animations culturelles[8].
La pierre qui danse, à la limite des communes de Paladru et Le Pin.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.