Le Pont-de-Montvert | |
Le Pont-de-Montvert | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Lozère |
Arrondissement | Florac |
Maire délégué | Stephan Maurin |
Code postal | 48220 |
Code commune | 48116 |
Démographie | |
Gentilé | Pontimonvertois ou Vertipontains |
Population | 292 hab. (2013) |
Densité | 3,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 21′ 51″ nord, 3° 44′ 40″ est |
Altitude | Min. 665 m Max. 1 699 m |
Superficie | 90,25 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-Étienne-du-Valdonnez |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Pont de Montvert - Sud Mont Lozère |
Localisation | |
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Le Pont-de-Montvert est une ancienne commune française, située dans le département de la Lozère en région Occitanie, devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Pont de Montvert - Sud Mont Lozère. Elle était le chef lieu de l'ancien canton du Pont-de-Montvert.
Ses habitants sont appelés les Pontois ou Montvertipontains[1].
Situé dans le sud du département de la Lozère sur le versant méridional du mont Lozère, Le Pont-de-Montvert est traversé par le Tarn, qui prend sa source sur les hauteurs de la commune, non loin du hameau de l'Hôpital. Deux courtes rivières, le Rieumalet et le Martinet, prennent elles aussi leur source dans la commune et rejoignent le Tarn au niveau du village du Pont-de-Montvert.
Au sud du village commence le massif du Bougès. La commune est limitrophe du département du Gard.
Le village de Pont-de-Montvert doit son nom au patronyme de Mons. Lors de la croisade contre les Albigeois, le seigneur de Mons, vassal de Raymond V de Toulouse, fuit les persécutions avec ses gens et un contingent de juifs espagnols qui avaient trouvé un refuge dans le comté de Toulouse. On peut aujourd'hui encore distinguer les traces d'une petite forteresse cathare sous le Rocher du Chastel, dominant la vallée du Tarn, au-dessus de l'agglomération actuelle. Marqué par cette épopée, Pont-de-Montvert fut dès le début des guerres de Religion un haut lieu de la résistance, comme en témoigne l'engagement armé du deuxième bailli du nom, Jean d'André, époux de Marguerite de Grimoard, de Beauvoir du Roure.
Le village est plus connu pour avoir été, le , le point de départ de la guerre des camisards, à la suite de l'exécution collective de François de Langlade du Chayla[3] qui avait opéré pendant plusieurs années dans la commune avec un sadisme notoire, transformant la maison prise au bailli Jean d'André en un lieu de détention et de tortures. L'un des meneurs de la révolte, le camisard Esprit Séguier, fut condamné à avoir la main droite coupée avant d'être brûlé vif sur les bords du Tarn au Pont-de-Montvert.
Au XVIIe siècle, le village du Pont-de-Montvert dépendait administrativement de paroisses de Frutgères et de Fraissinet-de-Lozère[4]. Une étude sociale et politique du Pont-de-Montvert aux XVIIIe et XIXe siècles a été réalisée à partir des fonds notariaux[5].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[8],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 292 habitants, en évolution de +1,04 % par rapport à 2008 (Lozère : −1,04 %, France hors Mayotte : +2,49 %).
Siège de l'écomusée, se trouve au Pont-de-Montvert la Maison du mont Lozère, musée où ont lieu des expositions permanentes relatives à l'histoire du mont Lozère.
Le blasonnement du Pont-de-Montvert est : de sinople au pont en dos d'âne de deux arches inégales d'argent, flanqué à senestre d'une tour couverte du même, maçonnée de sable, ajourée du champ, posé sur des ondes aussi d'argent mouvant de la pointe, la tour adextrée d'une abeille volant d'or. |