Réalisation | Claude Chabrol |
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Scénario | Brian Moore |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
Filmax Les Films A2 International Cinema Corporation |
Pays de production |
France Canada |
Genre | Mélodrame |
Durée | 135 minutes |
Sortie | 1984 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Le Sang des autres est un film franco-canadien, réalisé par Claude Chabrol, sorti le .
Adapté du roman homonyme Le Sang des autres (1945) de Simone de Beauvoir[1], c'est l'histoire d'une jeune fille tiraillée entre les essors existentialistes des enjeux politiques de la résistance et la responsabilité des conséquences de ses propres actions.
Dans la France occupée par les nazis, Jean Blomart (Michael Ontkean) est assis près d’un lit sur lequel sa maîtresse Hélène (Jodie Foster) est en train de mourir. Une série de flashbacks nous permet de connaître les deux personnages et la relation qu’ils entretenaient. Jeune homme qui se sent coupable de mener une vie bourgeoise privilégiée, Jean adhère au parti communiste et rompt avec sa famille, résolu à mener sa vie comme il l’entend. Se sentant responsable de la mort d’un ami lors d’une manifestation politique, il quitte le Parti et se concentre sur des activités syndicales. Hélène est une jeune créatrice qui travaille dans la confiserie familiale et n’est pas satisfaite de sa liaison conventionnelle avec son fiancé Paul. Elle réussit à rencontrer Jean, et, bien qu’au début il la rejette, ils entament une relation après qu’elle a avorté à la suite d’une aventure irréfléchie avec un autre homme. Jean dit à Hélène qu’il l’aime, même s’il n’y croit pas. Il la demande en mariage et elle y consent.
Lorsque la France entre dans la Seconde Guerre mondiale, Jean s’engage comme soldat, il admet la nécessité d’un conflit violent pour provoquer un changement. Hélène intervient malgré lui pour le faire affecter à un poste sûr. Dans sa colère contre elle, il rompt leur relation. Alors que les forces allemandes progressent vers Paris, Hélène s’enfuit et est témoin de la souffrance d’autres réfugiés. De retour à Paris, elle a une liaison passagère avec un Allemand qui serait capable de faire avancer sa carrière, mais elle voit bientôt la souffrance de ses compatriotes. Elle assiste aussi à des rafles de Juifs. Cherchant à mettre en sûreté Yvonne, son amie juive, elle retrouve Jean devenu le chef d’un groupe de résistants. Elle a envie d’y entrer. Jean a renoué avec son père car tous deux cherchent à libérer la France de l’Allemagne. Sa mère, cependant, est moins impressionnée par les vies perdues par la Résistance.
Hélène est abattue dans une action de résistance et pendant la veillée nocturne de Jean à ses côtés, il réfléchit à son amour pour Hélène et aux conséquences plus larges de ses actions. À l’aube, Hélène meurt et Jean décide de continuer à résister.
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