Les Ponts-de-Martel | ||||
Les Ponts-de-Martel, vue aérienne. | ||||
Armoiries |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Neuchâtel | |||
Région | Montagnes | |||
Président | Gian Carlo Frosio | |||
NPA | 2316 | |||
No OFS | 6437 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Ponlier | |||
Population permanente |
1 239 hab. (31 décembre 2022) | |||
Densité | 68 hab./km2 | |||
Langue | Français | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 00′ 00″ nord, 6° 44′ 00″ est | |||
Altitude | 1 084 m Min. 987 m Max. 1 330 m |
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Superficie | 18,23 km2 | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton de Neuchâtel
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Liens | ||||
Site web | www.lesponts-de-martel.ch | |||
Sources | ||||
Référence population suisse[1] | ||||
Référence superficie suisse[2] | ||||
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Les Ponts-de-Martel sont une commune suisse du canton de Neuchâtel, située dans la région Montagnes.
Selon l'Office fédéral de la statistique, Les Ponts-de-Martel mesurent 18,23 km2 [2]. 4,7 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 59,2 % à des surfaces agricoles, 30,5 % à des surfaces boisées et 5,7 % à des surfaces improductives.
La commune est limitrophe de Brot-Plamboz, La Sagne, Le Locle, La Chaux-du-Milieu, La Brévine et Val-de-Travers.
Le Grand Som Martel se situe dans la commune.
Bien que le blason comporte un marteau, le nom n'est pas relié à cet objet mais à la tourbière. En effet[3]
« Martel, Ponts de — , aussi Martil aux XVIe et XVIIe s., M . N. XXIII, 204 ; de martel, nom générique des marais tourbeux du Jura neuchâtelois. Rien de commun avec Charles Martel ; dérivé de mare, s. m., marais, et double suffixe diminutif maret, maretel »
Selon l'Office fédéral de la statistique, Les Ponts-de-Martel comptent 1 239 habitants fin 2022[1]. Sa densité de population atteint 68 hab./km2.
Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Les Ponts-de-Martel entre 1850 et 2008[4] :
Les autorités communales sont composées d'un conseil législatif (Conseil général) composé de 19 membres et d'un conseil exécutif (Conseil communal) de 5 membres.
L’hôtel du Cerf apparaît dans les archives de l’État de Neuchâtel en 1813, date à laquelle un droit de « Schild » (enseigne) est octroyé au capitaine Benoît Benoît. Son établissement succède alors à un « cabaret » (établissement où l'on sert des boissons) et entretient des liens étroits avec une association locale de tir. Lorsque la propriété est vendue à Frédéric-Louis Robert-Charrue en 1814, le bâtiment s’apparente encore à une maison paysanne avec ses espaces de logement, de grange et d’écurie, en sus du « cabaret »[5],[6],[7],[8],[9].
En 1869, c’est un maître d’hôtel, Louis-Frédéric Ducommun, qui rachète la propriété, qui est toujours une maison d’habitation à usage d’hôtel, ayant droit de « Schilt » à l’enseigne du Cerf. Deux générations de tenanciers exploiteront l’établissement familial, avant de le céder à Paul-François Arnoud et son épouse en 1909[9]. Le 23 février 1913, un violent incendie ravage l’hôtel récemment modernisé, amenant les propriétaires à se défaire de leur bien au profit d’un entrepreneur local, Paul Gretillat[10],[11]. Ce dernier fait rapidement reconstruire la partie orientale par l’architecte Jean-Ulysse Debély, mais met deux ans à trouver les fonds pour rétablir le corps principal[12]. Lors de sa réouverture en novembre 1916, l’hôtel du Cerf propose désormais deux grandes salles à manger, des chambres d'hôte, une écurie à chevaux, une grande remise à voitures, ainsi que le confort du moment : chauffage central, lumière électrique, sonneries et installations de bain. À l’extérieur, l’architecture Heimatstil confère à l’établissement une image qui allie modernité et appartenance régionale très en vogue à l’époque[9],[13].
Les gérants et propriétaires se succèdent au cours du 20e siècle. En 2014, la Société coopérative de l’Hôtel du Cerf est créée dans le but de transformer le bâtiment en « Maison de la tourbière », avec un centre d'interprétation et un restaurant axé sur les produits du terroir dont l'ouverture est prévue en 2022[14]. Le bâtiment fait l'objet d'une fiche dans le Recensement architectural du canton de Neuchâtel.