Les Pujols | |||||
L'église Saint-Blaise des Pujols. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Pamiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées | ||||
Maire Mandat |
Jérôme Blasquez 2020-2026 |
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Code postal | 09100 | ||||
Code commune | 09238 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Pujolais | ||||
Population municipale |
851 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 65 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 05′ 21″ nord, 1° 43′ 10″ est | ||||
Altitude | Min. 255 m Max. 384 m |
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Superficie | 13,18 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Pamiers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Pamiers-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Les Pujols sont une commune française, située dans le nord-est du département de l'Ariège en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du pays de l'Aguanaguès ou plaine d'Ariège, parfois appelé basse Ariège, ou piémont ariégeois.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Hers-Vif, le Douctouyre, le ruisseau de l'Egassier, le ruisseau Lacanal et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Les Pujols est une commune rurale qui compte 851 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers. Ses habitants sont appelés les Pujolais ou Pujolaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Saint-Blaise, inscrite en 1925.
La commune des Pujols se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 16 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, et à 9 km de Pamiers[2], sous-préfecture.
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Les Issards (1,8 km), Saint-Amadou (2,6 km), Arvigna (3,0 km), Ludiès (3,4 km), Vals (3,5 km), Rieucros (4,0 km), Coussa (4,2 km), Teilhet (4,9 km).
Sur le plan historique et culturel, Les Pujols fait partie du pays de l'Aguanaguès ou plaine d'Ariège, parfois appelé basse Ariège, ou piémont ariégeois. Ce pays, dont l'origine remonte probablement à l'époque carolingienne s'applique à la plaine de Pamiers et, par extension, à celle de Saverdun[4].
La commune est située dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien, certaines parties étant recouvertes par des formations superficielles. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1057 - Pamiers » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et sa notice associée[8].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 13,18 km2[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 13,34 km2[7]. L'altitude du territoire varie entre 255 m et 384 m[12].
La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par l'Hers-Vif, le Douctouyre, le ruisseau de l'Egassier, le ruisseau Lacanal, le ruisseau de Paradis, le ruisseau de Sardy, le ruisseau du Bois de Bauré et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 26 km de longueur totale[14],[15].
L'Hers-Vif, d'une longueur totale de 134,9 km, prend sa source dans la commune de Prades et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Ariège à Cintegabelle, après avoir traversé 41 communes[16].
Le Douctouyre, d'une longueur totale de 42,08 km, prend sa source dans la commune de Freychenet et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Vif à Vals, après avoir traversé 16 communes[17].
En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[18]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[19].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 809 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montaut à 13 km à vol d'oiseau[20], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,1 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[25], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[26].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[27] : les « bosquets de Las Garros à La Pradasse et aérodrome de Pamiers-les-Pujols » (174 ha), couvrant 5 communes du département[28], et le « cours de l'Hers » (891 ha), couvrant 41 communes dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[29] et deux ZNIEFF de type 2[Note 5],[27] :
Au , Les Pujols est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[32]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pamiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[33],[34].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (62,5 %), zones agricoles hétérogènes (17,3 %), forêts (11,6 %), zones urbanisées (4,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), prairies (0,1 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'Andourra, La Barraque, Cols, Couchard, Font-Communal, Gappia, La Guinguette, Le Py d'en Bas, Le Py d'en Haut, Rodes, La Tiège...
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 373, alors qu'il était de 333 en 2013 et de 276 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 89,1 % étaient des résidences principales, 3 % des résidences secondaires et 7,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,3 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements aux Les Pujols en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,5 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | Les Pujols[I 2] | Ariège[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 89,1 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 3 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 7,9 | 9,7 | 8,2 |
Le territoire de la commune des Pujols est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[36],[37].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[38].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des glissements de terrains soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie du département est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune des Pujols[39]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[40].
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[41].
Dans le département de l’Ariège on dénombre cinq grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 80 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[42].
Le nom de la localité provient de l'occitan "pujar" qui signifie monter et "pujau" qui signifie colline. En effet, pour arriver au village des Pujols de toutes les directions, il faut monter, le centre village étant sur un promontoire.
Après avoir été une possession du comté de Foix, Les Pujols appartiennent au XIIe siècle à la seigneurie de Mirepoix alors en Languedoc. Son église restait liée quant à elle à l'abbaye Saint-Volusien de Foix.
Une léproserie existait en 1321.
Lors de la guerre de Cent Ans, le bourg et plus précisément son château (aujourd'hui disparu) fut le camp de routiers qui saccagèrent les alentours. La ville est reprise par Arnoul d'Audrehem, alors maréchal de France, en 1363. Il la remet au seigneur de Mirepoix, sans omettre de lui faire payer les frais de guerre, et surtout de lui imposer une amende pour ne pas avoir défendu le pays.
Au XIXe siècle et au début du XXe siècle, des tuiles et des briques étaient fabriquées aux Pujols. Une gare nommée Les Pujols (Ariège) afin de ne pas la confondre avec Pujols (Lot-et-Garonne) sur la ligne de Pamiers à Limoux se situait dans le hameau de Font-Communal au kilomètre 77,300 de la ligne, à environ 3 km du village. Elle a été mise en service en 1898 jusqu'en 1939.
La commune des Pujols est membre de la communauté de communes des Portes d'Ariège Pyrénées[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pamiers. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[43].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Pamiers-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[44].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[45]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[46].
En 2021, la commune comptait 851 habitants[Note 7], en évolution de +9,81 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, la commune compte 317 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 800 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 240 €[I 6] (19 820 € dans le département[I 7]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 8] | 4,9 % | 7,3 % | 7,8 % |
Département[I 9] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 528 personnes, parmi lesquelles on compte 77,8 % d'actifs (69,9 % ayant un emploi et 7,8 % de chômeurs) et 22,2 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Pamiers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 121 emplois en 2018, contre 141 en 2013 et 132 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 377, soit un indicateur de concentration d'emploi de 32,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,6 %[I 12].
Sur ces 377 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 57 travaillent dans la commune, soit 15 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 91,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 2,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
63 établissements[Note 10] sont implantés aux Pujols au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 63 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
4 | 6,3 % | (12,9 %) |
Construction | 17 | 27 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
13 | 20,6 % | (27,5 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 1,6 % | (2,8 %) |
Activités immobilières | 1 | 1,6 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
7 | 11,1 % | (13,2 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
15 | 23,8 % | (14,4 %) |
Autres activités de services | 5 | 7,9 % | (8,8 %) |
Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 63 entreprises implantées aux Les Pujols), contre 14,2 % au niveau départemental[I 16].
Les Pujols sont connus pour leur aérodrome. Créé en 1976, il forme pilotes, voltigeurs, parachutistes, et est le lieu de construction amateur. Il constitue un site d’entrainement pour le 1er régiment de chasseurs parachutistes.
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Coteaux de l'Ariège »[49]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et le polyélevage[50].
1988 | 2000 | 2010 | |
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Exploitations | 40 | 11 | 13 |
Superficie agricole utilisée (ha) | 790 | 677 | 748 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 40 lors du recensement agricole[Note 13] de 1988 à 11 en 2000 puis à 13 en 2010[50], soit une baisse de 67 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[52]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 790 ha en 1988 à 748 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 20 à 58 ha[50].
La fête locale se déroule chaque année pour le quatrième week-end de juillet sur quatre jours du vendredi soir au lundi soir avec l'implication du comité des fêtes du village. Une seconde fête plus discrète se déroule le premier samedi soir de Septembre au hameau de Font-Communal où la population vient se retrouver autour d'une mounjetado.
Le mur-clocher, couronné de neuf créneaux, date de 1333[réf. nécessaire]. Sont également visibles les armes du consulat des Pujols et l'écusson de Renaud IV de Pons (dit Rudel) qui avait édifié le clocher à la fin du XIIIe siècle. Ce portail daterait d'un sanctuaire antérieur[réf. nécessaire] qui fut pillé et incendié par les bandouliers en 1293.
L'église en elle-même date de la fin du XIIIe ou du début du XIVe siècle[54]. Sa façade occidentale et son portail méridional sont inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis 1925[54].
Blason | ||
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |