Longechenal

Longechenal
Longechenal
L'église de Longechenal en septembre 2019.
Image illustrative de l’article Longechenal
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Vienne
Intercommunalité Communauté de communes Bièvre Isère
Maire
Mandat
Charles Ferrand
2020-2026
Code postal 38690
Code commune 38213
Démographie
Population
municipale
599 hab. (2021 en évolution de +6,02 % par rapport à 2015)
Densité 74 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 25′ 11″ nord, 5° 20′ 54″ est
Altitude 498 m
Min. 489 m
Max. 671 m
Superficie 8,12 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Grand-Lemps
Législatives Septième circonscription
Localisation
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Longechenal
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Longechenal

Longechenal est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ancienne paroisse de la province du Dauphiné, la commune est positionnée dans la partie septentrionale du département de l'Isère entre les agglomérations lyonnaise et grenobloise. Longechenal est en outre située dans la communauté de communes de Bièvre Isère, dont le siège est situé dans la commune voisine de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs.

Ses habitants sont appelés les Longechenots et les Longechenotes[1].

Géographie

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Situation et description

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Situé, en moyenne, à plus de 500 mètres d'altitude, le territoire de Longechenal s'étend sur 8,1 km2. L'aspect de la commune, située hors de toute grande agglomération, à l'écart des grandes routes et entourée de terres agricoles est très nettement rural dans la petite région naturelle des Terres froides.

Le centre du village (mairie de Longechenal) se situe (par la route) à 69 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 49 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, ainsi qu'à 324 km de Marseille et 535 km de Paris.

Longechenal est située dans la plaine du Liers, petit replat situé entre les collines des Terres froides et des collines mollassiques situées au nord du Grand-Lemps. La plaine du Liers correspond à une langue glaciaire datant du quaternaire et qui a disparu à la fin de la dernière glaciation. La plaine de Bièvre, voisine, est issue d'un phénomène identique[2].

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Longechenal
Eydoche Bizonnes
Mottier Longechenal Châbons / Le Grand-Lemps
Saint-Hilaire-de-la-Côte La Frette Bevenais

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 105 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 915,1 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Malgré sa situation dans une vallée (cependant d'origine morainique), la commune ne comprend aucun cours d'eau notable. L'étang des Vernes, situé dans le secteur de la Combe Noire est la seule étendue d'eau notable.

Voies de communication

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Longé à l'ouest, en limite de son territoire, par la route départementale 1085 (RD1085) (ancienne route nationale 85), reliant Lyon à Grenoble, le village et ses principaux hameaux sont situés à l'écart des grandes voies de circulation.

Seule, la RD51g permet de relier la commune aux communes voisines. Elle se raccorde à l'ouest à la RD1085 avant de rejoindre la commune de Mottier et à l'est à la RD51b, permettant de rejoindre les communes de Bizonnes et du Grand-Lemps.

L'autoroute A48 qui relie l'agglomération Lyonnaise à celle de Grenoble passe à non loin des limites orientales de la commune, sur le territoire de la commune de Colombe. L'échangeur le plus proche est également situé à Colombe.

Au , Longechenal est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,4 %), forêts (23 %), prairies (11,9 %), zones urbanisées (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (3 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Hameaux, Lieux-dits et écarts

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Risques naturels et technologiques

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Risques sismiques

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L'ensemble du territoire de la commune du Longechenal est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique, mais non loin de la zone n°4, située plus à l'est[14].

Terminologie des zones sismiques[15]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques

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Le village se dénommait Longus Canalis au Moyen Âge (XIe siècle). Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Longechenal est lié à la canalisation d'anciens ruisseaux réunis en un seul cours d'eau afin de drainer les eaux marécageuses du secteur. Toujours, selon cet ouvrage, ce cours d'eau a été recouvert au cours des années 1930[16].

Préhistoire et Antiquité

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Le secteur actuel de la commune de Longechenal se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.

Temps modernes et Époque contemporaine

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Politique et administration

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Administration municipale

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
av.1951 ? Louis Chavant CNIP Agriculteur, producteur de pommes de terre
  1989 Joseph Thomas Billot    
1989 1995 Liliane Bonnet    
1995 1998 Sylvain Hiver    
1998 mai 2004 Daniel Lanfrey    
juin 2004 juin 2009
(démission)
Pierre Champonnet    
juin 2009 octobre 2009 Jean-Louis Guaitoli   Premier adjoint, assure l'intérim
4 octobre 2009 mars 2014 Bernard Chorier    
mars 2014 2020 Alain Passinge SE Cadre
28 juin 2020 En cours Charles Ferrand    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].

En 2021, la commune comptait 599 habitants[Note 1], en évolution de +6,02 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
465538634679687675714705666
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
599585587626617604614610588
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
612616570504506487485436388
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
391382384385417428445445557
2014 2019 2021 - - - - - -
570584599------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.

Équipement culturel

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Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

La communauté catholique et l'église de Longechenal (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse de Sainte-Marie de Bièvre-Liers qui dépend du diocèse de Grenoble-Vienne[21].

Culture et patrimoine

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Longechenal (clocher de l'église)

Lieux et monuments

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  • Église Saints-Pierre-et-Paul de Longechenal du XIXe siècle avec son clocher à quatre horloges typique de la plaine du Liers
  • Petit oratoire à la Vierge
  • Habitat rural en pisé et appareil de galets.
  • Écomusée rural (appartenant à une personne privée). Ouvert en 2000 par Malou et Jacques Dorion, il ferme définitivement en décembre 2021. La collection est dispersée lors d'une vente aux enchères les 1er et 2 octobre 2022.

Personnalités liées à la commune

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  • Abel Gabert, prêtre et compositeur. Il est né à Longechenal en 1861. Il entre au Petit Séminaire de La Côte-Saint-André en 1872 pour suivre sa scolarité. Après son ordination, il devient maître de chapelle à La Côte-Saint-André. En 1894, il devient maître de chapelle à l'église Notre-Dame de Plaisance à Paris. En 1907, il part aux États-Unis comme maître de chapelle à l'église de l'Assomption de Morristown, dans le New-Jersey, puis devient professeur à l'Université Catholique de Washington, dont il est fait Docteur Honoris Causa. Il est l'auteur de nombreuses cantates, motets, messes. Il finit sa vie à Grenoble[22].

Héraldique

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Longechenal possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Bibliographie

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  • Valérie Huss, «Abel Gabert, prêtre musicien né à Longechenal (1861-1929) : un singulier parcours jusqu'à Washington», Les Chroniques. Revue d'histoire en Dauphiné, n°70, déc. 2020, pp. 30–34 (première partie); n°71, juin 2021 (deuxième partie).

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 5 septembre 2019
  2. Site geoglaciaire.net, page "Origine de la Bièvre-Valloire", consulté le 5 septembre 2019
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Longechenal et Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Grenoble-Saint-Geoirs », sur la commune de Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. Insee, « Métadonnées de la commune de Longechenal ».
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  15. [1]
  16. André Planck, "L'origine du nom des communes du département de l'Isère", (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 112
  17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  21. Site diocese-grenoble-vienne.fr, page sur la paroisse de Sainte Marie de Bièvre-Liers, consulté le 5 septembre 2019
  22. Valérie Huss, « Abel Gabert, prêtre musicien né à Longechenal (1861-1929) : Un singulier parcours jusqu'à Washington (première partie). », Les Chroniques. Revue d'histoire en Dauphiné,‎ n°70, déc. 2020, pp.30-34; n°71, juin 2021 (deuxième partie).

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Article connexe

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Liens externes

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