Lovastatine | ||
Lovastatine | ||
Identification | ||
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Nom UICPA | (1S,3R,7S,8S,8aR)-8-{2-[(2R,4R)-4-hydroxy-6-oxooxan-2-yl]ethyl}-3,7-dimethyl-1,2,3,7,8,8a-hexahydronaphthalen-1-yl (2S)-2-methylbutanoate | |
No CAS | ||
No ECHA | 100.115.931 | |
Code ATC | C10 | |
DrugBank | DB00227 | |
PubChem | ||
ChEBI | 40303 | |
SMILES | ||
InChI | ||
Propriétés chimiques | ||
Formule | C24H36O5 [Isomères] |
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Masse molaire[1] | 404,539 6 ± 0,023 2 g/mol C 71,26 %, H 8,97 %, O 19,77 %, 404,54 g/mol |
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Propriétés physiques | ||
T° ébullition | 209 | |
Données pharmacocinétiques | ||
Biodisponibilité | < 5% | |
Liaison protéique | > 95% | |
Métabolisme | hépatique (substrat du cytochrome P450) | |
Demi-vie d’élim. | 1,1-1,7 heure | |
Considérations thérapeutiques | ||
Classe thérapeutique | statine | |
Voie d’administration | orale | |
Grossesse | contre-indiqué | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | ||
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La lovastatine est une statine, famille d'hypolipidémiants, utilisés comme médicaments pour baisser la cholestérolémie de personnes qui risquent une maladie cardiovasculaire à cause de leur hypercholestérolémie.
Les statines sont des inhibiteurs de la 3-hydroxy-3-méthyl-glutaryl coenzyme A réductase (ou inhibiteurs de la HMG-CoA réductase), enzyme-clé de la synthèse endogène du cholestérol.
La lovastatine, proche de la mévinoline, a été découverte en 1987 par A.W. Alberts à partir d'une souche de moisissures, Aspergillus terreus[2].
La lovastatine a obtenu son autorisation de mise sur le marché par la Food and Drug Administration en 1987 mais n'a pas été commercialisée en France[3]. Elle est commercialisée au Canada sous le nom de Mevacor par les laboratoires Merck[4].
Il est possible de trouver cette substance sous le nom de monacoline K dans la levure de riz rouge issue d'un champignon microscopique, Monascus purpureus, qui produit sur le riz un pigment rouge caractéristique. Cependant, à la suite de signalements d’effets indésirables susceptibles d’être liés à l’utilisation de compléments alimentaires à base de levure de riz rouge, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) s’est auto-saisie en France, en , de l’analyse des risques éventuels liés à leur consommation[5].