Lozzi | |
Vue de Lozzi. | |
Administration | |
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Pays | France |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Haute-Corse |
Arrondissement | Corte |
Intercommunalité | Communauté de communes Pasquale Paoli |
Maire Mandat |
François Acquaviva 2020-2026 |
Code postal | 20224 |
Code commune | 2B147 |
Démographie | |
Gentilé | Lozziens |
Population municipale |
110 hab. (2022 ) |
Densité | 3,6 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 42° 20′ 45″ nord, 9° 00′ 14″ est |
Altitude | 1 041 m Min. 817 m Max. 2 706 m |
Superficie | 30,79 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Golo-Morosaglia |
Localisation | |
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Lozzi est une commune française dans la circonscription départementale de la Haute-Corse et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Niolo. Il s'agit de la plus haute commune de Corse, à 1 041 mètres d'altitude.
Lozzi est l'une des cinq communes du Niolo. Jusqu'au XVIIIe siècle, la communauté de Lozzi se trouvait dans la piève de Niolo. Depuis 1999, la commune fait partie du « territoire de vie » Niolu du parc naturel régional de Corse auquel elle a adhéré.
Albertacce | Asco | Corscia | ||
Albertacce | N | Corscia | ||
O Lozzi E | ||||
S | ||||
Albertacce | Calacuccia | Calacuccia |
Lozzi se trouve dans la Corse Hercynienne ancienne (ou occidentale), formée essentiellement par un vaste batholite de roches magmatiques ; celui-ci se caractérise par des appareils volcano-plutoniques (complexes annulaires) comme le complexe alcalin anorogénique permien (entre -280 et -240 Ma) du Cinto[1].
Lozzi se situe dans la « Corse cristalline » qui, géologiquement, est constituée en grande partie par des roches d'origine volcanique (rhyolites et ignimbrites). Les sommets sont formés d'éboulis et de blocs de rochers nus, avec çà et là, des pelouses rases.
La commune est nichée à 1 044 mètres d'altitude ; son territoire est entièrement situé au-dessus de 800 mètres (817 à 1 044 mètres) dans un cirque glaciaire dominé par le plus haut sommet de l'île, le Monte Cintu qui culmine à 2 706 mètres.
Le territoire occupe le bassin versant de la rivière Ercu qui prend sa source au lac du Cintu (2 300 mètres) pour se jeter à Cuccia, dans le Golu, le plus long fleuve de Corse.
Accrochée à la crête Monte Cinto (2 706 m) - Capu a u Verdatu (2 583 m) - Capu Biancu (2 562 m), une chaîne secondaire perpendiculaire d'ouest en est à l'arête centrale orientée nord-sud de l'île, réunit une série de hauts sommets sur une vingtaine de kilomètres dépassant les 2 000 mètres d'altitude : Punta Minuta (2 556 m), Paglia Orba (2 525 m), etc. La commune s'étale au sud, en direction du lit du Golo occupé aujourd'hui par le lac de Calacuccia, jusqu'aux limites de la commune éponyme.
Le territoire communal se présente grosso modo, sous forme d'un hexagone, avec Capu a u verdatu au nord. Ses limites se définissent ainsi :
Le territoire est représenté par le bassin versant du ruisseau d'Erco[2]. Il possède un réseau dense de cours d'eau naissant sous la ligne de crête la plus élevée de l'île et enneigée plusieurs mois durant.
Les principaux sont le ruisseau de Vergalellu qui longe au nord le village de Poggio-di-Lozzi avant de se jeter dans le lac de Calacuccia, et le ruisseau d'Erco. Ce dernier, qui naît au lac du Cintu (2 300 mètres) pour se jeter dans le Golu à Cuccia, reçoit les eaux de nombreux ruisseaux : de Cappiaghja[3] son principal affluent, d'Alzi Mozzi[4], de Pulella[5], de Monte Cinto[6], de Travizzolu[7], d'Osu[8], etc.
Lozzi est la commune la plus haute de Corse. Sur les hauteurs, les conditions climatiques y sont extrêmes. L'enneigement dure longtemps, parfois huit à neuf mois. S'y trouvent des névés permanents aux ubacs. Sur cette terre de bergers, les pelouses rases procurent depuis des siècles de fraîches estives.
Autrefois, la commune était en grande partie couverte de pins laricio, dans le prolongement de la forêt de Valdu Niellu. La longue et lente déforestation entreprise par les habitants leur avait permis de vivre de l'agriculture. Aux flancs du massif du Cinto, trop hauts pour que le maquis y pousse, les vestiges de l'ancien système agropastoral sont encore bien visibles. Les nombreuses terrasses de culture (lenze) et les plus de deux cents aires de battage à blé dallées (arghia à chjappata) avaient été construites à l'époque par une population coupée du monde[Note 1], des gens refoulés des plaines par les différents occupants, et obligés de subvenir à leurs besoins alimentaires. De nos jours, on voit à nouveau pousser par endroits, de jeunes plants de pins. Les semences sont déposées par le vent du sud-ouest franchissant le col de Vergio et balayant la vaste forêt territoriale de Valdu Niellu.
Lozzi ne possède plus qu'une forêt de châtaigniers qui poussent jusqu'à l'étage du village.
Pour se rendre à Lozzi, il faut obligatoirement emprunter la D 84, route reliant Francardo (Omessa) sur la Route territoriale 20 ex-RN 193 à Porto (Ota) et unique route pour pénétrer dans le Niolu (passage par la Scala di Santa Regina et par le col de Vergio).
Il existe ensuite deux possibilités pour se rendre au village :
Quelle que soit la départementale empruntée, la route grimpe jusqu'à Lozzi (dénivelé de 150 m) et offre plusieurs points de vue remarquables sur les montagnes environnantes (Monte Cintu, Paglia Orba, I Cinque Frati, etc.) et sur le lac de Calacuccia.
Lozzi n'est desservi par aucun service de transports publics. La gare la plus proche est celle de Francardo, distante de 25 km.
Le village est distant de :
Au , Lozzi est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10] et hors attraction des villes[11],[12].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (61,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (33,1 %), forêts (4 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Chevriers ou bergers de chèvres (appelés en langue corse i capraghji) et bergers de brebis (appelés i picuraghji) ne cohabitaient pas puisque les premiers demeuraient à Lozzi et les autres à Acquale. À l'origine moins aisés, les chevriers emmenaient leur troupeau paître dans le Filosorma (vallée du Fango et Galéria) où le pacage était libre tandis que les autres gagnaient les plaines de Balagne, à Calenzana, car ils pouvaient payer le droit de pacage. Lozzi était habité par deux grandes familles de bergers : la famille Simeoni au hameau de Lozzi et les Acquaviva au hameau de L'Acquale.
Une particularité de la commune est de posséder des terres dans la vallée du Filosorma et surtout, dans celle du Marsolinu (Marzulinu) à l'est de Galéria, avec les hameaux de Prezzuna, et de Chiusone. Cette anomalie « géographique » est liée à l'histoire des habitants de ce village dont l'activité pastorale les obligeait l'hiver à transhumer vers des climats plus cléments.
Les hameaux Lozzi et Acquale, qui se touchent, sont un lieu de montagne de caractère. Ici, point de grosses bâtisses mais des maisons à hautes façades, alignées sur la montagne à 1 040 m d'altitude, avec des rues pavées et des escaliers en pierres brutes.
Poggio-di-Lozzi (U Poghju) est situé à l'ouest de Lozzi. Les deux villages éloignés de 1,2 km sont reliés par la route D 518. Ils se situent à une quasi même altitude, soit 1 040 mètres et sont séparés par le ruisseau de Vergalellu. Le bâti est ancien et les constructions sont alignées sur une arête rocheuse orientée Est-ouest. Le village possède une église et un monument aux morts.
À Poggio-di-Lozzi il y avait deux grandes familles de capraghji et de picuraghji, les Rossi et les Luciani. Comme pour le village de Lozzi, les premiers, moins aisés, conduisaient leur troupeau dans la Falasorma tandis que les autres partaient passer l'hiver à Calenzana.
Si l'on poursuit la D 518, on rejoint Albertacce ; mais on peut se rendre directement à Calasima, le plus haut village de Corse, en empruntant la bretelle D 318.
Poggio-di-Lozzi avait tenté vainement de créer une commune propre en 1906. Il est resté hameau de Lozzi.
Le nom corse de la commune est Lozzi [ˈlottsi]. Ses habitants sont les Luzzinchi.
Au XVIe siècle, vers 1520, la pieve du Niolo était inhabitée, le Magnifico Officio ayant fait détruire les habitations des villages qui la composaient : Lozzi, l’Acquale, Ercu, Corscia, Calacuccia, Casamaccioli, Sidossi et l’Erbechincie[14].
Le village dans sa forme actuelle date de la fin du XVIIe siècle ; une maison d'Acquale (hameau principal) porte l'inscription 1696.
L'ancienne communauté villageoise était éparpillée sur plusieurs hameaux dont certains (cités au Moyen Âge) ont aujourd'hui totalement disparu. La mémoire locale rapporte en effet qu'il y avait un hameau sur la rive gauche de l'Ercu, près du pont de Santa-Lucia, et un autre à San-Martinu, près du monument aux morts actuel.
En raison du dévouement des Niolins aux Cinarchesi (« ils avaient montré ostensiblement les sentiments les plus hostiles à l'égard des Génois et avaient fait le plus d'efforts pour combattre leur domination »[15]), Niccolò D'Oria[Note 2], futur Doge de Gênes, avait en effet ordonné en 1503 que toutes les maisons du Niolo soient rasées et les habitants déportés. Lorsque certains purent revenir dans leur pays, ils n'auraient pas reconstruit tous les anciens villages, notamment ceux de San-Martinu et d'Ercu ; la présence du pont de Santa Luccia, qui ne mène aujourd'hui nulle part, et de chemins autrefois importants, tendrait à prouver l'existence de ce hameau d'Ercu.
La mairie se trouve au hameau de Lozzi. Le conseil municipal est constitué de 11 personnes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2022, la commune comptait 110 habitants[Note 4], en évolution de −9,09 % par rapport à 2016 (Haute-Corse : +5,15 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Malgré son altitude, la commune était plutôt bien peuplée jusqu'au début des années soixante. Elle fut toutefois durement éprouvée par les deux guerres mondiales. Durant la Première Guerre mondiale 76 de ses enfants laissèrent leur vie au front. La forte natalité permit de combler en partie cette saignée et la population comptait 1 165 âmes en 1938. La baisse de la démographie suivit le déclin de l'activité pastorale de la commune à partir des années cinquante.
La population de Lozzi a compté jusqu'à 1 185 habitants en 1936, avant de décroître brutalement et régulièrement jusqu'à nos jours : 769 hab. en 1946, 359 hab. en 1968[16].
Il n'existe aucun établissement scolaire à Lozzi. Les écoles maternelles les plus proches se trouvent à Corte et à Ponte-Leccia, localités respectivement distantes par route de 30 km (40 min) et de 34 km (40 min)[20]. L'école primaires publique la plus proche se trouve à Calacuccia, commune voisine, distante par route de 4 km (6 min).
Le collège d'enseignement général le plus proche est le collège Pascal-Paoli de Corte, soit à 30 km. Quant au lycée le plus proche, le lycée Pascal-Paoli de Corte, il se situe à 30 km.
Un médecin généraliste a son cabinet à Calacuccia où se trouve aussi une pharmacie. Des infirmiers exercent à Calacuccia et à Albertacce, à près de 5 km. Le Centre hospitalier intercommunal Corte-Tattone se situe à 30 km.
L'AS Lozzi a été créé en 1997 par les jeunes du village. Le premier président fut Noël Siméoni, l’entraîneur était André Acquaviva. Le club a disputé le championnat de promotion d'honneur C puis s'est engagé par la suite en football entreprise où il a atteint le plus haut niveau régional (Division d'Honneur). Le club a cessé son activité en 2003 sur une défaite en finale du challenge d'encouragement face à la Société Générale de Corse.
En 1926, Paul Helbronner (1871 - 1938), un polytechnicien qui effectuait alors la triangulation de la Corse, y avait construit au sommet un abri en pierre, avec un toit et une porte. En 1929, cet abri existait encore et, pendant quelques années, les rares excursionnistes de l’époque allaient y coucher plutôt que de passer la nuit à la bergerie de Cesta ou à celle de Pulella. Pour effectuer ces mesures, Helbronner faisait allumer des grands feux sur le Cintu, mais aussi sur le monte Rotondo et le monte Stello, afin de pouvoir mieux les localiser, grâce à une lunette, depuis le continent : Mont Agel et Mont Chauve près de Nice, et Coudon à l’est de Toulon.
Une longue piste carrossable pour les seuls 4WD permet de s'approcher du Monte Cinto en passant par « l'observatoire ». Elle conduit jusqu'aux bergeries de Petra Pinzuta où est aménagé un parking. À partir de ce lieu, prendre le sentier menant au refuge de l'Ercu (1 667 mètres) du P.N.R.C.. Continuer ensuite en direction du lac du Cinto (2 289 m). Du refuge de l'Ercu, une bretelle permet d'accéder à proximité du monte Cinto.
Le territoire communal est traversé par le sentier de la transhumance, un chemin muletier millénaire entre Niolo et Filosorma, toujours emprunté par quelques bergers.
Le culte pratiqué est le catholicisme. La paroisse, l'église Saint-Jacques (San Ghjàcumu) le Majeur, relève du diocèse d'Ajaccio.
La commune est fréquentée en été par de nombreux randonneurs qui se rendent au Monte Cinto. Elle dispose de deux campings attenants (Armone et Monte Cinto), proches de « l'observatoire » au lieu-dit Battaiola. Installés à 1 080 mètres d'altitude dans un bois de châtaigniers au pied du Monte Cintu, ils sont probablement les campings les plus hauts de Corse. En saison, l'un propose des chambres d'hôtes, l'autre fait pizzeria.
Lozzi possède un important patrimoine : aires à battre, bergeries, chapelle, église, fontaines, fours, maisons, monuments aux morts, ponts, remises et séchoirs, dont l'inventaire[21] a été dressé par la Médiathèque Culturelle de la Corse et des Corses.
Sa précieuse collection, rassemblant 521 objets, est à découvrir à la Casa Francescu Flori.
Les pièces présentées - les plus anciennes datant de la fin du XVIIIe siècle - proviennent des savoir-faire artisanaux, des métiers d'antan. Elles ont trait à la vie domestique de la civilisation agro-pastorale insulaire et plus particulièrement à celle de la vallée du Niolu. Le visiteur découvrira , ainsi, le Niolu de l'époque paoline jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Le musée dispose, entre autres, du seul métier à tisser traditionnel répertorié en Corse.
Cet important ensemble a été collectées par François Flori (1911-1984), puis inventorié par une amoureuse de la région niulinca, docteur en ethnologie : Beate Kiehn.
Le musée est ouvert tous les jours, en juillet et en aout, de 16 h à 19 h.
L'église Saint-Jacques (San Ghjàcumu) le Majeur est située entre Lozzi et Acquale. Elle date de 1668 ; début XVIIIe siècle. C'est un édifice de plan allongé avec une nef centrale et quatre chapelles latérales. Son clocher date de 1704.
À l'intérieur subsiste une tribune d'orgue, l'orgue ayant disparu. Ils proviennent de l'ancien couvent de Girolata lorsqu’il fut désaffecté probablement à la fin du XVIIIe siècle[22]. L'édifice recèle trois tableaux remarquables, toiles peintes, Saint-Jacques au pied de la Vierge, Sacré Cœur de Marie et David et Sainte-Cécile, œuvres de Domenico Desanti (1824 Cauro - 1892 Ajaccio), peintre et sculpteur corse du XIXe siècle[23].
L'église Santa Maria Assunta située à Poggio-di-Lozzi. Son clocher à trois étages est isolé. Elle renferme une toile La Vierge de L'Assomption , œuvre de Domenico Desanti.
Lozzi est l'une des cinq communes du « territoire de vie » nommé Niolu du parc naturel régional de Corse. Ce vaste espace protégé de 362 978 ha est repris à l'Inventaire national du patrimoine naturel sous la fiche Corse (FR8000012)[24].
La commune est concernée par deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique de 2e génération :
Lozzi fait partie des seize communes comprises dans la zone naturelle d'intérêt de 2e génération nommée « ZNIEFF 940004233 - Crêtes et hauts versants asylvatiques du Monte Cinto ». Cette vaste ZNIEFF qui comprend l'ensemble du haut massif du Cinto au sens large, est constituée en grande partie par des roches d'origine volcanique (rhyolites)[25].
Lozzi, avec Albertacce, Asco, Corscia et Manso, est concernée par la ZNIEFF 940013188 - Pelouses sommitales du Monte Cinto ». La zone considérée, limitée à l'arête culminale du Cinto, est un secteur constitué d'éboulis et de blocs de rochers avec çà et là des pelouses rases où les conditions climatiques sont extrêmes avec un enneigement persistant huit à neuf mois dans des névés permanents aux ubacs[26].
Le village de Lozzi est connu pour la qualité de ses poètes, notamment :