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Lucie Marie Bréard, née le dans le 15e arrondissement de Paris et morte le à Saumur[1], est une athlète française, spécialiste du demi-fond avant-guerre, licenciée au célèbre Fémina Sport.
Lucie Marie Bréard est la fille d'Alfred Frédéric Bréard, employé, et d'Augustine Brenot, lingère.
Elle est licenciée au club omnisports Fémina Sport, fondé par Alice Milliat. Spécialisée dans le demi-fond, elle pratique aussi le lancer de poids et le lancer du javelot[2].
En 1921, au premier championnat international féminin, à Monte-Carlo, elle remporte le 800 mètres. À Paris la même année, elle décroche le record du monde du 500 mètres, puis du 800 mètres et du 1 000 mètres. Elle est également championne de France de cross-country[2].
Aux Jeux mondiaux féminins de 1922, elle est la seule Française médaillée d'or, remportant l'épreuve des 1 000 mètres[2].
Ses principales concurrentes françaises sont Marcelle Neveu (de l'UA Saint-Cloud, détentrice du record du monde du 1 000 m en 1921 et d'Europe sur 800 m en 1922, et championne de France de cross-country en 1922, 1923 et 1924), et Georgette Lenoir (détentrice du record du monde du 1 000 m en 1922 ; auparavant, les Françaises Lucie Cadiès — elle aussi du Fémina Sport — en 1918 et Suzanne Guéry en 1919 avaient déjà été détentrices du record du monde du 1 000 m).
La Vie au Grand Air du consacre un sujet complet à Lucie Bréard, ainsi que la revue Spiridon d'octobre-novembre 1983.
Employée de commerce, elle se marie en 1924 avec André Henri Jurion et met un terme à sa carrière sportive[2],[1].
En juin 2024, la ville de Saint-Denis donne son nom à une passerelle franchissant le canal Saint-Denis et menant au Stade de France[6].