Cadet et élève de son frère Jules Dupré (1811-1889), il débute au Salon de 1839 et expose jusqu'en 1878. Il peint des paysages de Normandie, du Berry, du Limousin, ainsi que de l'Île-de-France.
Personnalité plus effacée que son frère, Léon-Victor Dupré est décrit par son ami Michel-Amédée Besnus : « Il était bon diable, sans préjugé, passionné, pêcheur de goujons… pas fier le moins du monde, spirituel, c'était le meilleur garçon qui put se voir[1]. »
René Schneider, Le paysage romantique, Le Romantisme et l'Art, Paris, Henri Laurens, 1928, p. 194.
Marie-Madeleine Aubrun, Jules Dupré 1811-1889, catalogue raisonné de l'œuvre peint, dessiné et gravé, Paris, Léonce Laget, 1974, en 2 vol. et supplément.
Christophe Rameix, Les maîtres de la Creuse : Chefs-d'œuvre de l'École de Crozant- Gargilesse 1830-1930, catalogue de l'exposition Dun-le-Palestel, éd.Les Amis des Peintres de l'École de Crozant et de Gargilesse, 1997.
André Roussard, Dictionnaire des peintres à Montmartre, Roissy-en-Brie, 1999, p. 216.
Jean Chatelut, Naissance du paysage français (Tendu 1832-Le Fay 1842), Saint-Benoît-du-Sault, Tarabuste, 2001.
Christophe Rameix, Impressionnisme et postimpressionnisme dans la vallée de la Creuse, 2012, Christian Pirot éditions.
Laurie Marty de Cambiaire, collaboration de Angélique Franck-Niclot, trad. Jane MacAvock, Regards sur la nature, une collection privée, Paris, Éd. Fine Art, 2013, p. 42.
Jean-François Millet, Portrait de Léon Victor Dupré, collection privée (source : Laurie Marty de Cambiaire, collaboration de Angélique Franck-Niclot, trad. Jane MacAvock, Regards sur la nature, une collection privée, Paris, Éd. Fine Art, 2013).
Étienne Carjat, Léon Victor Dupré, portrait carte-de-visite, vers 1865