Nom de naissance | Louis Marie Léon Alfred Poirier |
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Naissance |
Paris (16e arrondissement) |
Nationalité | Français |
Décès |
(à 83 ans) Urval (Dordogne) |
Profession | Réalisateur |
Léon Poirier, né Louis Marie Léon Alfred Poirier le à Paris (16e arrondissement)[1] et mort le à Urval (Dordogne). est un réalisateur français
Léon Poirier fait ses études secondaires à Sainte-Croix de Neuilly où il obtient son baccalauréat en 1901[2].
Neveu de Berthe Morisot, peintre impressionniste, il commence sa carrière dans le monde du théâtre comme secrétaire du théâtre du Gymnase grâce à son directeur, Alphonse Franck. Il devient veuf au bout de huit mois de mariage et se remarie en 1908 avec Jeanne. Il ouvre deux salles de théâtre Le Théâtre et La Comédie des Champs Élysées, où il présente la revue de Mistinguett En douce.
À la suite d'un grave accident d'automobile, et de la faillite d'une de ses salles, Léon Gaumont le contacte pour réaliser un film en 1914. L'essai est concluant et il réalise alors cinq films. Au cours de la Première Guerre mondiale, malgré les séquelles de son accident qui l'exemptent d'obligations militaires, il s'engage dans les transports militaires et devient lieutenant à la fin de la guerre. Toute sa vie durant, il est animé d'un grand patriotisme français, ce qui transparaît dans certains de ses films.
Après la guerre, en 1919, il est promu directeur artistique des productions Gaumont, succédant à Louis Feuillade. Parmi ses films à succès du début, Le Penseur, La Brière. Après avoir réalisé des films de fiction, il s'oriente vers le documentaire. Les terres lointaines d'Afrique ou d'Asie l'ont toujours fasciné[3]. C'est grâce à La Croisière noire qu'il découvre l'Afrique en 1925 (film sorti en ) et qu'il connaît la gloire, alors qu'il traverse une crise conjugale. L'année 1930 voit pour lui l'arrivée du parlant, mais il faut attendre 1936 pour retrouver la faveur du public, tant en France qu'à l'étranger, avec son film L'Appel du silence sur la vie du Père de Foucauld ; ce film est considéré comme son chef-d'œuvre. Il réalise son dernier film en 1947 avec La Route inconnue (film sorti en 1949[4]) qui le ramène sur les traces du Père de Foucauld. Il se retire ensuite à Urval, commune dont il fut le maire de 1959 à sa mort en 1968.
Il laisse une autobiographie intitulée À la recherche d'autre chose.